Béatrice Lukomski-Joly


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Longtemps, je t'ai cherché.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Poème sur l'amitié, de celles qui sont sincères et non intéréssées ;

 

Longtemps je t'ai cherché dans les cimes d'ifs blonds,

Dans le creux des vallons, près de l'Ilm et du Rhin,

Au bord d'Yonne dans l'accord des violons bruns.

 

Je ne pensais plus revoir ton visage oblong

Dans ses courbes que notes envolent le soir

Quand ton sourire émerveille la forêt noire.

 

Quand le jour nonchalant tombait, je te cherchais.

Je croyais t'apercevoir quand la nuit paraît ;

Quand le soleil aime, je sus que tu brillais.

 

J'ai couru le monde pour trouver l'amitié,

Et encor' galopé sur les talus fleuris

Pour ne pas manquer ta poésie en mon nid.

 

Quand nos égéries se connurent déployées

Pour que respirent les élégies de nos vies,

C'est âmes ailées que nous fûmes d'Uranie.

 

Quand le jour alangui tombait, je te cherchais,

Je croyais t'apercevoir quand la nuit paraît ;

Quand le soleil aime, je sus que tu luisais.

 

 

J'ai fortifié mes mains gelées dans la neige,

Pour que de tes joies, tu crées mon blanc pèlerin,

Et qu'éloignée, je vive de sable opalin.

 

Cherchons-nous, longtemps, l'amitié créée d'arpèges,

Sans forts troubles, ni demandes, moins de quémandes,

Que sa joie naît lors d'éclosions en offrandes.

 

Quand l'aurore attendrie naissait, je te cherchais,

Je croyais t'apercevoir quand le jour paraît ;

Quand le soleil ador', je sus que tu luisais.

 

S'il n'est qu'un ami riche d'amour quand s'arrêtent,

Sur l'horizon, bancs d'oiseaux, c'est pour un lys d'or

Que partent enfin nos jours tristes d'inconfort.

 

Longtemps je t'ai cherché dans les cimes d'ifs blonds,

Dans le creux des vallons, près de l'Ilm et du Rhin,

Au bord d'Yonne dans l'accord des violons bruns.

 

écrit sur quelques "violons bruns":

 

Préambule au "sentier"

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Le sentier est l'histoire d'une initiation par l'épreuve subie. Ces épreuves sont croissantes.

Le début est lent, presque monotone, car le sentier se mérite. Ne peut continuer sur le sentier que celui qui ne se laisse pas envahir par la monotonie du quotidien, ne partant de rien pour aller vers rien. Le sentier est le chemin ardu de ceux qui veulent savoir ce qu'est la vie, et ce qu'elle enseigne dans ses épreuves, d'où l'extrême lenteur du début du récit, avec quelques rares rencontres utiles qui, d'emblée, lui feront se poser quelques questions qui semblent sans importance, mais qui s’avéreront indispensables par le fait de l'observation.

Le narrateur demande régulièrement au lecteur s'il veut suivre le chemin ou s'arrêter là ! Que le lecteur s'arrête en chemin, qu'importe ! car le néophyte va aller croissant sur son sentier et y rencontrer foule d'amis qui sont des pierres, des fleurs, des falaises, des hommes dont la laideur et la méchanceté est sans bornes, des êtres angéliques, et l'Homme qui apparaît à la fin du récit dans la plus belle des élévations. Cependant le narrateur a, à coeur, de vous emmener  avec lui affronter la laideur du monde pour y découvrir ce qu'elle revèle de beauté car tout mal cache un bien..

Tout le long du sentier apparaît, en même temps qu'un être angélique, un serpent qui veut le détourner du chemin, l'attaque, ou lui fait moult éloges, espèrant le déstabiliser, lui faisant miroiter la beauté de la lune noire pour délaisser la puissance du soleil, source de toute vie et de toute initiation.

Le promeneur en quête de vérité est Jean Christophoros de Lebenkreutz...

Nul ne s'attend à la fin du récit. Elle n'est pas ce que le lecteur attend, car le serpent se dresse encore et encore. Et cependant le sentier s'achève dans toute sa splendeur...mais chut !

Un poème clôture chaque chapitre.

 

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"La grande marche" de "Tannhäuser" de R.Wagner

La mort du cygne.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

tableau : 

Un cygne mort et un paon

 

Jan Weenix (1642-1719) 

https://artuk.org/discover/artworks/a-dead-swan-and-peacock-176442

 

Il a froid, allongé, aux rives des eaux frileuses ;

Si froid ! dans le brouillard qu'arpentent les grèves.

Replié dans son manteau de neige, encore,il rêve,

Aux berges délaissées des pluies houleuses.

 

Le gifle le vent, le plumage transi sous la brume !

A-t-il choisi son vol avec ses frères,

Quand l'eau ruisselante vint à ocrer ses plumes,

Que l'amertume a raconté sa plaie de verre.

 

Il est, là, à souffrir, dans le souvenir, si las !

À sa loyale envergure, il meurt de froid,

Tellement triste que le gel sonne son glas,

Et à ses flancs, terrifie l'engelure de ses plumes.

 

Où sont partis les blancs cygnes, qui, hier, volaient,

Aux cieux tremblants des orages qu'il aime,

Courbés à l'ampleur des tremblements seulets

Que ses envols n'ont point vu d'ailes en requiem.

 

Sombre et taciturne, triste et solitaire, il se couche,

Titubant, les palmes endolories au nid creusé,

Que d'aisance perdue, que de sa grâce, il touche.

Ô ! sa blessure est si vaste, sa tristesse si empesée !

 

Il tente de se relever, toujours croît au chemin,

Le corps endolori, les verges des roseaux l'ont frappé.

Encore tente-t-il de se relever qu'il tombe en Galiléen,

Comme d'une blessure d'abondance aux ailes fripées.

 

A-t-il vu  ses beaux cygneaux, devenir cygnes

Que, déjà, il pleure sa progéniture laissée aux turquoises.

Des malignes douleurs offertes aux étoiles, il se signe.

Les ailes larges bées comme deux arbres se croisent.

 

Il pleure à la chute des nuits qui chancellent,

Dans la forge du tombeau de terre qui l'attend.

Eut-il plus grande douleur que celle de l'oiselle

Pleurant, les ailes déployées, à son cercueil blanc ?

 

Je l'ai vu, le beau cygne, transpercé de la lance

Qui, aux fleuves, donna le pouvoir des eaux,

Submergeant la rive ténébreuse à l'éclipse d'alliance

Que son martyr, pourtant, chante sous le rameau.

 

C'est dans le froid blizzard qu'il rend l'âme à Cybèle,

Dans la majesté de l'amour qu'il revêt de brûlures

Que nul n'a vu à la clarté de sa parure en ombelles,

Pourtant adorée d'ailes de cygne à sa robe de bure.

 

http://beatrice-lukomski-joly.copyright01.com/

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