Béatrice Lukomski-Joly


Ma page Facebook Ma page Facebook

Doux amis

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Doux amis qui êtes en chemin,

commencez à vivre de pauvreté

car de richesse vous êtes vêtus,

car d’opulence vous avez vécu.

 

Tendres frères qui êtes à mon cœur

fidélité et témérité, d’Orient le labeur,

voyez le Soleil qui se lève

dans l’affliction intime, l’Amour qui élève.

 

Qui de Son aether voit nos âmes

en nos esprits qu’Il élève en Sa flamme,

et qui de Son essence éloigne les ténèbres

prenant en nous la foi qu’Il célèbre.

 

Doux amis venus d’autrefois et de nos jours

que nous embrassons de passion toujours,

passez la peur des jours frileux

en élevant la belle chaleur du feu.

 

Car en Sa lumière reçue en nous, en Soi,

sommes-nous de sagesse à Sa loi

qu’Il adombre de Sa vertu reconnue

pour être le seul regard en nous vécu.

 

Veillez, laissant vos biens derrière vous

pour cette récolte déjà venue ; pliez genou.

Adorez, aimez, la lumière en la nuit

nuit qui n’a qu’un temps donné et déjà fuit.

 

Prenez le bâton de pèlerin et Sa lance dorée,

ruisselant en nos corps, reconnaissant Ses foulées

qui ont tant arpenté Son sol fleuri

ayant tant aimé nos visages guéris.

 

Sans tarder sur le sentier qu’Il trace,

laissez tout l’inutile tomber pour Sa grâce

pensant à nos frères sans opulence

souffrant la peine et l’indigence.

 

Jetez le foulard hermès pour prendre d’Hermès

la croix qu’il a vu, la voyant promesse,

belle et sensible, levant Son jour

que Michel affirme pour cet Amour.

 

Videz vos besaces lourdes de trop d’excès

car de Sa vie point ne voyez-vous les versets

psalmodiant Sa vérité en nos libertés

que Cosmos engendre de nos volontés.

 

Que conscience soit le fardeau attendu

et qu’Amour soit la sève versée voulue,

pour qu’ensemble, nourris de Son Verbe

nous allions sereins dans Sa fertilité superbe.

 

Discours entre la Conscience et le Soi -Propos sur la foi -

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

tableau Candice Wang

Discours entre la Conscience et le Soi

Propos sur la foi

 

Le Soi

Il y a quelques jours tu me parlais de la foi. Nous avons amorcé ce merveilleux sujet et avions décidé d’y revenir.

La Conscience

Oui ! Et tu as terminé par ces mots : «  Si peu de foi ! »

Le Soi

Je t’ai vue dormir depuis ces mots. Nous avons, ensemble, baigné nos habits dans la mer sublime des étoiles. Nous avons vu naître l’une d’entre elles. Une prise de conscience est une étoile qui s’allume dans l’immensité du ciel. Elle s’imprime en nos habits célestes et couronne notre tête d’un très fin fil d’or les ordonnant avec sagesse.

La Conscience

Ta couronne est belle. Une prise de conscience est une étoile qui s’allume dans l’immensité du ciel, dis-tu, mais est-ce que toutes les étoiles sont des prises de conscience car nous savons qu’elles existent depuis la nuit des temps, soit au premier jour du jour.

Le Soi

C’est cela. Elles sont la Conscience du Père créateur. Elles sont donc bien Conscience. C’est parce que je suis née de toi lors du premier jour après la nuit que nous devenons conscience de la Conscience.

La Conscience

Il ne faut, bien sûr, pas confondre conscience et Conscience. La première est, pour exemple, la conscience de soi lorsque notre corps, instrument de la Conscience, aurait faim car il a épuisé ses apports pour le nourrir et entretenir sa vie en ses forces qu’énergie maintient. Cette conscience là n’est pas Conscience ; elle est comportementale par nécessité. Cette conscience n’est pas Conscience, j’insiste, bien que beaucoup la nomme conscience de soi. Ils se leurrent. C’est une illusion de soi.

Le Soi

Nous parlerons de la Conscience une autre fois, si tu veux bien, car nous avons décidé de nous entretenir, aujourd’hui, de la foi, et bien qu’entrant dans le champ de la Conscience, nous devons avancer avec méthode ce qui s’appelle un processus de conscience. Car tout est processus.

