Mon septième livre paru en vers et en prose.
Quatrième de couverture sobre et courte :
"Merci de m’avoir aimée quand bien même ce ne fut qu’un très court instant ; merci pour ce bel instant, si tendrement en mes cœur et âme, gravé." reprenant les premiers vers d'un poème dédié à Jeanne dans : http://articles.bugquest.fr/Beatrice-Lukomski-Joly/l-etrange-nuit?fbclid=IwAR3_tvQFcQIWinmo3hKIlnGYMEnlytZ68kGXYvbPT2j7W7sD2fRUsj0Sgmg
"L'an trente-trois de mon âge" est le vécu intérieur ayant fécondé et transformé les expériences de l'âme depuis l'an trente-trois de mon âge, année indélébile en chacun de nous qui fait d'un chemin un nouveau sentier et d'un sentier, la révélation intérieure que seul l'esprit voit, ressent et perçoit.
281 pages https://www.amazon.fr/dp/B0B4NRLHSL?ref_=pe_3052080_397514860&fbclid=IwAR01mFAFmZNH0QOK1Ie0UeWSXhkqKXuoumx9LBN_kcnC1n2mGNtxKT7SD5w
A bientôt ! d'autres livres en cours d'écriture ou en cours de mise en forme suivent.
BLJ
De Juergen Kadow "Götterdämmerung und der verlorene Ring" (Richard Wagner, Ring des Nibelungen) Öl auf Leinwand, 40 x 50 cm © Juergen Kadow 2022
https://artblog.one/
Priez chaque heure ouvrière
que le jour donne de sa lumière.
Priez en toutes choses faites, virtuoses,
que vous filiez la laine ou aimiez une rose.
Priez chaque instant que vie donne,
quoi que vous fassiez, et rayonne,
car dans chaque action la place lui est donnée,
car dans chaque action elle est consacrée ,
allégeant tout ce qui nous charge et blesse,
adorant la Lumière comme à nul autre geste.
Ne faites rien sans prier quelques mots éclairés,
la grâce en notre cœur ensoleillé
qu’en chaque instant vécu nous bénissons,
car du temps nous est donnés ; nous la glorifions,
et que l’acte ne trouble pas la prière.
Priez en tout et pour tout en votre sanctuaire,
car en elle qui est adoration est l’Amour
qui nous unit et nous relit en Son atour.
Priez à l’aube, à l’aurore, au crépuscule,
au bord de la rivière, dans la forêt, avec la libellule,
vous levant, vous endormant, aimant la mirabelle,
car il n’est de pensée plus belle
que celle que nous nourrissons de joie et d’aveux
dans l’Amour de son acte porté vers les Dieux.
Eux venus nous cerner le jour en sa clarté,
elle cueille le fruit de la beauté
dont elle s’abreuve d’aube et de crépuscule,
de nos heures et nos nuits, sans poser une virgule.
Au détour d’un cimetière en hiver,
fort meurtrie m’avez-vous édifiée,
refusant de voir palpiter la vie ;
et me laissant seule au jardin fleuri,
vous avez, mon être, oublié,
m’apostasiant à votre désir en mon calvaire.
Point de présence reçue en mon séjour,
pourtant invitée avec tant de joie,
quand votre astralité au vide me pliait,
et qu’en votre cœur évidé m’éloignait,
vous ne m’avez pas vue, jetée sans foi ni loi ;
vous, assailli par vos tristes feus amours.
Du partage, rien vous n’avez reçu en ces jours,
ni de ma parole en l’Esprit, rien pris,
espérant votre ego uniquement : qui suis-je ?
que donné, je vous ai élevé religieux
sans que vous ne l’ayez vu, moins appris.
L’Esprit à votre insu renié ; à ma solitude, sourd.
J’ai vu votre regard altéré et atterré
quand me voyant prier face à la tombe
de laquelle force, vie et âme palpitaient
sans répondre au signe qui vous appelait.
« Kaspar est là. Venez ! Il est hors de sa tombe.»
Vous n’êtes pas venu, de lui si éloigné.
Malade de l’esprit, étiez-vous au défunt Éros
absent de votre âme, accablé par votre belle,
que d’autres forces confuses envahissaient
quand vous voyant refuser Kaspar en son Palais,
vous vous fîtes déserteur de la vie et de Babel,
de la vertu qu’exige la foi ; vous, si loin du cosmos.
