Béatrice Lukomski-Joly


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Le préfixe Ante ( avant ) n'est pas synonyme du préfixe Anti (contre) pour Anti-Christ et non Anté Christ

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Un préfixe qui m'a toujours beaucoup fâchée dans "Anté Christ" et que j'ai combattu de ma plume dans beaucoup de mes textes. Parfois la correction automatique m'impose  "Anté" que j'écris "Anti" et que le correcteur refuse en corrigeant avec anté, mais non !  peut-être en ai-je laissé passer. Honte à moi si cela fut le cas, par manque de vigilance dans ces traductions informatisées qui nous soumettent à leur volonté artificielle. .

Mais...

L'AntiChrist n'est pas l' anté Christ et ne le sera jamais.

Anté veut dire AVANT, comment alors la langue française s'est-elle donnée le droit péremptoire et mensonger d'imposer Anté Christ pour antiChrist alors que c'est AntiChrist pour définir l'ennemi du Christ qui n'était pas avant le Christ, ou Logos. Nous avons même supprimé la majsucule de Christ dans le mot ! Comment ? Quoi ? Comment avons-nous pu ? Et pu l'accepter , pu vivre avec ce mot tronqué ou plutôt en un dieu tronqué même par des penseurs spiritualiste ou traducteurs ?

Seule la langue française fait - j'ai envie de dire sciemment inconscient ou sciemment ordonné par ??? -cette monumentale erreur conduisant l'antiChrist avant le Logos. Toutes les autres langues écrivent bien antichrist pour Soradt - le diable - et ses légions. Quoi que toutes les autres langues ont aussi supprimé la majuscule de Christ sans s'en apercevoir ! La majuscule n'est pas un superflu, elle est  symbole pensée de la divinité, du Dieu créateur.

Mais aucune langue ne peut le déceler dans les traductions automatique écrivant bien Anti-Christ dans les traductions. Quant à ceux qui apprennent la langue française, leur dit-on que ANTE signifie  AVANT et non ANTI ?

Pour moi la solution est simple afin de corriger cette erreur belliqueuse en non existence du Logos Premier, Vie, Vérité et Chemin, c'est de non plus écrire anté  christ mais ANTI - CHRIST, avec un trait d'union pour que chacun y prête attention et rétablisse la Vérité.

Je suis lasse de lire Anté - au lieu d'Anti lorsque nous parlons de Soradt. Car c'est lui qui est invoqué dans Anté. Cela lui donne une "belle place" dans la langue française et les peuples francophones. Et nous comprenons mieux pourquoi R Steiner disait de la langue française qu'elle était déjà une langue morte tout comme le latin et le grec. Nous y avons contribué avec de telles transformations radicales de la langue avec un banal préfixe. Et nous nous étonnons que la France n'ait pas évolué ou si peu en Anthroposophie. Avec un tel préfixe dévoyé nous avons donné vie aux forces contraires. La politique, jusqu'à sa diplomatie et sa démagogie, en témoignent lorsque nous savons lire dans les évènements depuis que l'Anti a été transformé en Anté, c'est à dire depuis des siècles... Peu-être depuis Philippe le Bel et Clément V, je ne sais pas. Mais ce mot tronqué a la vie dure car établi , mais pour moi qui lutte contre cet anté, ce n'est pas irrémédiable si chacun, utilisant ce mot car il n'est que mot  attribut  et non Nom, en prenait conscience. OUI , CONSCIENCE.

Si nous avions conscience de ce qui est Anté - AVANT - nous parlerions et évoquerions le  Père et non de l'antiChrist en Soradt et ses cohortes . Car : "Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité."Evangile de Jean. A aucun moment il ne nous est dit que l'AntiChrist précède le Fils !!! Colère ! Or c'est ce que nous faisons chaque fois que nous disons anté Christ pour anti Christ parlant de Son ennemi majeur, ennemi de l'humanité.  Honte à nos entendements et nos consciences envers le Soi-Esprit. 

Se souvenir de ce qu'a dit R Steiner à propos de la langue et du mot : toute langue a son Esprit (Esprit de la langue ) et aussi CHAQUE MOT possède le sien propre ( Esprit du mot ). Faut-il être poète pour le percevoir et vérifier la parole de R Steiner ? Conscience de poète-spritualiste.

J'interpelle donc à nouveau. Et, j'aimerais voir la Vérité pour le Chemin et la Vie reprendre sa place avec Anti et non plus Anté.

 

Je ne suis qu'un petit poéte qui n'a rien voulu être sinon ÊTRE car JE SUIS. Entendez !

BLJ

Lorsque nous avons compris, perçu, pris en soi le début de l'Evangile de Saint Jean, nous ne pouvons plus dire ni écrire Avant le christ dans ante ( ou anté ) le Christ. EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN

01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

02 Il était au commencement auprès de Dieu. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.

04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;

05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

C'est un beau jour, m'a dit la lune

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

photo du site : http://www.neobienetre.fr/pleine-lune-27-juillet-2018-eclipse-lunaire-rare-sadresse-a-nos-emotions/

 

C'est un beau jour pour mourir m'a dit la lune.

C'est un beau jour pour partir, m'a raconté la lune.

C'est une belle nuit fracassée de fragilité m'ont dit les oiseaux,

Les oiseaux et les bourgeons, les oiseaux et les ruisseaux.

 

Les rochers mauves de l'astre bleu-nuit des roseaux,

M'ont dit que sous la pierre de lune, la fragilité est un berceau.

Les chants des étoiles qui s'éteignent au clair des arbrisseaux

M'ont raconté les vaisseaux qui se cachent sous le boisseau.

 

C'est un beau jour pour mourir le vendredi qui ensemence.