La Conscience.

Je me réjouis. La foi est ce qui m’anime comme l’aliment anime le corps physique, bien que l’une soit spirituelle et l’autre matériel. Allons lui rendre visite car elle est Sujet vivifiant en mon Temple ! Tu la connais déjà, sinon tu ne pourrais pas porter le doux nom de Soi en moi, et nous ne pourrions pas nous entretenir de cette appartenance qui nous unit l’un dans l’autre.

Le Soi

Je la connais, effectivement, car vue, elle est de l’amour animé, de l’amour incarné, de l’amour pris en soi, de l’amour redonné, de l’amour sacrifice, de l’amour visible en Soi ayant pris la forme d’une rose rayonnante élargissant son être jusqu’au confins de la séraphique voie contemplant le Père. Elle est, vue, une étincelle devenant flamme, transformant la roseraie bleue en une roseraie rouge pour n’être plus qu’une unique rose devenue jaune, c’est à dire lumière blanche consumant l’âme en sa trinité pour être Esprit. Elle se revêt d’étincelles avant d’être flamme.

Dis-moi ! Raconte son chemin avant qu’elle ne soit de l’amour devenu !

La Conscience

En ce qui me concerne, je suis née avec. Elle était là, bellement présente avant que je ne sois en cette vie. Pour d’autres, elle arrive au détour d’un geste, d’une prise de conscience. Elle m’a questionnée. Pourquoi suis-je née avec alors que d’autres la rencontrent plus tard en chemin et d’autres ne l’ont pas encore rencontrée les laissant telles des coquilles vides allant leur chemin pareils à des fantômes diaphanes éteints ? C’était bien une énigme qu’il me fallait penser pour en comprendre sa volonté, si volonté il y a, car elle me semblait être d’évidence et n’être pas née.

Je m’explique. Il m’était impensable que d’autres ne la connaissent pas comme je la connais puisqu’elle est moi. Je ne la rencontrais pas ailleurs et pourtant ces autres la reconnaissaient en moi comme s’ils la connaissaient. C’était bien là une énigme, non ? Ils disaient la voir en mes yeux. Elle est donc bien un Sujet que chacun peut voir comme nous voyons une fleur naître de son bourgeon. Elle habite chacun malgré qu'ils ne la perçoivent pas car elle préexiste en chacun. Il suffit d'éveiller ce bouton floral par la grâce de notre amour à sa terre.

Le Soi

Elle se voit dès lors qu’elle est animée montrant sa lumière car, elle est lumière. Elle est une rencontre.

La Conscience

Une rencontre ? Tu le dis justement. Elle est une rencontre. Si elle est une rencontre, alors, cela suppose que pour naître avec elle, elle était avant moi, déjà connue, déjà rencontrée, déjà vécue. Mais comment ? Nous naissons égaux et pourtant différents. Je l’avais donc rencontrée avant de naître pour qu’elle revienne avec moi dans ma différence. Ce ne peut être autrement. La reconnaissant en moi, je pouvais voir simultanément, dès mon plus jeune âge, sa cause et son origine. Je me voyais me mouvoir en d’autres époques, aimant mon prochain, le soignant, lui lavant les pieds quand la lèpre abîmait son corps. La foi était déjà de mon quotidien, largement incarnée. Ce n’était donc pas sa réelle origine puisqu’elle était déjà là à œuvrer. Il fallait qu’elle soit venue encore de plus loin.

 

Le Soi

L’as-tu vue cette origine ?

La Conscience

Oui ! J’ai vu... il y a deux mille ans. J’ai entendu une parole, un Verbe et je l’ai fait mien. Depuis, je marche avec le Verbe. Et le Verbe est ma foi. Ce qui est né, jamais ne s’éteint, jamais ne se perd. Disons-le aux hommes. Nous le ramenons avec Soi, d’où ta présence. C’est cela qui explique la différence entre les hommes malgré leur naissance égale dans la pureté retrouvée qui se transcendera ou se ternira selon les habits revêtus.

Le Soi

Je suis devenu.

Parle-moi des roses bleus, des roses rouges, de la rose lumière ! Ont-elles un rôle dans la foi ? Que t’ont-elles appris ?

