Béatrice Lukomski-Joly


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Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Comme mon livre né en 1999 non encore publié « l’Immanquable Dieu », « le Sentier » est né d’une impulsion spirituelle alors que j’étais malade avec un repos obligé. La maladie en soi est une réelle bénédiction car elle fait naître dans la conscience ce que nous avons appris d’une destinée. Ce qui est une grâce car la conscience est immédiate ( pour moi lorsque je relate le fruit spirituel de la colonne vertébrale abîmée par exemple qui devient pure lumière en haut )  tout en étant le fruit de plusieurs incarnations passées. Ce n’est pas orgueil, c’est le savoir. C’est comme si dans l’humilité, l’auteur, ici en l’occurrence moi, vous donne ce qui n’appartient qu’à lui du chemin destiné et acquis. Acquis également des forces spirituelles données par non seulement la destinée personnelle liée au monde et à nos frères humains par l’appartenance à l’école de Michaël par la rencontre avec Rudolf Steiner. Pour Goethe, cela fut avant la naissance de l’anthroposophie avec la loge maçonnique, initié en juin 1780 à la Loge Anna-Amalia aux trois roses à Weimar. Là aussi, ce n’est pas orgueil que de reconnaître que par la destinée, nous sommes nés de la même école spirituelle michaélique avant de nous incarner. C’est un fait préalable et il ne faut voir ou regarder que le fait. Ce n’est pas orgueil non plus que de dire que « Le sentier » est né de cette même impulsion donnée par les Hiérarchies. C’est le savoir. Il n’y a donc pas à penser ou dire « Mais pour qui se prend-il, se prend-elle ? » sans que cela ne soit une offense, non pas à soi, auteur, mais aux Êtres spirituels qui ont pensé en nous pour que l’écrit soit et vive dans la Chronique de l’Akasha. Que le contenu soit lu sur terre ou non a moins d’importance que sa lecture dans le monde spirituel même si il est donné pour qu’il soit lu et compris sur terre.

Allons vers «  Le sentier ».

« Le sentier »est constitué de douze chapitres ; il n’est donc pas un chemin octuple. Il est un chemin christique d’Homme en douze marches comme les douze nuits de Noël.

Son écriture a débuté en octobre 2017 et s’est achevé en avril 2018, incluant le mystère de Noël et de Pâques, sur sept mois. Ce ne fut pas un temps décidé par moi-même, cela fut ainsi. Sept mois pour douze marches et quatorze douleurs physiques et morales. Là aussi, je n’ai rien calculé, cela fut ainsi dans l’impulsion, compris à la fin de l’écriture.

Le personnage principal incarné, unique d’ailleurs, marche pied nus. Son nom qu’il ignore lui est soufflé par son ange gardien ( à l’écriture du récit ) ( mesurez cela… ), car il faut comprendre dans cet écrit que Jean Christophoros de Lebenkreutz est mort à la terre, il est désincarné, il a franchi le Seuil, Seuil terrestre et Seuil spirituel, et vit son Kamaloka pour arriver au monde spirituel dans l’épreuve la plus subtile car la plus difficile : devenir Homme, immortel car inatel. Il le dit. Il l’exprime. Il veut que cela soit réalité pensée.

Un autre personnage, nommé Alexandre, incarné dans une destinée douloureuse, est donné, car l'ange accorde le droit à Jean de l'aider d'en haut, quand désincarné,  dans sa destinée.

Le récit débute lentement. Il vous prend à témoin. Jean Christophoros parle et son narrateur demande à ce que vous le suiviez si vous le pouvez. Ces paroles sont alors en italiques. Si elles sont souvent présentes au début du récit, elle se font de plus en plus rares car elles ne cherchent pas à convertir ; elle laissent le lecteur libre tout en le faisant spectateur d’un sentier qui est aussi le sien pour qu’il en devienne acteur conscient.

il fait état de ses rencontres, notamment avec Goethe, il faut le voir en une image post-mortem, tout à la fois pré-natale insérée dans la destinée. 

La première marche révèle l’importance du monde minéral, lequel monde est indissociable de l’acquisition du Moi. Nouvellement créé, il nous accompagne et nous le rencontrons dans la Kamaloka comme force d’édification, d’où cette conscience vitale de l’être en chemin. Dans l’ordre exact, arrive le monde végétal, vivant, dont la parole est musique en la présence des roses bleues et des roses rouges, chacune ayant leur mission propre. Puis, arrive le règne animal en les oiseaux principalement, un chien, des chats, qui ont tous des « choses » à dire : leurs sentiments. Puis le règne de l’homme... Tout le long du récit, nous voyons l’Ange accompagnant Jean dans ses images vivifiées dans le purgatoire et percevons avec lui la cause et l’effet, enfin la leçon. Tout est images. Le mot s’efface en quelque sorte pour donner place à l’image. Nous voyons apparaître, s’approcher, reculer, venir, revenir, être, le Christ. Nous le reconnaissons à la forme donnée dans le récit.

C’est donc un récit issu de la Connaissance vue dans la Kamaloka (ou purgatoire ) dans lequel la connaissance est fruit christique mais aussi apport de la connaissance par ses images vivantes.

Si Rudolf Steiner est mentionné comme rencontre puissante c’est pour que le sacrifice de Jean s’inscrive dans cette connaissance Amour et Foi qui doit toujours être inscrit dans la personne de Rudolf Steiner qui est le préalable, le fondement, de la connaissance pour ceux qui n’auraient pas rencontré l’Anthroposophie en Anthroposphia que nous voyons apparaître à la fin du récit, car, tel R Steiner le dit, ne jamais détacher son nom de l’Anthroposophie, ou le faire secondaire en se positionnant premier, ce qui serait faute.

