Vérité et mensonge
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaireAcrylique : tableau oeuvre personnelle inachevée "auto portrait"
Nul ne peut être assujetti à un autre pour un besoin personnel. Le désarroi entraîne la peur de perdre une partie de soi et engage l'homme vers une pente descendante sur laquelle la peur domine la conscience et enchaîne la réflexion. Elle contraint à des contre-vérités qui espèrent volontairement ou mécaniquement l'enchaînement de sa pensée. Elle expose au mensonge par l'attraction sous la contrainte subjective. La peur de perdre un bout de soi par une malveillance entraîne par le fait du battement d'ailes du papillon des actes que le monde accumule pour sa perte. Il nous faut alors montrer une grande vigilance pour ne pas sombrer dans le dédale des vérités falsifiées qui voudraient arriver à ses fins sans faire cas de ce que mensonge remet au monde et à l'humanité.
Nous ne pouvons donc pas, en l'occurrence, céder à une impulsion de mensonge en falsifiant l'âme des êtres rencontrés pour des besoins qui nous conviendraient, ce qui revient, en vérité, à falsifier l'âme du monde.
L'âme aux abois commet des mystifications que seul, son esprit, écrit en marge de sa vie pour aliéner le futur en douleurs karmiques que le monde ne prend pas sur lui en rendant au mensonge sa lettre initiale qui a engendré le mouvement d'ailes répercutant son acte.
La lucidité de la conscience est la seule aide que l'homme doit rechercher pour éviter le piège de la douleur d'une perte de soi possible. Si un homme venait à conduire un autre pour sa seule sauvegarde sans que l'autre ne veuille participer à la domination exercée pour une morale pleine, il est fautif de sa seule perte tout en engageant l'autre dans le drame d'une vie et doit alors réparation à l'Humanité.
Lorsque l'acte de peur par le mensonge s'assoit sur la vérité et falsifie l'écrit pour être en adéquation avec un ergotage déclenché, il est le commencement de sa propre perte.
La vérité dans la liberté de soi est d'oser dire non à ce qui nuirait à soi-esprit, au monde et son humanité. La conscience est la seule garante de la vérité. Le grand problème de la réalisation vers la liberté est l'absence de la conscience qui est la seule vertu qui ne s'enseigne pas.
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tableau : acrylique " l'homme imparfait" de Béatrice Lukomski Joly