La Conscience

Nous ne pouvons pas arriver à la rose-lumière sans avoir rencontré les roses rouges et avant, les roses bleues. Ce sont les roses bleues qui sont la source de la foi, laquelle engendre la volonté de prendre en soi les roses rouges et ensuite l’engendrer lumière, rose parmi les roses, elle, lumière non engendrée. Les roses bleues sont la vie des plaies ; les roses rouges sont la vie des souffrances, et la rose-lumière est celle qui unit en Soi les plaies et leurs souffrances pour nous en dévoiler l’Esprit. Elle épouse la terre et son univers. Elle dépasse nos têtes et nous aime tels que nous sommes, bons ou mauvais, imparfaits et en chemin. Elle nous auréole de son amour et nous fait créateur de son amour.

 

Le Soi

La foi serait donc le fruit de la connaissance vécue en toutes ces roses ?

La Conscience

Oui ! Elle l’est. C’est pour cela que nous ne pouvons plus la perdre quelque soit la vie vécue, et que nous naissons avec elle. Nous ne pouvons pas dessiner des roses rouges sur deux branches croisées, sans dessiner ses roses bleues et sa rose lumière.

Le Soi

Mais, dis-moi ! Et pour ceux qui n’ont pas vu ni compris ou n’ont pas été présents il y a deux mille ans ? Peuvent-ils voir les roses ?

La Conscience

Ce qui a été, est, sera, vit en permanence, jamais ne s’efface. C’est en cela que sa connaissance apporte la connaissance des roses, quelque soit la vie vécue. Il y a toujours un instant dans l' éternité qui nous les montre. Tu peux tout étudier, si tu n’as pas animé la connaissance d’amour à l’instant même de la connaissance, celle-ci ne te sert pas car elle ne soulève pas son voile et te laisse dans l’ombre de toi qui n’est pas Soi. Par elle et en elle, je suis la fleur naissant du minéral et je suis le minéral dans sa lumière. Je deviens aussi l’âme animale créée pour me soutenir. Je suis un, tous et tout. Tout chante et parle en moi dès que la foi a allumé sa lumière en sa rose qui n'a pas sa semblable.

Le Soi

Peux-tu me dire si la foi passe par des sentiments ?

La Conscience

Oui ! Elle le fait. À quoi te serviraient tes habits si le sentiment non transcendé ne t’apportait pas la foi par la connaissance de son état ? Ils ne te seraient pas utiles, or ils sont là, à ton service. Un jour, tu t’habilles de rouge, un autre de jaune, un autre de bleu, encore de blanc et d’autres couleurs plus ou moins transparentes, selon ton humeur. Lorsque tu as pitié d’un frère, ta robe est bleue comme la rose bleue et s’éclaire de la vie de l’amour parce que tu as beaucoup aimé si cette compassion a été le but d’un acte relevant la pitié. Certains se rebiffent à cette pensée, pensant que seule la connaissance apporte le fruit de la foi, cependant cela n’est pas juste car il faut des habits embellis passés par tant de sentiments transformés pour être l’amour et devenir sa rose-lumière dans sa connaissance. Lorsque tu aimes la laideur d’une plaie parce qu’elle suppure et que tu en voies sa beauté étincelante dans sa guérison à venir, ta rose est rouge. Quand tu as aimé la plaie et l’homme qui la porte, que tu as dit : «Elle est la mienne, je la porte avec toi, je la prends en moi », ta rose est lumière d’un jaune-blanc. Tu l’as connue trois fois et il est juste de la connaître trois fois. Car elle féconde les trois âmes pour son esprit. Je t’ai tout dit pour aujourd’hui. Allons voir notre étoile.

Le Soi

Allons visiter la rose lumière dans la foi. Aimons ! Je la vois. La foi est de l’Amour pur.

 

 

 

La Conscience et le Soi - Propos sur la pensée et la liberté -

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau personnel ; Rose aquarellée

Photo travaillée pour le besoin du texte

 

La Conscience et le Soi

Propos sur la pensée et la liberté

 

Le Soi

Bonjour Conscience ! Tu as beaucoup dormi ces derniers temps ! Pourquoi ce si long sommeil ?

