De ma vie, je n'ai jamais voulu rester cloisonnée dans un aspect, une idéologie, une religion, car tout m'a paru bon à apprendre, à approcher, à appréhender, à connaître, à aimer. C'est avec Anthoposophia que j'ai pu faire ce chemin.
BL
Comme deux libellules de couleur indigo
folâtrant au-dessus de l’eau marine, je ris,
cherchant dans le bleu sensible de la vie,
la couleur rouge de la passion dans l’eau.
Dans la couleur du soleil, je me reflète,
prenant de son espace la fortune du jour,
et dans son essence fraternelle, autour,
je vais, comblée de sa lumière parfaite.
Me berce-t-il de son éclat que je crée,
confiante comme deux roses enlacées.
Ô, passé, mon destin ! et en ses bras lacés,
je vais, fleurissant le buisson embrasé.
Volant tel un enfant émerveillé, je m’extasie.
Toute cette chaleur aimante me berce,
et d’un saut de conscience, je traverse,
éblouie par l'être de tant de courtoisie.
"La couleur vermeil, ici tu l’as vue.
Vois encore Mon reflet que sur terre,
J’ai donné, et va vers ce qui fut Mon frère,
il te parlera du Cosmos dans ce bleu revêtu.
Va dire aux libellules que Je suis sur l’onde,
et que le sol chante de ses fleurs cueillies.
Dis-leur que le soleil contemple Ses fruits
dans le bleu lumineux, digne du monde."
Photo issue de https://youtu.be/EiL7rksL8Dw
Aliénor a envoyé à sa grand-mère une jolie carte avec un bel oiseau peint à l'aquarelle. C'était une mésange bleue et or. L'oiseau s'est envolé de la carte et s'en est retourné voir Alienor au pays des imaginations.
Quelle féerie fut-ce donc là ? Celle des grand-mères qui ont gardé un coeur d'enfant.
L'oiseau a volé si haut qu'il a, en un temps éclair, déposé un baiser sur leurs deux joues malgré le vaste ciel parcouru. Depuis, l'oiseau chante dans la chambre d'Aliénor qui l'a déposé sur son chevet. L'oiseau aquarellé était devenu un oiseau réel.
Histoire authentique mais je ne vous dirai pas tout de la mésange.
BL
https://www.nature-isere.fr/tout-connaitre-sur/les-especes-et-les-milieux-naturels/merle-noir
Petit merle sautille en mon jardin,
regardant de biais si je le regarde,
et d’un coup de bec, glanant la graine,
il picore le blé jeté sur l’herbe gelée.
De petits pas de danse,
il valse sur la branche
qui étaye ses plumes
les jours de grand froid.
Grand oiseau noir, le bec orange,
cavalcade sur la pelouse
chevauchant les brins d’herbe
pour les initier à ses farandoles.
Puis, une aile déployée,
il aère son plumage
que l’hiver a recroquevillé,
caché dans l’arbuste transi.
De ses yeux jais, il me fixe,
l’air de dire : "je te connais",
et d’un saut joli, il vagabonde
sur mon âme jupitérienne.
Se régalant du grain déposé,
il pose ses pieds sur ma table,
savourant encore le beurre,
avant d’aller boire une perle d’eau.
Il avance sans méfiance
vers ma main tendue,
et il a assurément raison,
car de mal, point je ne lui veux.
photo issue du site
https://www.jardindesplantesdeparis.fr/fr/aller-plus-loin/hotes-jardin-plantes/oiseaux/merle-noir-2264
J'ai toujours été étonnée de l'affirmation disant que quelqu'un connaît un autre, car qui peut prétendre connaître un autre lorsque cet autre n'est qu'une infime parcelle visible.
BL