J'ai beaucoup médité sur la souffrance animale et médite encore... et aussi méditer sur la phobie que certaines personnes ont d'un animal ou d'un autre, qu'il soit à quatre pattes, ou rampant, ou volant, grand ou petit, chat, chien, araignée, insectes, serpent.
Une phobie, c'est bien connu, cela, dit-on, ne s'explique pas. Et pourtant…
Nous savons avec Rudolf Steiner :
1 / que la souffrance animale est indescriptible, dépassant notre entendement et notre conscience.
2 / qu'âme humaine ayant fait souffrir ou ayant maltraité l'âme animale aura à vivre en son purgatoire leurs douleurs vécus, multipliées par la puissance de leur douleur.
Méditant les Âmes-Groupes sur ces souffrances redonnées dans nos Kamalokas, j'ai pu voir comment l'Âme-Groupe TOMBE sur l'âme humaine, multipliant sa force de colère par autant d'animaux ayant vécus ET à naître, d'animaux mutilés, déformés, et sains, en Son Sein. L'Âme-Groupe TOMBE sur l'âme humaine avec ses milliers d'êtres, l'entourant, l'encerclant, de toute sa souffrance et surtout, de Sa colère divine contenue en Christ dont l'Âme-animale -Groupe est la garante : Juge de nos actes à leur encontre en Christ.
C'est de là que nait la phobie animale lorsque nous nous réincarnons. Elle peut perdurer une à plusieurs vies ne laissant pas l'âme humaine en paix tant que l'homme n'a pas voué son amour à l'âme-groupe qu'il a blessée malgré sa phobie.
Prenons une des phobies parmi d'autres, une simple , celle de la souris ou de l'araignée… Et imaginez ces milliers d'êtres en colère en leur Âme-Une vous agressant de toute part quand désincarnés et vous aurez compris la portée de ce purgatoire.
Le choc "frontal" vécu au purgatoire est tel dans l'horreur rendue à l'homme que l'homme parfois oublie que ses frères en l'humanité sont tout aussi importants que l'animal qu'il défend, à cause de cette rencontre astrale, disant souvent :
" Je déteste les hommes, les animaux sont meilleurs que lui."
est un revers qu'il lui faudra à nouveau regardé en le juste milieu des deux règnes.
De là naissent les associations vouées à la cause animale pour une de ces causes ou raisons.
BL
Pour comprendre l'âme groupoe ou âme animale, suivez le lien
https://vegane.blogspot.com/2011/09/l-ame-animale-rudolf-steiner.html
"Le cri" de Edouard Münsch
https://fr.wikipedia.org/wiki/Edvard_Munch
Qu'est-elle cette nouvelle ombre rampante
Allant tranquille et cependant bruyante ?
Quel est ce raffut, toujours mutant son charivari
Que monologue crie sa douleur sans bruit !
Entendez-vous le silence arpentant la nuit
Soliloquant son repos faisant tant de bruit ?
Que de bruits muets qui ont, larges, crié
Le désamour dans l'abjuration exprimée !
Qu'ont-ils à plisser leurs fronts ruinés et leurs yeux
Quand vent ne passe pas même près des adieux ?
Que de déraison en ce sombre après-midi
Qui a foulé la rose en larmes brisées à midi !
Mais qu'ont-ils tous à hurler, les yeux injectés,
La joue gonflée des gifles griffées infligées ?
Que de douleurs au verbe que doubles saisissent
Quand de l'amour, nous voyons qu'haines sévissent !
De qui parlez-vous quand les querelles s'amusent
À blesser le jardin des fleurs avant l'hiver d'une muse ?
Il faut quelques valeurs pour tant de mal vécu,
Sans l'inimitié d'autres, saurais-je mon écu ?
"Cauchemar" dans "Le poème de l'âme" de Jean-Louis Janmot
Savent-ils les donneurs de leçons qu'ils enseignent ce que d'autres ont éprouvé sans rien en connaître, et que ceux qui ont été éprouvés ne donnent pas de leçons, ils montrent l'exemple ; ils témoignent par des actes valant connaissance : dans la rue, les vieilles masures, au chevet des malades, en visitant les prisons.