La Conscience

Ne m’as-tu pas vue travailler dans la liberté de comprendre nos temps nouveaux qui semblent vouloir anéantir la liberté et pourtant la burine tel le sculpteur travaille sur un marbre brut ? C’est un labeur lent. Chaque coup de burin éclate une illusion et dévoile une forme naissante. Je n’ai donc pas dormi bien qu’il te semble que je fus absente. Nul ne prépare une union sans voir si les préparatifs du mariage sont ce que veut l’union. N’est-ce pas ? Je ne peux m’unir à toi si les préparatifs du mariage ne sont pas parfaits bien que laissant quelques faiblesses ; tu en conviens ?

Le Soi

Certes ! Si je veux ce mariage avec toi, c’est pour œuvrer plus haut en une union que nous voulons être le guide de l’Amour dans l’Amour. L’Amour ne pouvant pas ne pas être ni déraper, nous sommes obligés de nous dévoiler l’un à l’autre avant de nous réunir dans la transcendance de l’Amour. Il nous faut forger la flamme avant de forger notre être.

Parle-moi alors de la liberté dans l’Amour que tu as sculpté pour moi dans le sommeil qui ne dort pas ! Est-ce là ton anneau forgé dans le feu offert à notre Esprit ?

La Conscience

Les temps ne ressemblent pas à ce qui fut notre quotidien au point de nous être endormi, ensevelis d’habitudes néfastes à la conscience qui ne peut demeurer couchée au point de s’oublier. Il fallait bien que quelques évènements nous obligent à nous réveiller de cette immense torpeur épousée dans le confort.

mais, dis-moi avant de continuer  ! Tu dis qu'il nous faut forger la flamme avant de forger notre être. Ne serait-ce pas le contraire ? Que notre être forgé donne la flamme à l'Esprit forgé ?

Le Soi

Veux-tu bien cesser de marcher de long en large dans ta pièce, tu me donnes le tournis. C’est sans cesse pareil ! Tu penses tant qu’avant d’ordonner tes pensées, tu fais des pas et des pas en ta mansarde ; cela m’est brouillon et je ne vois pas clair en toi. Pose-toi !

A propos de la flamme, puisque tu me le demandes et que tu as fait ce chemin, préciser que les deux façons de voir la flamme sont justes. Car la flamme est un moyen dans la foi et la connaissance, et la flamme est aussi le but, l'achevé dans le Soi-Esprit. Puisqu'il te faut écrire, tu pourrais alors différencier en dessinant une majuscule à Flamme quand elle est le but achevé, et sans majuscule lorsqu'elle est le moyen. Qui peut compendre le moyen et l'achevé-but si il n'a pas mis la pensée en le corps de l'Esprit ? Peu de personnes !

La Conscience

Je te remercie pour cet éclairage. Mais, te fâcherais-tu ? Serais-tu agacé, me disant de cesser d'arpenter ma mansarde ?

Le Soi

J’ai besoin de voir.

La Conscience

Alors vois !

J’ai tant pensé la Liberté qu’il m’est apparu un fait d’importance. Nous croyons être libre chaque fois que nous faisons un choix. Nous pensons choisir en vertu des évènements extérieurs, mais assujettis à la pensée des autres qui n’est qu’un amalgame de pensées ressemblant davantage à des idées qu’à des pensées, nous nous égarons car nous ne voyons pas l’origine de leur pensée. Est-elle ce que je pense ou est-elle ce que l’extérieur pense en moi, en eux ? Cet extérieur est-il le fruit de l’homme inachevé ou de l’Esprit ? Qui agit en vérité en moi lorsque je décide pour moi ? Est-ce vraiment moi ou un tiers invisible dont j’ignore encore qui il est parce que je ne l’ai pas vu ni ne l’ai pensé ? Cela m’a beaucoup martelé l’esprit. Suis-je influençable ou suis-je vraiment libre ? La décision d’un acte n’est-il pas le fruit d’une pensée commune qui n’est pas moi et que je crois être moi parce qu’à mon entendement, elle est bonne sans que je ne sache vraiment si elle est vraiment bonne pour moi ? Ce sont toutes ces questions qui m’ont mené afin de préparer notre table à l’union.

