Béatrice Lukomski-Joly


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ENIGME OU LA MARCHE DU TEMPS

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo http://onditmedievalpasmoyenageux.fr/france-culture-et-les-vitraux-...

 

Je rêve d'un tableau pareil à un vitrail,

N'aime que la sensibilité des rosaces,

Pas à pas, aime la rose des charpentiers,

Votre songe quand perce l'artisan verrier,

Poésie, Ô, tristesse qui, tous, nous enlace !

Gentes, flânerez-vous à nos funérailles ?

 

Ce n'est rien qu'une cathédrale de dentelle,

N'est certes pas une abbatiale, hélas !

Pas même une abbaye forte de moniales

De tant d'âmes en son temple collégial

La nuit des hivers longs des époques d'audace !

Poésie sera le linceul de nos autels.

 

C'est une simple verrière bravant le temps,

De la nuit perdue, la lune noire guidée,

La lumière franchit le cristal ceint d'étain,

Pauvreté du fer contre l'étain des voûtains !

Sans ennui, ils ont écrit l'histoire jaspée,

Valeur éternelle que rien n'éteindra plus des ans.

 

Vous taillez un lierre sur un morceau de mur,

Vous sculptez une gargouille dans la toile sur une tour,

Gaussez-vous d'un rire contre Quasimodo*,

Fiers d' Esméralda* que défend Hugo

De tant de sources vives pour les fous du jour !

Vous dansez pour Phébus* qui dévoile son armure.

 

L'orgueil n'avait que la pupille de Frolo*,

N'a jamais aimé son héroïne défunte,

Pas que je sache des pages lues par milliers

De "L'homme qui rit"* aux "Misérables"* souliers,

Limite sans apogée d'un âge d'étreinte !

Gentes ! Fantine* est repartie au tombeau.

 

Vous dormez sous le porche, proche du transept,

Avez cru en vos sainteté sans couronnes,

Censurés par le clergé noir lors nos Noëls;

Mon âme a pleuré, peinée, avec Michaël.

Aurore, Ô mon âme absolue et polychrome,

Flamboyante, brûlant tel le feu des adeptes.

 

Vous taillez un lierre sur une sombre grotte,

Vous sculptez une gargouille dans la toile sur une tour,

Cachez dans la rondeur de l'abside, le saint,

Derrière les vitraux vous masquez le dédain,

L'effronterie étourdie qui rien ne secourt.

Souverain ! l'êtes-vous ? Et triste, Valjean* sanglote.

 

Compagnon ne taillera plus jamais la pierre,

Vous ne la sonderez plus avec le compas,

Protège les poètes et les ménestrels,

Bâté des pas de géant qu'a fait l'Eternel,

Vos songes nantis sur le parvis du trépas,

Colères floues, pour toujours, être  relié à la terre.

 

Contre les joues des nations humbles qui pleurent,

Les notables gravent le malheur pour la terre,

Membres meurtris, ils héritent de l'excellence,

Laissant aux cathédrales le gain de l'absence,

Admettre enfin que Dieu n'est que votre Ange salutaire

Que vos mépris cachent aux pensées et à leur valeur.

 

Vous cheminez vers le vide, heureux du silence,

Êtes glacés quand houle frappe nos oreilles

Attaquées par le bruit que font les assemblées,

Par le chaos des gains au banc des accusés,

Les gouvernements sourds aux voeux du soleil !

Artiste quand l'âme parle de somnolence !

 

Alors, vient, à grandes foulées, la noirceur

Que le ciel bleu accorde aux multitudes sombres.

Vous dormez encore, l'inconscience vaste,

Êtes fardés de nonchalance quand néfaste,

L'attaquant, de l'ouest saisit les rênes d'ombre.

C'est prononcé pour être entendu à cette heure.

 

 

* "L'homme qui rit" et "Les Misérables"  oeuvres de Victor Hugo

 

Le venin et la liberté

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_d%C3%A9livrant_Ang%C3%A9lique

 

Cette ombre rampante, l’avez-vous vue ?

Large et vaste, cernant vos libertés nues

qui n’ont rien demandé en privation lourde,

pourtant acceptée pour une pensée sourde.

 

Qu’avez-vous craint de pertes pour ce choix

qui n’a rien nourri ni abreuvé dans vos peu de foi,

rien offert des attentes espérées en la vérité,

et voilà votre jour qui s’éteint sans charité.

 

Auriez-vous vu un serpent glisser sous vos reins,

que vous auriez été pis effrayé en son sein ;

mais invisible, sans dire son nom néfaste,

votre sens de la majesté, il a piqué faste.

 

Vous n’avez rien vu, moins compris, et triste

êtes-vous, étouffant votre repentir autiste,

ayant tout perdu de votre identité pour un verre

qui vide plie chacun dans l'affolement offert.

 

Avez-vous pensé que votre corps était seul habit,

et que votre esprit a hurlé ce qui jaillit endormi ?

L’âme assoupie a pleuré, étant reniée à son tour,

chevauchant l’amertume des avenirs déjà lourds ?

