Celui qui crée en pensant obtenir le gain de la notoriété, une notoriété même lointaine, n'est pas artiste, il est un commerçant. L'art ne se satisfait pas de cette forme de pensée.
Il faut être insensé pour vouloir laisser un nom.
L'artiste laisse une Oeuvre et non un nom, mais quel est l'artiste aujourd'hui laissant une Oeuvre ? Aucun ! Il faut donc bien être fou pour penser vouloir laisser un nom. Seul l'orgueil commerce avec l'espoir de notoriété et l'orgueil n'est pas Homme.
BL
J'ai rencontré quelques poètes et poétesses de valeur dans le savoir-faire et d'autres dans l'émotionnel unique, mais encore aucun dans le savoir-Être de la pensée sur mon temps de vie.
BL
Tout est souffrance, enseignait Buddha.
Tout est souffrance, ici bas et ici haut, bien que les deux soient mélés étroitement et non pas divisés sur deux hauteurs. C'est parce qu'il n'existe pas de frontière ni de division entre l'incarnat et l'excarnat, que la souffrance est présente partout : dedans, dehors, en soi, ici, maintenant, ailleurs, demain, aujourd'hui, toutes Hiérarchies confondues, tous mondes conçus, incarnés, excarnés.
Le monde quelqu'en soit sa face ne peut évoluer et Être que sur cette vérité.
Si les habitants de Monde entrait dans le coeur de Vérité, qui pourrait continuer son chemin ? Personne. il est donc utile et essentiel de taire ce que l'initié rencontre jusqu'à l'heure écrite.
Un seul et unique Etat n'existe pas dans la souffrance, il est l'Amour bien qu'Il réclame la souffrance pour Être.
Celui qui connaît de moindres souffrances est simplement au regard des entités spirituelles un nouveau-né sur terre qu'elles conduisent avant de leur ouvrir la porte de la souffrance. Ce n'est pas un cadeau ni un repos, c'est l'âge de l'âme sur terre quelque soit son nombre d'incarnations.
BL
J'ai toujours été surprise par le côté noir des gens adorant l'attaque dans les cas de faiblesse comme la maladie, un évènement familial ou professionnel douloureux. Calculateur, il ne voit que son intérêt qui n'a pas de sens et n'existe pas, celui-ci étant une maya pure.
Mais n'est-ce pas le propre de l'attaque et de son porteur que de surprendre ! Celui qui en use aime à privilégier son double en soi, son Yin, et aime assoir sa dualité - bien / mal, au détriment de sa propre trinité - corps / âme / esprit pensant. Il aime le mal et l'utilise tout en disant que le mal n'est pas lui. Nous ne voyons cependant que le mal s'exprimer. Et son Yin se dit bienveillant, ce qui est encore plus curieux mais n'est pas dénué de sens puisque le Yin renie sa trinité et aime sa dualité comme une finalité.
Le réel dit en cela que le mal s'ignore lui-même alors que le bien est conscient de sa stature. Le mal acte dans l'inconscience de son acte. Il fait, c'est tout. Seul, le bien peut amener le mal à être conscient de lui-même.
Observez la dualité en soi et vous deviendrez votre propre Trinité.
BL
Si tu crois que terre est morbide,
Pourquoi, ici, va ton âme ?
Si tu penses que vivre est un vide,
Pourquoi t’acharnes-tu à être ?