C'est une belle lune pour manteau des danses qui s'élancent,

M'ont dit la nuit des lunes pleines et rousses des vents gélés,

Et encore les soleils éteints sous le froid de l'hiver inachevé.

 

C'est un cri sous l'oublié sacrifice m'a dit la lune.

C'est un espoir tranchant sous une lance m'a dit la lune.

Ne viendras-tu pas t'abriter sous la robe de mes lueurs

M'a dit la lune, ce matin, au réveil des gens en pleurs ?

 

Je t'attends, ma dit le bel astre dans le ciel ;

Je t'attends et te noie de fortes ondées qu'envoie Ariel,

M'a raconté le regard des robes blanches sans pareil ! agonir !

Et au firmament de la Dame bleue, m'ont dit, je caresse ton mourir.

 

J'ai vu danser mon père dans les étoiles, abrité d'écume ;

J'ai entendu son chant venu des sphères agitées par sa plume.

Il m'a dit d'entendre le chant des lunes qui pleurent

Et d'écouter le beau mourir qui advient à la belle heure.

 

C'est un beau jour, a-t-il dit, pour la rose et son autel ;

Je t'attends, et tu ne m'entends pas venir de rituels

Qu'à la passion des fruits tu ne cueuilles que les germes,

Et qu'à sa beauté tu envies le bel écrin sans créer le diadème !

 

C'est un beau jour pour mourir m'a dit la lune.

C'est un beau jour pour partir, m'a raconté la lagune.

C'est une belle nuit fracassée de fragilité m'ont dit les oiseaux,

Les oiseaux et les bourgeons, les oiseaux et les ruisseaux.

 

Les eaux ruisselantes sous le fracas des colères de l'éclipse

M'ont dit toute l'impuissance de mes voeux à la nuit qui s'éclipse.

La lune m'a dit " Pourquoi pleures-tu le mort qui vit ? "

Et encore " Pourquoi gémis-tu l'absence de l'amour qui ici gît ?" 

 

Ne vois-tu pas qu'il y a homme et Homme ?  m'a dit la lune.

Qu'as-tu à pleurer les faux amours qui de toi refusent la fortune ?

N'est-ce pas la nuit des aveux qui se font aujourd'hui torture ?

Et à la torture crée l'infortune aux temps sourds des boutures ? 

 

Mourir de plaintes à la belle coupe déversée de semences

M'a raconté l'astre des nuits  aux plaies des âmes d'apparence.

N'est-ce pas là la nuit faite pour le deuil d'abondance ?

C'est une nuit pour mourir d'espoirs sans redondance.

 

Boiras-tu jusqu'à la lie le vin des baisers sans amour ? 

Et préfèreras-tu le pain du mensonge au pain du grain lourd ?

C'est la nuit pour partir dignement, m'a dit la lune et ses brumes.

C'est la nuit des ténèbres avant le beau soleil, m'a dit sa plume.

 

Les dolmens posés sur les champs m'ont raconté le passé.

Mon père regardait  la couleur des souvenirs  trépassés.

Vois tes fils au grand malheur ! et ton amant aux grandes faiblesses !

M'a dit la lune, et le Père à mon père désarmé d'anciennes liesses.

 

C'est un beau jour pour mourir m'a dit la lune.

C'est un beau jour pour partir, m'a raconté la lune.

C'est une belle nuit fracassée de fragilité m'ont dit les oiseaux,

Les oiseaux et les bourgeons, les oiseaux et les ruisseaux.

 

C'est un beau jour pour espérer,  m'a dit la lune.

C'est un beau jour pour caresser le pauvre m'a dit la lune.

C'est une belle nuit d'Amour donnée de certitude m'a dit la lance ;

La lune  a offert le soleil et du soleil est né l'oiseau qui danse.

 

Le mépris

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Le mépris est  la forme active du début de la haine. Elle  le contient  et le manipule dans la conscience de ne pas aimer.

Nombreux sont ceux qui méprisent  un seul individu en pensant qu'ils aiment autrui. Toujours prendre garde aux déguisements de la parole, des expressions du visage, des non-comportements.

Ne méprise pas celui qui s'est retiré d'une relation  toxique ; dans cet unique cas, c'est une protection consciente de soi. Se retirer n'est pas mépriser. C'est se protéger. 

Gardez prudence lorsque celui qui méprise dira qu'il s'est protégé, car il aura pris l'habit du mensonge. Les deux ont  l'habit du silence. Seul le silence dans une relation qui dure est  la forme du mépris.

BLJ

Bis !

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J'ai souvent vu  des hommes d'Esprit enseigner moyennant une somme d'argent fixée et incontournable, souvent fort élevée.

Pourquoi ? Est-ce que l'Esprit du Monde a enseigné moyennant le métal ? Non !

Cet état de fait me fait toujours le plus grand mal, c'est une souffrance.

BL

Le cercueil plein

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"Les corbeaux" Vincent van Gogh

 

Une harpie se dit douce complice.

On voulait bien y croire, la croire.

Elle y mettait du cœur, du devoir,

du cœur dans le méfait, la malice.

 

Tous ignoraient sa face cachée,

tuant l’amie et la trépassée,

d’un pic d’ aiguille en plume noire,

à la main un massif étouffoir.

 

Le mot offensant, le cercueil plein,

obstinément blessant, vraiment plein,

la rage gommait son trait chiffon

pour exprimer sa bonté sans fond.

 

Elle dit qu’elle pleurait, la larme

à l’âme dévastée, telle une arme,

tourbière dans la baie assassine,

sainte à enlaidir dans la bruine.

 

Méfiez-vous toujours des complices

qui de jalousie tuent de malice

amis, frères, mères, moines, sœurs

pour leur grand fol orgueil oppresseur.

 

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