Le Soi

La tâche est grande. Et, tu as fort raison de te questionner car comment pourrions-nous nous unir si tu m’attachais à une non-liberté ? Je serai ton prisonnier et l’Amour ne pourrait pas s’élever. Point de lumière ! L’ombre nous diviserait. La liberté n’est pas ombre. Elle ne supporte pas le sépulcral si nous ne l’avons pas comprise comme ferment au levain de notre pain.

La Conscience

Les ténèbres nous environnent. La pensée est donc souillée. Une somme de vide s’est emparée de chaque âme qui l’emplit d’une foule de petits créatures actives dans les eaux boueuses de nos consciences. J’ai voulu nettoyer la mienne. De la petite créature menaçante vue en moi et en les autres, j’ai demandé de l’aide à l’Esprit pour m’aider à laver mes robes, ne pouvant pas laver celles d’autres puisque nous sommes seuls à pouvoir nous aider soi-même. Il nous a fallu des heures, des jours et des nuits pour la purification de mes vêtements. Je me suis demandée si je pouvais réellement penser seule, ou si j’avais le droit de quémander de l’aide à mes Guides spirituels et aussi te demander de l’aide.

Le Soi

Me le demander ? J’ai vaguement entendu quelque chose de cette demande, mais ne pouvais pas y répondre puisque tu es la clef de ma Conscience dans l’union. Mais, tes Guides ont été présents. Je les ai vus. Je fus surpris de les voir agir, puis les regardant en Toi, j’ai compris que cela ne pouvait pas être autrement. Ils t’aident dès lors que tu as conscience de leurs présences.

Mais explique-moi ! Il nous faut éclairer ceux dont l’ombre envahit les jours et ses nuits. Une lumière s’allume ; chacun la voit, n’est-ce pas ? Peut-être ne savent-ils pas d’où elle vient, si elle est d’une bougie ou d’un astre car un voile en cache l’origine, mais ils voient une lumière. Si il leur appartient de soulever le voile pour en déceler l’origine, il est bien de leur montrer qu’une lumière brille.

La Conscience

Ma Lumière brille et en mes yeux se voit. La lumière brille et par mes yeux grandit la lumière d’autres. Ce sont les yeux de l'Esprit qui voient la lumière qui permet à mes frères en chemin de soulever le voile.

Soyons plus précis. Si je fais entrer chez moi un ami que j’ai invité et que la nuit étale sa voûte, ma maison est obscure. Je dois l’éclairer pour nous deux. J’allume la lumière pour que mon ami ne se heurte pas à mes meubles. Comment se déplacerait-il chez moi si je le laissais dans l’ombre ? Je connais ma maison mais, lui, ne la connaît pas. Il me faut être bienveillant afin qu’il ne se blesse pas. Nous ne pensons pas que la lumière allumée dans une pièce est bienveillante et pourtant elle l’est pour chacun. Elle allume l’espace de vie et permet à nos regards de se découvrir. Nul ne laisse la lumière éteinte en recevant chez soi un ami. Tu es donc le guide de ton ami. Il en est pareil avec nos guides spirituels, invisibles à nos yeux physiques. Ils éclairent notre maison dès lors que nous les recevons. Les Guides sont donc la vraie lumière de l'homme et du monde. Ils me sont semblables dans la bienveillance pour l’Amour manifesté en les recevant chez moi, puis en moi.

Le Soi

Dis-m’en davantage !Tu me dis que tu as des Guides spirituels ; cela signifie que tes Guides sont aussi les miens, si je comprends bien. Que sans eux, notre union ne pourrait se réaliser et que sans eux nous ne pourrions pas dresser l’autel de nos bougies allumées, leurs flammes prenant soin de nous !

La Conscience.

Nous avançons... Je te vois chaque jour de mieux en mieux.

Le Soi

Moi aussi, je te vois de mieux en mieux chaque jour. Continuons !

