Du poète Persan Djalâl ad-Dîn Rûmî
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
Poète, je ne compose jamais sans écouter de la musique ; la musique est mon fil conducteur, l'achitecture de mes idées, de ma pensée.
Elle me porte, me transporte, écrit avec moi.
Egmont, opus 84, est une musique de scène constituée d'une ouverture et de neuf parties pour soprano, récitant et grand orchestrecomposée par Ludwig van Beethoven entre octobre 1809 et juin 1810, destinée à la pièce de Goethe Egmont. L'histoire et l'héroïsme du comte d'Egmont fournirent à Beethoven l'occasion d'exprimer au passage ses propres préoccupations politiques, et d'exalter le sacrifice de l'homme condamné à mort pour s'être dressé contre l'oppresseur.
Donne-moi la flûte et chante,
L’immortalité s’étend dans le chant
et même après la mort
la flûte continue de se lamenter
T’es-tu réfugié dans les bois
loin des lieux, comme moi,
en suivant le cours des ruisseaux
et en gravissant les rochers
T’es-tu déjà lavé dans un parfum
et séché dans la lumière
Bu l’aurore comme un vin
rare dans des coupes célestes
Alors donne-moi la flûte et chante
la meilleure des prières est le chant
et même lorsque la vie périt
la flûte continue de se lamenter
As-tu déjà passé une soirée
comme je l’ai fait, parmi les vignes
où pendent des candélabres
de grappes dorées
As-tu dormi toute une nuit dans l’herbe
l’espace en guise de couverture
s’excluant de tout avenir
ne se souvenant plus du passé.
Donne-moi la flûte et chante
chanter est la justice du coeur
et même lorsque la culpabilité est morte
la flûte continue de se lamenter
Donne-moi la flûte et chante
oublie la maladie et ses remèdes
l’homme n’est rien que des lignes
qu’on griffonne sur l’eau
Khalil Gibran