 

https://www.pinterest.fr/pin/157274211965447086/

 

Pesant le poids de la dette que rachèteront les doux,

Ployez face à chaque être de prudence pour ce coût,

car la terre n’est pas ce monde mort, un être figé,

que vous aurez puni pour un venin cupide arrosé.

 

Arild Rosenkrantz 

https://galerie-drylewicz.com/artists/46-arild-rosenkrantz/

Il était une fois un père et ses deux filles

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Il était une fois un père qui avait deux filles.

La première avait tout eu et n’avait manqué de rien.

La seconde n’avait pas connu son père avant d’avoir sept ans, reniée dès la conception.

Le père avait tenté de faire mea-culpa en venant partager les jours de sa seconde tout en voulant à deux reprises repartir car la culpabilité lui était trop lourde et que, ne pas regarder sa culpabilité est plus confortable que de l’avoir sous le regard.

Elle avait aussi un coût que nul n’avait demandé au père mais que le père avait accordé puisque revenant pour connaître ce bel enfant, disant qu’il continuait à donner à sa toute première, ce qui était fort normal. Il avait coupé la poire de la faim et de la soif en deux tout en ne manquant de rien et ne revalorisant  jamais la petite somme sur le coût de la vie, car il avait reçu d’un anonyme dont il ne voulut jamais dire le nom la coquette somme de… le dirais-je ?

Un jour d’études que faisait la seconde, celle-ci osa demander à ce père qu’elle chérissait une aide financière de sept-mille euros pour se nourrir, palier aux besoins de première nécéssité et de ses études pour deux années, ce qu’il lui accorda moyennant un remboursement à tempérament, mais sonnant et trébuchant chaque mois. Il en avait informé son notaire. 

La seconde remboursait à l’allure de ce qu’elle pouvait.

Un jour, une femme dit au père : « Peut-être pourrais-tu alléger la dette car… »

Elle n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que le père répondit calmement mais surpris :

« Non ! Car ce serait priver ma première fille de ce qu’il lui revient pour moitié. »

La femme marchant à ses côtés se tut. Elle savait cet homme capable d’entrer dans de vives colères dangereuses. N’avait-il pas tenté d’étrangler son épouse, mère de sa première fille, lors d’une de ces colères, cause de leur divorce ? Aussi la personne l’accompagnant n’avait rien dit ne voulant jamais provoquer une telle colère chez cet homme. Il était homme avec lequel la diplomatie et la démagogie étaient des règles incontournables. Ne jamais se heurter pour ne pas recevoir une fin de non-recevoir ou un « Va-t’en ! » de tout ce qu’il ne supportait pas.

Ce que la dame, accompagnant les pas du père, avait voulu dire était « Car…vous n’avez pas élevé votre seconde pendant sept ans ni aidé à sa venue ni à sa naissance, huit ans sans que ce petit poussin d’amour comme il l'appelait désormais n’ait reçu la moindre attention ni amour de votre part, alors que votre première n’a manqué de rien. "

Comment alors insister à réclamer ce qui lui était normalement du si il avait été là dans ses besoins vitaux ? Cela, elle ne lui avait pas dit.

Elle le remboursait, lui, son compte en banque plein, jouant au pauvre comme il aimait le faire depuis qu’un huissier était venu frapper à sa porte, prévenu de la date du passage et ayant tout caché avant pour ne rien perdre de sa richesse.

La première née l'avait abandonné, lasse de ses agissements, ayant probbalement appris la tentative d'étranglemnt sur sa mère ce que l'histoire ne dit pas. Il ne la revit jamais. Aussi se reporta-t-il sur sa seconde née, lui disant que par amour il irait vivre auprès d'elle dans un ehpad demandant de l'aider dans son vieillir sans jamais dire ce qu'il lui demanderait de financer, ayant bloqué devant le notaire et sa banque ses comptes jusqu'à son décès. Or, elle n'était toujours pas reconnu comme fille du père. 

La seconde fille souffrait du manque étant dans le besoin alors que lui, regardait ses comptes, fier de leurs chiffres.

Un homme avait dit un jour lointain dans le passé au père : " Ami, tu ne manqueras jamais d'argent dans la vie."

Il s'était assis confortablement sur cette belle phrase pour ne jamais manquer de rien tout en laissant sa seconde fille manquer.

L'argent, merveilleux outil de Méphistophélès, avait encore de beaux jours devant lui.

Il y a parfois des hommes plus rusés que les renards. Ce n'est pas Esope* qui le démentira.

https://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/%C3%89sope/173166

 

 

Le préfixe Ante ( avant ) n'est pas synonyme du préfixe Anti (contre) pour Anti-Christ et non Anté Christ

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Un préfixe qui m'a toujours beaucoup fâchée dans "Anté Christ" et que j'ai combattu de ma plume dans beaucoup de mes textes. Parfois la correction automatique m'impose  "Anté" que j'écris "Anti" et que le correcteur refuse en corrigeant avec anté, mais non !  peut-être en ai-je laissé passer. Honte à moi si cela fut le cas, par manque de vigilance dans ces traductions informatisées qui nous soumettent à leur volonté artificielle. .