Que les donneurs de leçons commencent à témoigner leurs actes en l'Amour du Monde, ils seront ainsi estimés à leur juste mesure.
BLJ
On m'a demandé de haïr les Russes, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les Ukrainiens, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les Arabes, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les gens de peau noire, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr toutes les différences, je n'ai pas pu.
On m'a demandé d'être identique à chacun sans choix personnel, je n'ai pas pu.
J'ai répondu : Pourquoi me demandez-vous cela ?
Je ne vois que des Frères et des Soeurs en l'Humanité.
Je suis.
Le mal en l'autre me fait mal, me heurte, me blesse, me cloue, me flagelle, me transperce, car nul n'est conçu pour le mal.
Parce que je n'ai pas pu, on m'a haïe, chacun en ses préférences et appartenances. Je les ai bénis même lorsque pleurant.
Et à ceux que j'ai dérangé, indisposé, agacé, j'ai dit au-revoir en les aimant de toute mon âme. Car ils n'ont pas vu que leurs mots, leurs regards, leurs pensées, étaient de la haine espérant l'Amour, Substance de toutes les substances, remettant ainsi à Demain leur haine dans les mains de l'Amour parce que l'Amour habite chacun, parce qu'il n'y a pas de haine qui ne devienne Amour le Jour qui suit.
BLJ
Gratitude infinie.
L'Homme au casque d'or - Rembrandt
Toutes photos personnelles non libres de droit
Te souviens-tu ma sœur des douces années
Quand le bonheur d'habiter la ville de Jeanne
Nous portait de rires, dans les bras aimés
De notre père valsant au bord de la Loire ?
Te souviens-tu des secousses sur les pavés
Quand sur le solex de père, nous roulions,
Les dimanches ensoleillés, maman au lavoir,
Près du moulin d'Olivet qu'elle adorait ?
Te souviens-tu ma sœur des bulles de savon,
Qu'avec un brin de paille cueilli dans le champ
Nous dessinions un monde en couleurs,
Insouciantes aux bras de papa accrochées ?
Te souviens-tu de la joie dans le jardin
Quand nos parents riaient d'éclairs heureux,
Nos bouches enchocolatées* de crème
Tout juste sortie du fourneau à bois brûlant ?
Te souviens-tu des meules de foin dorées
Sur lesquelles nous nous allongions, bronzées,
Nos dos un peu grattés, un peu meurtris
Par tant de brins jaunes enroulés sur nos pieds ?
Te souviens-tu quand une libellule passait,
Des rires et des cris lancés dans l'air frivole ;
Et de grand-mère ramassant un bloc de sel
Tout droit venu des salines de l'Est pour le dîner ?
Te souviens-tu ma sœur de nos robes blanches,
D'organdi brodé aux nœuds de velours bleu
Que marraine avait cousues pour nos partages,
Au mariage de tante Monique près de Jeanne ?
Te souviens-tu encore des poules caquetant
Dans la cour balayée par le vent du printemps
Quand elles couraient devant tes pas légers
Et que tu criais pour un œuf trouvé dans le sable ?
Te souviens-tu ma sœur des bras tendres
De nos parents s'enlaçant le soir avant la nuit ;
Dire bonne nuit dans un chant enfantin
Que nos petites dents croquaient joyeuses ?
Et, encore des rêves inoubliés sur la Loire,
Nos petits pieds chahutant les galets ronds
Sur la rive avant d'aller sur un banc de sable
Tenter de prendre un alevin entre nos doigts ?
Te souviens-tu de tout ce bonheur vécu
Avant que l'ogre des contes d'enfant terrorise
Nos jeux et ternisse nos paroles heureuses,
Transformant nos vies en de petites Cosette ?
Dis-moi ! As-tu croisé la nuit Jean Valjean ?
Je n'ai pas vu son ombre venir nous secourir
Pendant que nous rêvions de son fort secours,
Tu ne l'as pas rencontré non plus, ma sœur !
* licence poétique : pleine de chocolat
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