Béatrice Lukomski-Joly


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Le petit pont de pierre Pont sur Yonne

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Photo issue du site

 http://www.le-blog-de-gerard.com/2018/10/sur-les-bords-de-pont-sur-yonne.html

 

C’est une maison rouge, coiffée de vigne vierge,

Rendant l’âme de l’été, au cœur de l’automne.

Et lorsque je grimpe sur la pente de sa berge,

Elle m’invite à charmer sa face mignonne.

 

Qui l’a vue se reposer au bord de l’Yonne,

Connaît son talent à se mirer sur les eaux,

Quand proche d’une pierre qui se fait lionne,

Elle baigne ses pieds meurtris dans les flots.

 

Là, adossée au parapet, elle, dans son oriel,

Car triste un peu, hâlée dans la lumière,

Parle au peuplier dansant, caressant son ciel,

Pour un baiser qu’elle donne, altière.

 

C’est une petite maison rouge, coiffée de vigne,

Proche du pont de pierre, proche d’un saule doré,

Dissipant des eaux dormantes le crépuscule digne,

Venant, prudente, pour loger son tourment blessé.

 

Lumière éclatante des automnes s’éveillant,

Au début du soir qui me surprend d’adoration,

Elle marche sans peine vers la nuit me scellant,

Et au fleuve offre sa douleur, pour mon émotion.

 

Là, couchée sur le pont flétri, si vieux de pierres,

Que le temps a grisées, fleuries de fleurs mauves,

Encore rosées malgré son lourd suaire,

Je dors sur son flanc, dérobant son alcôve.

 

C’est une maison rouge, fière de sa vigne,

Flirtant avec un papillon sur une feuille défunte,

Et, son pont de pierre, que bercent les cygnes,

S’endort sur le temps qu’années ont éteintes.

 

Pensant à partir pour laisser ce vide immense,

Je les regarde, blême qu’ils ne soient plus de beauté,

Elle sans poésie, sans plus de danses,

Morte après avoir été, tristement défigurée.

 

Mahler: Adagietto Symphony 5 - Karajan

Patience !

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Vous ne voyez plus de publications sur ma page-auteur et mon blog en ce moment, car je suis revenue à la plume et l'encre sur du vrai papier qui a un parfum de papier. Depuis quelques années et jusqu'à présent, je prenais des notes sur toutes les pensées qui me traversaient et mettais en forme directement sur le clavier. Depuis quelques temps, j'écris ànouveau et mets en forme directement sur le papier. Cela fait du bien, beaucoup de bien, j'aime ces retrouvailles, la plume qui glisse sur le cahier, la tâche d'encre, les ratures, mais du coup, je ne suis plus sur le clavier pour les retranscrire. Je le ferais demain, ou dans une semaine, ou dans un mois, bref ! quand j'aurais envie de copiner avec mon clavier. Patience ! Revenez, bientôt vous pourrez à nouveau me lire. Un conte, le retour des discours avec la conscience et le soi, et autres poèmes. 

J'avais pris la décision de jeter tablette et portable, ordinateur de poche, lasse d'être assujettie à tous ces "bouffes-moi", et d'autres décisions similaires. C'est donc pareil pour l'écriture. Après tout, je ne peux pas, non plus, faire du pastel sec sur écran ! alors, ce sentiment de liberté retrouvé vaut de l'or, c'est un sacre avec moi-même.

Amitié. Béatrice

Lire

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Il faut désirer un livre tel nous désirons enfanter un enfant. La rencontre est alors  un fruit.

Il faut désirer un livre pareil à un(e) ami (e), dans le cas contraire laissez le livre passer, il n'a rien à vous apporter.

Il faut que le livre vous parle, vous enseigne, vous révèle l'intime de l'esprit, et si ce n'est pas le cas, c'est que son contenu est mauvais.
J'ai, souvent, été complaisante avec le livre ou son auteur(e) pour faire plaisir, parce que l'auteur(e) attendait mon avis sur son offrande. Faire plaisir manque d'honnêteté quand  l'auteur(e) reste en son petit moi. Complaire est  mentir et ne rend pas service ; le verbe complaire entraîne dans l'orgueil de celui qui attend des réponses agréables. J'ai appris à ne plus  le faire.

BL

Différence entre poésie et poème, disais-je !

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Ingres_Roger_delivrant_Angelique_National_Gallery.jpg

 

"Différence entre poésie et poème, la connaissez-vous ? Je vous laisse méditer sur la question et reviendrai pour vous parler d'eux." Disais-je le 07 mars 2021. 

Alors ! Qu'en est-il ?

La poésie n'est que le reflet de notre astralité, corps de sentiments, égoîté égoïste, souvent égocentrisme.

Le poème est le verbe de l'Esprit qui se témoigne. Il doit,  dans un processus, conduire vers les réalités de l'Esprit, quand bien même il aurait été  au départ conduit telle une poésie. Il doit se retourner en lui-même tel un corps subtil transformé spirituellement ; par exemple,  le corps astral en Manas-Soi-Esprit. La poésie doit donc faire un chemin et est un moyen de conduire vers le poème, Manas, si nous ne nous contentons pas du regard égoïste/égocentrique qui ne voit que soi sans voir l'autre, sans évoluer.

Nous  nommons chacun qui versifie, avec ou sans rimes, Poète, mais qu'en est-il, là aussi, puisqu' écrire relève d'un état ? Si je pense et regarde leur différence, je dois admettre un temps qu'il y a alors des poètes et des poésistes. *

 Si je veux être Poète, je suis alors  obligé(e) de cesser d'être nombriliste. Nous naissons Poète, alors que nous devenons poésiste.

L'une est à la peinture abstraite ce que l'autre est à la sculpture antique. Là se situe leur différence.

Lisons Victor Hugo, Goethe, Schiller, Rumi, Novalis, Gibran, Louis Janmot,  Homère, etc. et nous percevons la différence. Le contenu est en conséquence supérieur à la forme et les deux liés sont l'apogée du verbe

BL

* Mot création personnelle dans le but de différencier dans l'écriture poétique deux états, la poésie étant née au XIX siècle avec les Romantiques. La poésie est récente alors que le poème est ancien.

 

Dessin de ?  référence non trouvée.

 

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