Un rayon
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
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Quand le jour se lève sur la nuit,
Et que le soleil aime ses étoiles,
Sans que l’homme ne voit ce voile
Posé en nos mains et mon cœur ébloui,
Que dit la vie en ces soirs d’attente,
Si ce n’est sa parure bleue éternelle
Que nos regards revêtent d’entente.
Enfin ! Aimer ! Aimer se lève, solennel.
Pourtant sans rien deviner de ce destin,
Vont les hommes dans la chaleur de la vie,
Et enveloppés d’un Amour infini
Deviennent les hommes de demain.
Prendre, de l’autre, son cœur meurtri,
Et adorer la lumière brillant en lui,
Donne à ce qui vient l’étincelle de minuit,
S’épanchant tel un drap de lin à notre midi.
Le vent tournoie et sa parole est un dard
Alertant nos futurs d’être le geste large
Qui réclame de ses aléas, notre cépage,
À nos breuvages pour nos vieillards.
Et, aimer est le geste déployé élargi,
S’étendant tel l’étendard flottant dans l’air
Qui sait ce qui nous convient de prières
Lorsque nos destins passent ce Seuil vigie.
Quand l’heure, qui ne s’achève, jamais,
Rappelle, à nos chemins, ce ministère éclatant,
L’Amour peut naître en nos mains, prenant
Son frère alité qui ne l’a point vu en sa roseraie.
Et demain s’écrit d’une rose devenant sept
Pour la vie allant sa fortune devenue une,
Lors de ses bois fleuris, laissant la sombre lune
Loin derrière nos Sois aimant nos transepts.
Et, enfin, brille l’heure de midi éclairée
Que sa parure en la nuit aura offert de joie,
Que les larmes élèvent avec la reine-des-bois,
D’un rayon multiplié que nous avions rêvé.