Béatrice Lukomski-Joly


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Victime de l'illusion

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

L'homme éduqué est stupéfiant d'erreurs et d'illusions.

En toutes choses, paroles, faits et gestes d'autrui, il croit reconnaître  Lucifer, Satan et mille démons, les pointant du doigt et lorsque ceux-ci leur chuchotent à leur propre oreille, il ne les reconnait pas.

Que  les Anges et autres Hiérarchies célestes viennent à leur murmurer leur propre chemin, ils disent  détester, ne pas supporter, en être leur prisonnier OU n'entendent simplement pas. 

Ils fouillent les destinées d'autres sans percevoir leur propre chemin.

Ils  scrutent autrui sans jamais se scruter ni poser un seul rai de lumière sur leurs ombres.

Ils sont incroyables de leçons données et insensés dans le fait d'être une victime de l'illusion qu'ils dénoncent.

Rares sont ceux rencontrés ayant dépoussiéré leurs pensées au quotidien ; ils sont trois.

BLJ

Les nouveaux saints

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Partout, je rencontre des gens qui parlent d'eux comme s'ils étaient des saints. C'est superbe à entendre mais la rencontre est différente de la perception que l'autre a de soi. C'est pour cela que les guerres, les haines, perdureront, car tant qu'il y aura des " saints" de cette nature, nous perdons le sens de la vie et de son humanité en restant bercés  d' illusions.

Les saints ne parlent pas d'eux-même, ils agissent.

Leurs contraires n'agissent pas, ils parlent abondamment d'eux. 

Voyez celui-ci qui dit "avoir un regard d'innocence" et qui est fort intolérant dans chaque parole prononcée et entendue au point d'éjecter son prochain car il est dérangé ! Est-ce l'innocence de l'âme dans la perception qu'il a de l'innocence ? Non ! c'est un individualisme prenant le chemin de la Maya plutôt que de l'élévation, car l'innocent ne se dit pas innocent, il n' a rien à prouver de lui-même.

Par l'illusion qu'il a de son regard d'innocence, il aggrave le mal, lui fait la guerre dans l'illusion de le combattre mais jamais ne l'accompagne pour le transformer ni le rédimer. 

Voyez celui-là qui voit, constate et a la réponse d'une situation donnée,  laquelle réponse est sans quiproquo. Ce qu'il constate lui fait mal soit la naissance d'une compassion,  la réponse aussi qui est la vérification de la situation.  Pour ne plus subir cette douleur de l'âme, celui qui a constaté abreuve l'autre d'insanités reléguant sa compassion à une critique non fondée qui détruit son sentiment de compassion . Est-il un saint en cela ?

Voyez encore celui-là qui pour justifier de sa "sainteté" argue que la compassion de l'autre est une culpabilité ressentie en soi avant l'agir.  Nous entendons cela souvent. Le jugement de celui qui attribue la culpabilté à l'action de l'amour détruit cette part de lui-même qui veut que l'amour soit attesté, et simultanément diminue le vouloir dans l'amour que  l'action a dirigé et prise en soi. Tout acte d'amour ne comporte jamais de culpabilité. Quelles étranges interprétation et perception de l'aide d'autrui quand il est ainsi déshabillé de son origine !

Des exemples comme ceux-ci vous en trouverez beaucoup à la condition de vous réfléchir vous-même. 

Les saints se disant tels dans leurs propos, le laissant penser, sont les leurres puissants d'un temps à la dérive. Leur tâche consiste à faire croire que le mal est le bien et non un bien en devenir.  C'est une inversion de la pensée en celle-ci dans la mission de l'humanité. La gravité de tels faits doit être reprise devant ces natures sans sainteté, ce n'est cependant pas sans drame car leurs individualités tellement orientées vers le croire d'une telle sainteté est l'ouvertrure d'une guerre allant vers tous et chacun.

Les pensées de cette nature sont des pensées détrônées de l'esprit. Leur archétype primordial montre sa tristesse et voit son contraire se mouvoir.

L'individualité est devenue si puissante ( elle devait être ) qu'elle a, à cette heure de l'évolution, engendré son contraire.

Et ces saints étranges voulant déstabiliser  l'être et le  monde ont un visage charmant, de suaves paroles, de beaux arguments, que nul ne peut y lire la perversion à l'oeuvre lorsqu'allant frapper à de nombreuses portes pour se clamer pur, ils reçoivent l'assentiment des doubles heureux d'eux-mêmes. 

BL

Les "saints" de notre temps

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020576769

Avez-vous rencontré  les saints de notre temps ?

Ils sont partout, parlant d'eux en termes élogieux, sont ceci, ne sont surtout pas cela, merveilleux en tout, sans défauts, sans colère, sans orientation malveillante, sans jamais aucune manipulations, ils sont ce qu'ils sont, incroyable en leur pensée persuadée d'être de ce monde la plus grande perfection. Ils sont incapables de faire du mal disent-ils, ne tueraient pas même une mouche puis voyant une mouche passer, l'écrasent. Leurs bouches vomissent leur perfection.

Ils sacrifient l'alentour composé de tout, d'hommes et d'Hommes, de fourmis malheureuses, pour être l'unique en leur merveilleux agissements. Partout je les rencontre, pleurant sur mes imperfections ou mes perfections !

Ils se parent de tant de qualités que le monde ne comprend pas pourquoi il va encore si mal, n'ayant que peu changé sa face, laissant grandir l'ombre rampante.

Grand mal de cette époque, leur nombre croît comme croît la mauvaise herbe. Ils sont.

Entendez leur verbe qui ne sont que des mots d'épines blessant tout ce qui ne leur ressemble pas ; tout ce qui ne leur convient pas. Pourquoi se chahutent-ils puisque si semblables ?

Ah ! Les saints de notre temps ! Ils sont si riches de perfection que le fleuve de mes larmes, jamais, ne lavera le monde de cette excellence falsifiée.

Suis-je émerveillée de rencontrer tant de gens parfaits ? Non ! Juste étonnée !

BLJ

https://www.boutiquesdemusees.fr/fr/chefs-d-oeuvre-des-musees/l-orgueil-albrecht-altdorfer/18905.html

Au détour de nos chemins

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Il y a au détour de nos chemins des êtres infâmes ayant l'apparence du bien et s'étant chargé de la connaissance pour mieux en jouer et avilir, tout en se gaussant d'une merveilleuse perf'ection inexistante. Ils ont face de serpent.

Si point  ils ne sont reconnus, comment ferez-vous lorsque l'heure viendra de LE reconnaître.

BLJ

Traduction informatique spontanée ou interprétation

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Odilon Redon

J'ai souvent constaté que les traductions informatiques  masquaient le sens réel d'un écrit ou que l'interprétation individuelle selon la nature astrale de l'âme falsifiait le sens réel donné.

Lors de traductions spontanées de textes d'autres, ayant moi-même commenté, il m'a été dit que je n'en avais pas compris le sens, ce que j'admets pleinement, les traductions Google ou d'autres logiciels laissant beaucoup de hasards d'interprétation.

Je me souviens que lorsque, jeunes étudiants, nous étions en classe de  lettres, étudiant un poème, il y avait autant d'interprétations que d'avis d'élèves donnés, ce que notre professeur validait, ayant lui-même sa propre perception du poème.

Cependant en tant que poète, un sens précis est donné à chaque écrit dans le jeu des métaphores.

Comme en musique, c'est le leitmotiv qui en donne le sens, c'est à dire en poésie, des mots revenants dans l'écriture lorsqu'ils doivent être perçus par le lecteur.

BLJ

de Jean-Léon Gérôme

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