Béatrice Lukomski-Joly


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Âme Groupe féline.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau pastel sec d'Arild Rosenkrantz  " Âme groupe"

 

Âme-Groupe féline,

moi qui contiens tous les félins du monde,

du chat, du lion, du tigre, du lynx au puma,

je dirige de l’univers ma grande sagesse

que chaque groupe félin prend de ma prévenance,

attendant du règne humain l’Amour

qu’incarne en mon essence la Création.

 

Moi, si haute dans le règne de l’Esprit,

observant le geste humain en sa pensée,

écoutant la parole de l’homme,

sentant le parfum de la pensée,

sans goûter le nectar de son principe,

je vis dans la volonté des hommes

incarnant l’Amour de ma Nature.

Accompagnée des êtres élémentaires

dont je suis en la lumière vivifiante

l’avenir dessiné à mon règne venant,

je vis dans l’image humaine

qui fut l’origine de mon sacrifice

Que l’évolution soit !

 

Recueillant l’Amour versé en mes membres,

lumineuse suis-je quand nous sommes,

accompagnant la mort du détachement

me revenant en offrande de la chaleur du monde,

par ma volonté spirituelle,

le devenir de la lumière du monde.

 

Assaillant les hommes sans compassion

quand du mal terrible, ils me soumettent

et me flagellent l’Esprit que nul ne ressent,

je jette sur les âmes habitées du vide

ma colère divine assiégeant l’homme.

 

Reconnaissante aux êtres m’aimant

quand du bien en conscience ils me louent,

de la clarté en la pensée, je vis,

et en mon cœur je me repose parfois

quand la souffrance m’est si immense

que accablée, je vis le froid de mes fauves.

 

Âme féline ayant conservé le souffle de la vie,

que crée le Verbe chaque instant en ma mémoire

mon éternité attend l’heure céleste me faisant Ego

par le Logos en Sa substance répandue,

Son Essence d’Amour que je regarde de loin

aimée de Lui, non dans la conscience des hommes.

 

Vais-je sereine aux heures prenant mes défuntes créatures,

cueillant le fruit des vies vécues sur terre,

je m’abandonne en leur respiration les quittant,

remettant à la tunique de l’univers leur air chaud

habitant la beauté de Sa lumière flamboyante

qu’il soit jour ou nuit, crépuscule ou aube,

que nul ne peut saisir de ses mains.

 

Et la conscience de l’âme en l’Esprit

s’établit en mon Âme-Groupe portant avec clarté

toute ma douleur non fécondée du regard humain,

que chacun de mes Êtres sert de ses douleurs

quand ils vivent assujettis à ma mémoire.

 

Remerciant le membre nous laissant,

seul sur notre terre, divine en son Graal que je vois,

sans en comprendre toute la merveille en Lui vivant,

nous laissant dans l’agir de l’Amour, comme perdus

que prenez-vous en soi de mon immense sagesse ?

 

Et quand de leurs foyers, ils furent l’hôte et le compagnon,

le guide et le chemin, guérissant leurs et nos plaies,

ils se couchent sur leurs corps malades,

apaisant et redonnant l’énergie de la vie

afin qu’ils comprennent.

 

Il y a dans l’aether une solennité établie

car d’âme animale ayant vécu dans l’ombre humaine,

je regarde la transformation en son processus

qui de sa noblesse étreint les cœurs m’ayant servie,

et dans le physique, là, laissés, rendant à la terre

sa poussière devenue étincelle d’or,

m’emplit de son inouïe chaleur

telle une flamme devenant mon flambeau.

 

Moi, recevant le contenu de leurs joies et de leurs peines

vécues chaque minute, sauvages ou apprivoisés,

dis au Christ le calvaire vécu d’avoir été méconnue,

qu’Il prend avec moi, remettant en ma vertu,

le pouvoir de juger et de peser les âmes,

selon qu’elles m’ont aimée et animée d’amour

ou fait subir de supplices innommables.

 

Photo issue de l'I.A du site Freepik

 

 

L’éclair de la nuit devenue jour

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

"L'épanchement du Saint-Esprit" -peinture de Hermann Wenng

 

Tant de mélancolie a accompagné mes jours,

voyant mes nuits dans la lumière,

à regretter chaque seconde mes étoiles,

pourtant cousues à mon voile,

et, moi sur terre, singulière de morale dessinée

que rien ne put expliquer sinon Elle, montrée.

 

Tant de tristesse face à l’immoralité,

la lascivité, la débauche et les obscénités

que mes nuits ont incliné mon âme

quand l’insouciance habitait les hommes,

quand l’inconscience du monde me flagellait,

et, mes astres berçaient de leur chant mon retour.

 

Tant de beauté aussi quand de nuit éblouie,

Anges, Initiés et leurs Servants, vinrent en amis,

chérir mes jours accablés, la candélabre à la main,

les saintes paroles chantées pour chaque lendemain,

si nombreux que genou plié, visage à terre,

grâce et amour j’offris d’or pour leur aether.

 

Elle, dans sa couleur bleue-nuit qu’étoiles brodent

jusqu’au firmament à son apogée qu’est sa robe,

La voir nimbée du Triple-Fils-Roi l’éclairant

dans la nitescence de l’aube bleutée l’ensoleillant,

partageant la peine immense de mon âme

et la prenant me la laissant habiter ma flamme.