Mais...

L'AntiChrist n'est pas l' anté Christ et ne le sera jamais.

Anté veut dire AVANT, comment alors la langue française s'est-elle donnée le droit péremptoire et mensonger d'imposer Anté Christ pour antiChrist alors que c'est AntiChrist pour définir l'ennemi du Christ qui n'était pas avant le Christ, ou Logos. Nous avons même supprimé la majsucule de Christ dans le mot ! Comment ? Quoi ? Comment avons-nous pu ? Et pu l'accepter , pu vivre avec ce mot tronqué ou plutôt en un dieu tronqué même par des penseurs spiritualiste ou traducteurs ?

Seule la langue française fait - j'ai envie de dire sciemment inconscient ou sciemment ordonné par ??? -cette monumentale erreur conduisant l'antiChrist avant le Logos. Toutes les autres langues écrivent bien antichrist pour Soradt - le diable - et ses légions. Quoi que toutes les autres langues ont aussi supprimé la majuscule de Christ sans s'en apercevoir ! La majuscule n'est pas un superflu, elle est  symbole pensée de la divinité, du Dieu créateur.

Mais aucune langue ne peut le déceler dans les traductions automatique écrivant bien Anti-Christ dans les traductions. Quant à ceux qui apprennent la langue française, leur dit-on que ANTE signifie  AVANT et non ANTI ?

Pour moi la solution est simple afin de corriger cette erreur belliqueuse en non existence du Logos Premier, Vie, Vérité et Chemin, c'est de non plus écrire anté  christ mais ANTI - CHRIST, avec un trait d'union pour que chacun y prête attention et rétablisse la Vérité.

Je suis lasse de lire Anté - au lieu d'Anti lorsque nous parlons de Soradt. Car c'est lui qui est invoqué dans Anté. Cela lui donne une "belle place" dans la langue française et les peuples francophones. Et nous comprenons mieux pourquoi R Steiner disait de la langue française qu'elle était déjà une langue morte tout comme le latin et le grec. Nous y avons contribué avec de telles transformations radicales de la langue avec un banal préfixe. Et nous nous étonnons que la France n'ait pas évolué ou si peu en Anthroposophie. Avec un tel préfixe dévoyé nous avons donné vie aux forces contraires. La politique, jusqu'à sa diplomatie et sa démagogie, en témoignent lorsque nous savons lire dans les évènements depuis que l'Anti a été transformé en Anté, c'est à dire depuis des siècles... Peu-être depuis Philippe le Bel et Clément V, je ne sais pas. Mais ce mot tronqué a la vie dure car établi , mais pour moi qui lutte contre cet anté, ce n'est pas irrémédiable si chacun, utilisant ce mot car il n'est que mot  attribut  et non Nom, en prenait conscience. OUI , CONSCIENCE.

Si nous avions conscience de ce qui est Anté - AVANT - nous parlerions et évoquerions le  Père et non de l'antiChrist en Soradt et ses cohortes . Car : "Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité."Evangile de Jean. A aucun moment il ne nous est dit que l'AntiChrist précède le Fils !!! Colère ! Or c'est ce que nous faisons chaque fois que nous disons anté Christ pour anti Christ parlant de Son ennemi majeur, ennemi de l'humanité.  Honte à nos entendements et nos consciences envers le Soi-Esprit. 

Se souvenir de ce qu'a dit R Steiner à propos de la langue et du mot : toute langue a son Esprit (Esprit de la langue ) et aussi CHAQUE MOT possède le sien propre ( Esprit du mot ). Faut-il être poète pour le percevoir et vérifier la parole de R Steiner ? Conscience de poète-spritualiste.

J'interpelle donc à nouveau. Et, j'aimerais voir la Vérité pour le Chemin et la Vie reprendre sa place avec Anti et non plus Anté.

 

Je ne suis qu'un petit poéte qui n'a rien voulu être sinon ÊTRE car JE SUIS. Entendez !

BLJ

Lorsque nous avons compris, perçu, pris en soi le début de l'Evangile de Saint Jean, nous ne pouvons plus dire ni écrire Avant le christ dans ante ( ou anté ) le Christ. EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN

01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

02 Il était au commencement auprès de Dieu. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.

04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;

05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

Connaissance et forces du coeur

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Il y a des gens farcis de connaissances et au grand hélas, sans une once de cœur fécondé. Ils nous parlent de la vie de l'Esprit comme ils nous parlent d'une recette de cuisine, incluant chaque détail ou ingrédient, mais jamais nous ne voyons leurs forces du cœur déployées car elles sont simplement inexistantes. Ils en parlent, savent en parler avec brio tel un rhéteur ou un sophiste, mais ignorent ce qu'elles sont.

Ceux-là se voilent la face en permanence laissant libre cours à Az et Ahriman en leur âme n'atteignant pas la hauteur de l'Esprit, laissant la dualité-une en eux sans atteindre la trinité.

BLJ

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