La Conscience

Voici ce que j’ai découvert. Si j’ai conscience de mes Guides, je ne marche plus en aveugle et mes pensées ne sont plus le fruit de l’illusion, appartenant à la masse pensante commune qui n’est pas des Guides mais des hommes bercés de chimères. La chimère est plus prompte à penser en l’homme que les Guides spirituels dans la lumière du monde revêtu d’Amour. La chimère aime leurrer l’homme. La lumière est patiente et attend que tu lui demandes son existence de lumière quand la chimère s’affole de la reconnaître pointant sa grâce. C’est en cela que nous voyons poindre la face de la liberté en soi ; quand la chimère commence à s’effacer parce que tu lui as dit : « Tu n’es pas lumière ; tu es la face cachée de la lumière. » Nous reconnaissons la chimère quand elle engendre la colère, la haine, le mensonge, le désaveu de nos frères, que nous ne les reconnaissons plus semblables à soi et que nous sommes blessés. La lumière ne blesse pas. Elle vivifie. Elle élève. Seule, la chimère nous plonge dans les ténèbres et nous piétine. Si je ne veux pas être l’amie de la chimère, je suis obligée de reconnaître que je dois demander de l’aide et que c’est cette aide que nous recevons dans la liberté parce que nous en avons pris conscience et que nous lui avons dit : «  Aide-moi ! ». Nos Guides sont donc incontournables pour atteindre la liberté. Seuls, sans eux, nous ne le pouvons pas. Ce serait fol orgueil de croire que nous y parvenons sans leur aide. 

Le Soi

Oui ! Je te suis. Une flamme brille de mille feux.

La Conscience

Tu comprends ! Ma liberté n’existe que parce que je suis le fruit de l’Amour et non de moi-même aux origines du monde. Ce fruit de l’Amour, c’est moi. Mais, l’Amour m’a engendrée. Je suis donc dépendante de ce qui m’engendre. Tant que je suis enfant, je ne peux décider de moi-même ce qui m’élève d’autorité. Je fais naturellement confiance à mes parents afin qu’ils me libèrent sur le chemin de ma destinée. Ils me sont chrysalide. Je ne suis pas encore adulte. La chrysalide encore m'enferme. C’est pareil avec l’homme. Tant qu’il n’est pas parvenu au bout du chemin de l’Homme, il lui faut être guidé avec sagesse, constance et vérité. J’ai en conséquence le droit de demander à mes Guides de m’aider à voir clair en ma conscience pour me faire Conscience et aller vers toi.

Le Soi

Je vois tes Guides. Ils déposent à ce moment précis un baiser sur ta joue et aussi sur tes yeux. Ils sont lumineux. Ils sont heureux. Pareils à des parents satisfaits de voir grandir leur fils, leur fille. N’oublions jamais que tout est en haut comme en bas, et en bas comme en haut. L’Amour qui t’a engendrée aime voir ses enfants s’élever dans sa clarté. À cette heure, tu ne peux donc pas faire grand-chose sans eux et pourtant, tu es libre de leur demander ou non de l’aide. Pour leur demander de l’aide, il te faut déjà avoir atteint un certain âge en leur propre conscience. Un nouveau-né ne le pourrait pas. Seul, l’enfant grandi le peut dans ses apprentissages multiples. Il fait. Il rature. Il s’efforce de comprendre ; il peaufine son écriture. Il fait une tache sur le papier ; froisse la feuille, recommence jusqu’à savoir écrire bellement. C’est ce que nous faisons toi et moi. Ensemble. L’un dans l’autre. Germes, puis, embryons, puis nouveau-nés, et enfin enfants en devenir d’adulte. Une vie l’une après l’autre pour cette perfection dans la Conscience, le Soi dans l’ Amour. Tu m’as appris cela. Nul ne peut atteindre la perfection demandée par L’Amour s’il n’a pas plusieurs vies données pour ce but.

La Conscience

Que de chemin parcouru ensemble ! La liberté naît de l’ombre qui a compris son utilité en ta lumière. Et pour cette vérité, il nous faut admettre que notre liberté dépend bien de nos Guides affairés au fleurissement de l’âme en l’Esprit. C’est ma foi déposée en eux qui se révèle être ma liberté personnelle née de leur guidance.

Le Soi

La foi ? M’en parleras-tu un autre jour ?

La Conscience

Déjà te dire qu’elle est émerveillement, et que par elle-seule, je me tiens debout dans la lumière de l’Amour qui m’étreint.

Le Soi

Bien ! Tu peux retourner marcher, mais apprends à arpenter moins vite ta mansarde pour que le tournis ne me reprenne pas au clair de la nuit qui ne s’est pas encore fait jour.