 

Que de mélancolie dans la tristesse des joies,

sacrifiant l’intime Être œuvrant en Soi,

a vécu, aubes après crépuscules, nuits après jours,

offrant tout l’amer que nous devons d’amour,

chaque instant éphémère cueillir de leurs dons

quand l’œil différent voit la lumière en son pardon.

 

Lui, dans sa robe solaire qui nous éclaire,

scrute de ses yeux célestes et éclatants notre ère,

et moi et chacun et tous en tous actes à Lui donnés,

rendant à la vie la peine des heures transcendées,

et Le voir dans l’éclair de la nuit devenue jour,

apparaissant sur nos sacrifices vifs d’amour.

 

Tout cela, oui, valait bien tant de souffrances

depuis l’A Dieu à l’Ange jusqu’à la naissance,

Lui me révélant sur le grand escalier blanc :

«Vois la Nouvelle Jérusalem, là tu iras vers l’Adam

quand la mélancolie aura son fruit attendu. »

Tout cela valait bien une vie pour Eux, Elle et Lui, venus.

 

de Robert Fowler Born 1853 - Died 1926

L'Aspic aux allures d'Ange

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Voyant ici et là l’insuffisante bravoure,

insignifiante autant que futile courage,

va la gente humaine insouciante

dans le chemin de ses jours sans adage.

 

Endormis comme aucun temps n’a connu

vont les hommes vers la Bête,

la laissant venir dans ses pensées cornues,

qu’ils sommeillent fiers de leurs amulettes.

 

Les voyant préférer la folle légèreté,

l’indifférence, l’indolence et l’inertie,

ils errent dans les catacombes des idées

ignorants de leur force solaire à Minuit.

 

Car du Minuit des Mondes, rien n’ont-ils vu,

ni en images ni en pensées vivantes

les laissant hagards sur le chemin tordu

quand le Cornu embrassera foule fuyante.

 

Il ne faut qu’un pas avant que Vouivre soit,

naître encore d’un cri avant la pluie,

quand le Téméraire suspendu aux deux bois

lèvera sa parure sombre au son du bruit.

 

Il sera si tard en les nuits que pleurs jailliront,

et vaincre l’Aspic aux allures d’ange

ne prendra qu’une mesure d’aimer sur le pont

si le coeur vendange Michaël en Soi l’Archange.

 

Car il n’est d’Archange à vos œuvres

qu’en la vaillance des âmes en l’Esprit

qui auront prié sans relâche leurs heures

ayant délaissé le leurre des armoiries*.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:John_Martin_Le_Pandemonium_Louvre.JPG

https://onefootwalking.wordpress.com/2010/10/23/lucifer-and-ahriman-part-i/

 

* J'entends par "armoiries" tout ce qui est illusion matérialiste : luxe, chimères, commerces, abondance, confort et les comportements et attitudes allant de pair avec ces attributs contre autrui.

J'entends par Aspic, Téméraire, Vouivre  la même entité : la Bête.

Comme à nul autre pareil : poème inversé

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Comme à nul autre pareil ;

comme à nul autre pareil !

Oh solitude !

Ô solitude !

 

Quand souffrir le monde est une vertu donnée,

enseignant nos tombes et leurs louanges,

prenant du sommeil la parole de l’Ange,

se lever la nuit, de jour, pour braver et résister.

 

Regarde, chaque jour, la Lumière

la pensée ensevelie par l’inertie,

voir tant d’êtres souffrir leurs vies,

blessée comme à nul autre pareil.

 

Ce chagrin épousant le sort des hommes,

que vous dire mes célestes, mes déités,

de leur immobilité éprise de dureté

figée dans la laideur des âmes.

 

Te dirai-je mon âme lourde, bel Ami,

le cœur triste, ensangloté*, ma Mie,

pourtant sensible, pourtant endormie ?

Se réveiller sans avoir de nuit dormi.

 

La voyant gémir son Graal, pourtant vermeil,

sur la souffrance de Demeter,

plaindre et pleurer sur sa terre,

souffrir le monde comme à nul autre pareil.

 

Comme à nul autre pareil

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Souffrir le monde comme à nul autre pareil,

plaindre et pleurer sur sa terre,

sur la souffrance de Demeter,

la voyant gémir son Graal pourtant vermeil.

 

Se réveiller sans avoir de nuit dormi

pourtant sensible, pourtant endormie,

le cœur triste, ensangloté*, ma Mie,

te dirai-je mon âme lourde, bel Ami ?

 

Figée dans la laideur des âmes,

leur immobilité éprise de dureté,

que vous dire mes célestes, mes déités,

de ce chagrin épousant le sort des hommes ?

 

Blessée comme à nul autre pareil,

de voir tant d’êtres souffrir leurs vies,

la pensée ensevelie par l’inertie

que regarde chaque jour la Lumière.

 

Se lever la nuit, de jour, pour braver et résister,

prenant du sommeil la parole de l’Ange

enseignant nos tombes et leurs louanges,

quand souffrir le monde est une vertu donnée.

 

Oh solitude !

Ô solitude ! 

Comme à nul autre pareil ;

comme à nul autre pareil !

 

* Mot licence poétique, de sanglot

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