La force spirituelle réside dans l'enseignement donné à ceux qui ne savent pas, quand bien même nous pouvons apporter de l'enseignement à ceux qui savent déjà, mais bien dans le mouvement de racheter chacun.

Le final relève du sacrifice d’amour qu’a fait Jean. Jean arrive certes à l’Homme mais en ayant permis à ceux qui n’auraient pas trouvé la possibilité du sentier en s’enlisant dans les forces du mal avec le serpent au ventre noir qui attend que son ventre blanchisse (images toujours ) pour être rédempté, lequel désespère en s’acharnant contre l’homme, alors, ne voyant pas l’homme faire d’effort, qui étaient nés de la non-connaissance, avec peu de chance de la trouver. Jean voit à la fin que son sacrifice est devenu réalité, car les mécréants arrivés avant lui au but de l’Homme, lui tendent la main pour la Jérusalem céleste. C’est donc dans un geste d’Amour grandiose que s’achève « Le sentier ».

Si je ne fais aucune publicité autour de ce livre pour le vendre, la raison en est que ce livre doit être trouvé par la volonté. Il doit être voulu. Il ne peut pas être soumis à la demande d’argent pour s’enrichir ; je dis bien demande ; je ne dis pas ventes. Il en perdrait son but si je quémandais. C’est pour cette raison que je n’en fais pas de réclame, mais en parle car, en nos Temps rien ne se cache sous le boisseau dans les vérités spirituelles. Rudolf Steiner en cela a ouvert large la porte et au-delà de son enseignement attend que l’Anthroposophie saisissent les cœurs d’où la création en ce récit d’un mot ayant pris vie de « Philanthroposophie » : l’Amour accompli en la connaissance, devenu Soi. Il ne crée pas un nouveau mouvement, il exprime ce que nous devenons lorsque l’Anthroposophie nous a pleinement fécondé d’Esprit en nos trois âmes de sensibilité, d’entendement et de conscience. Phil est la racine grecque signifiant Amour, qui aime.

Bien à Vous, avec Vous, en Vous.

Tableau de Doris Harpers

https://www.facebook.com/profile.php?id=100011500085947

https://dorisharpers.weebly.com/feste-dellanno.html

Puisque

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" La mort du poète et le Centaure" Gustave Moreau

 

Puisqu’un jardin m’est préparé de roseaux

dans lequel jouent de si beaux oiseaux,

chantent le soleil et ses astres en Sophia,

que la joie accompagne de leurs pas.

 

Puisque attendue de gratitude en ciel bleu,

ces célestes sphères stellaires à mes yeux,

que les noces se préparent blanches

de voiles chatoyants revêtue de dimanches.

 

Puisque fleurs œuvrent à leurs joyaux,

qu’en leur bel abri, anges aiment de rameaux

et qu’à leur prairie, il neige des pétales,

que réjouissance tisse mon opale.

 

Puisque mon heure, nul ne connaît du buis,

ni moi-même, mais assurée de cette amie,

rassurée, consolée, louée et louangée,

que le temps tisse cette robe vendangée !

 

Devant mon Bien-aimé, déjà s’incliner,

L’adorer, toujours en ses bras transportée,

et aller au souverain mariage

pour L’avoir vu et reconnu en mon âge.

 

 

 

L'ange et l'oiseau

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Tableaux de Frantisek Dvorak

https://en.wikipedia.org/wiki/Franti%C5%A1ek_Dvo%C5%99%C3%A1k_(painter)

 

Un oiseau vient

accompagné d’un ange.

L’ange joue,

l’oiseau aussi.

 

Gardien des émois,

Ange le protège.

Coiffé de soleil,

il vole avec l’oiseau.

 

Blanc et rose,

blond et grand,

je le regarde danser,

adorant l’oiseau.

 

Bercés de lumière,

les deux célèbrent

la nature et le ciel,

le ciel et les Nues.

 

Les nues sont un nuage,

ciel léger, nues aux Nues.

Émerveillée, je suis,

pour l’ange et l’oiseau.

 

L’ange dit : Vois !

Ciel dit : Vois l’ange !

L’ange répond :

Un oiseau me voit.

 

Un enfant glisse sur les ailes

de l’oiseau et de l’ange ;

Ravi et heureux est l’enfant ;

sautille l’oiseau aux Nues !

 

Tout est bien,

Parfait et délicat ;

L’enfant se repose sur l’ange ;

et l’ange sourit aux anges.

 

F. Liszt: ANGELUS! Prière aux anges gardiens

L'enfant et l'oiseau

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Aliénor a envoyé à sa grand-mère une jolie carte avec un bel oiseau peint à l'aquarelle. C'était une mésange bleue et or. L'oiseau s'est envolé de la carte et s'en est retourné voir Alienor au pays des imaginations.

Quelle féerie fut-ce donc là ? Celle des grand-mères qui ont gardé un coeur d'enfant.

L'oiseau a volé si haut qu'il a, en un temps éclair, déposé un baiser sur leurs deux joues malgré le vaste ciel parcouru. Depuis, l'oiseau chante dans la chambre d'Aliénor qui l'a déposé sur son chevet. L'oiseau aquarellé était devenu un oiseau réel.

Histoire authentique mais je ne vous dirai pas tout de la mésange.

BL

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