La Conscience

Je vais tenter d’en prendre conscience.

Est-ce que notre autel est mieux éclairé pour notre alliance ? Qu’harmonie chante !

Le Soi

Tu voulais quitter cette terre, car fatiguée, et hâter le processus, te pensant devenue inutile à ce monde ; vois combien fut encore grand ton orgueil ! Si peu de foi ! 

 

de Franz Dvorak

 

The Alps 4K - Scenic Relaxation Film With Calming Music

 

Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Comme mon livre né en 1999 non encore publié « l’Immanquable Dieu », « le Sentier » est né d’une impulsion spirituelle alors que j’étais malade avec un repos obligé. La maladie en soi est une réelle bénédiction car elle fait naître dans la conscience ce que nous avons appris d’une destinée. Ce qui est une grâce car la conscience est immédiate ( pour moi lorsque je relate le fruit spirituel de la colonne vertébrale abîmée par exemple qui devient pure lumière en haut )  tout en étant le fruit de plusieurs incarnations passées. Ce n’est pas orgueil, c’est le savoir. C’est comme si dans l’humilité, l’auteur, ici en l’occurrence moi, vous donne ce qui n’appartient qu’à lui du chemin destiné et acquis. Acquis également des forces spirituelles données par non seulement la destinée personnelle liée au monde et à nos frères humains par l’appartenance à l’école de Michaël par la rencontre avec Rudolf Steiner. Pour Goethe, cela fut avant la naissance de l’anthroposophie avec la loge maçonnique, initié en juin 1780 à la Loge Anna-Amalia aux trois roses à Weimar. Là aussi, ce n’est pas orgueil que de reconnaître que par la destinée, nous sommes nés de la même école spirituelle michaélique avant de nous incarner. C’est un fait préalable et il ne faut voir ou regarder que le fait. Ce n’est pas orgueil non plus que de dire que « Le sentier » est né de cette même impulsion donnée par les Hiérarchies. C’est le savoir. Il n’y a donc pas à penser ou dire « Mais pour qui se prend-il, se prend-elle ? » sans que cela ne soit une offense, non pas à soi, auteur, mais aux Êtres spirituels qui ont pensé en nous pour que l’écrit soit et vive dans la Chronique de l’Akasha. Que le contenu soit lu sur terre ou non a moins d’importance que sa lecture dans le monde spirituel même si il est donné pour qu’il soit lu et compris sur terre.

Allons vers «  Le sentier ».

« Le sentier »est constitué de douze chapitres ; il n’est donc pas un chemin octuple. Il est un chemin christique d’Homme en douze marches comme les douze nuits de Noël.

Son écriture a débuté en octobre 2017 et s’est achevé en avril 2018, incluant le mystère de Noël et de Pâques, sur sept mois. Ce ne fut pas un temps décidé par moi-même, cela fut ainsi. Sept mois pour douze marches et quatorze douleurs physiques et morales. Là aussi, je n’ai rien calculé, cela fut ainsi dans l’impulsion, compris à la fin de l’écriture.

Le personnage principal incarné, unique d’ailleurs, marche pied nus. Son nom qu’il ignore lui est soufflé par son ange gardien ( à l’écriture du récit ) ( mesurez cela… ), car il faut comprendre dans cet écrit que Jean Christophoros de Lebenkreutz est mort à la terre, il est désincarné, il a franchi le Seuil, Seuil terrestre et Seuil spirituel, et vit son Kamaloka pour arriver au monde spirituel dans l’épreuve la plus subtile car la plus difficile : devenir Homme, immortel car inatel. Il le dit. Il l’exprime. Il veut que cela soit réalité pensée.

Un autre personnage, nommé Alexandre, incarné dans une destinée douloureuse, est donné, car l'ange accorde le droit à Jean de l'aider d'en haut, quand désincarné,  dans sa destinée.

Le récit débute lentement. Il vous prend à témoin. Jean Christophoros parle et son narrateur demande à ce que vous le suiviez si vous le pouvez. Ces paroles sont alors en italiques. Si elles sont souvent présentes au début du récit, elle se font de plus en plus rares car elles ne cherchent pas à convertir ; elle laissent le lecteur libre tout en le faisant spectateur d’un sentier qui est aussi le sien pour qu’il en devienne acteur conscient.

il fait état de ses rencontres, notamment avec Goethe, il faut le voir en une image post-mortem, tout à la fois pré-natale insérée dans la destinée. 

La première marche révèle l’importance du monde minéral, lequel monde est indissociable de l’acquisition du Moi. Nouvellement créé, il nous accompagne et nous le rencontrons dans la Kamaloka comme force d’édification, d’où cette conscience vitale de l’être en chemin. Dans l’ordre exact, arrive le monde végétal, vivant, dont la parole est musique en la présence des roses bleues et des roses rouges, chacune ayant leur mission propre. Puis, arrive le règne animal en les oiseaux principalement, un chien, des chats, qui ont tous des « choses » à dire : leurs sentiments. Puis le règne de l’homme... Tout le long du récit, nous voyons l’Ange accompagnant Jean dans ses images vivifiées dans le purgatoire et percevons avec lui la cause et l’effet, enfin la leçon. Tout est images. Le mot s’efface en quelque sorte pour donner place à l’image. Nous voyons apparaître, s’approcher, reculer, venir, revenir, être, le Christ. Nous le reconnaissons à la forme donnée dans le récit.

C’est donc un récit issu de la Connaissance vue dans la Kamaloka (ou purgatoire ) dans lequel la connaissance est fruit christique mais aussi apport de la connaissance par ses images vivantes.

Si Rudolf Steiner est mentionné comme rencontre puissante c’est pour que le sacrifice de Jean s’inscrive dans cette connaissance Amour et Foi qui doit toujours être inscrit dans la personne de Rudolf Steiner qui est le préalable, le fondement, de la connaissance pour ceux qui n’auraient pas rencontré l’Anthroposophie en Anthroposphia que nous voyons apparaître à la fin du récit, car, tel R Steiner le dit, ne jamais détacher son nom de l’Anthroposophie, ou le faire secondaire en se positionnant premier, ce qui serait faute.

La force spirituelle réside dans l'enseignement donné à ceux qui ne savent pas, quand bien même nous pouvons apporter de l'enseignement à ceux qui savent déjà, mais bien dans le mouvement de racheter chacun.

Le final relève du sacrifice d’amour qu’a fait Jean. Jean arrive certes à l’Homme mais en ayant permis à ceux qui n’auraient pas trouvé la possibilité du sentier en s’enlisant dans les forces du mal avec le serpent au ventre noir qui attend que son ventre blanchisse (images toujours ) pour être rédempté, lequel désespère en s’acharnant contre l’homme, alors, ne voyant pas l’homme faire d’effort, qui étaient nés de la non-connaissance, avec peu de chance de la trouver. Jean voit à la fin que son sacrifice est devenu réalité, car les mécréants arrivés avant lui au but de l’Homme, lui tendent la main pour la Jérusalem céleste. C’est donc dans un geste d’Amour grandiose que s’achève « Le sentier ».

Si je ne fais aucune publicité autour de ce livre pour le vendre, la raison en est que ce livre doit être trouvé par la volonté. Il doit être voulu. Il ne peut pas être soumis à la demande d’argent pour s’enrichir ; je dis bien demande ; je ne dis pas ventes. Il en perdrait son but si je quémandais. C’est pour cette raison que je n’en fais pas de réclame, mais en parle car, en nos Temps rien ne se cache sous le boisseau dans les vérités spirituelles. Rudolf Steiner en cela a ouvert large la porte et au-delà de son enseignement attend que l’Anthroposophie saisissent les cœurs d’où la création en ce récit d’un mot ayant pris vie de « Philanthroposophie » : l’Amour accompli en la connaissance, devenu Soi. Il ne crée pas un nouveau mouvement, il exprime ce que nous devenons lorsque l’Anthroposophie nous a pleinement fécondé d’Esprit en nos trois âmes de sensibilité, d’entendement et de conscience. Phil est la racine grecque signifiant Amour, qui aime.

Bien à Vous, avec Vous, en Vous.

Tableau de Doris Harpers

https://www.facebook.com/profile.php?id=100011500085947

https://dorisharpers.weebly.com/feste-dellanno.html

Fil RSS des articles de ce mot clé