Pardonné, étiez-vous assurément, en votre oubli,
quand surgissant un soir avec votre inconnue,
vous dites que je vous avais bellement guéris :
vos délassements étaient ressuscités en votre lit,
mais pas l’Esprit en Kaspar pourtant venu,
qui vous attendait avec moi, accompli.
Pardonné de vos huées étiez-vous pleinement,
cependant ces ébats contre Kaspar, malséants,
que nul n’attend comme réponse à la vie de la Pensée,
face à une sainte tombe, face à une rose peinée,
suis-je partie désolée sans rien dire au néant
que vous n’avez point compris du Temps.
Vous, adorant le charnel amour qui n’a pas de culte
sans adorer le céleste Amour du sacrifice
en la superbe Rose-Croix ornée de roses,
avez omis de demander pardon à la Gnose
face à tant de manque de sagesse en le Fils,
vous, pourtant avisé de Son âge que Sa croix sculpte.
Trente lettres de supplications d’absoute
aviez-vous reçu de votre défunte dame
sans jamais lui répondre, ni l’accueillir,
ne lui pardonnant jamais de son vieillir,
la laissant mourir en son étoile, sans état d’âme,
la reniant dans la famine de l’attente pour sa coupe.
Du pardon que chacun doit épouser, y satisfaire,
vous n’avez à aucun moment daigné y répondre,
pas même le demander à sa vie éreintée,
quand votre faute fut si endiablée
que vous préfériez vous coucher et la confondre
en l’extase sensuelle, louer cet enfer.
Quand l’esprit n’a pas vendangé le cœur
ni la mémoire des conduites commises,
pendant que Kaspar avec moi vous attendait,
là, au pied de sa terre foulée, nous priait,
marchant sur ses restes vivants en terre promise
que j’en ai vécu la béatitude et l’heure.
Pardonné êtes-vous véritablement,
par Kaspar et moi-même en la compassion
ayant rayonné en moi tel le soleil
de tout son feu et sa chaleur en cet éveil
jusqu’à ses battements de cœur vécus dans la Passion,
malgré la mort l’ayant adombré au firmament.
Quand pardon, saurez-vous, éloquent, donner
aux souffle des vivants vous implorant,
et aussi, vous, écoutant enfin les âmes blessées,
reviendrai-je cueillir la fleur éclose en l’Adam re-né
que l’Esprit aura vraiment fécondé de ses tourments ?
Quand pardon vous aurez appris à consacrer.
Ah elle ! Elle, en larmes toujours, voyez-vous,
attendant pour vous l’heure d’enfin renaître,
par Kaspar en ses écritures de supplice offertes,
et m’ayant élue pour les lire, le livre en ses pertes
a lié son esprit au mien, pour vous priant à sa Lettre
par Kaspar vivant en ses tombe et ciel pour vous.
N’est-ce pas ce que vie en son astre de vous, attend,
que pardon ne soit plus ce mot superficiel,
guère plus une abstraction incomprise,
quand de la mort vous êtes l’otage et la prise,
aveuglant votre discernement sensoriel,
et de votre triste ego êtes le captif résistant.
N’y voyez là aucune haine en ces mots
puisque point il n’y en a en ces loyaux propos,
et que seule la vérité s’habille d’humanité,
et de pardon, quand le mensonge a condamné,
ayant sali pour quelques « j’aime » Fb, votre égo.
Je vous pardonne mais point de ces amours charnels
qui ont laissé Kaspar seul avec moi.
Photo personnelle
Tableau pastel sec d'Arild Rosenkrantz " Âme groupe"
Âme-Groupe féline,
moi qui contiens tous les félins du monde,
du chat, du lion, du tigre, du lynx au puma,
je dirige de l’univers ma grande sagesse
que chaque groupe félin prend de ma prévenance,
attendant du règne humain l’Amour
qu’incarne en mon essence la Création.
Moi, si haute dans le règne de l’Esprit,
observant le geste humain en sa pensée,
écoutant la parole de l’homme,
sentant le parfum de la pensée,
sans goûter le nectar de son principe,
je vis dans la volonté des hommes
incarnant l’Amour de ma Nature.
Accompagnée des êtres élémentaires
dont je suis en la lumière vivifiante
l’avenir dessiné à mon règne venant,
je vis dans l’image humaine
qui fut l’origine de mon sacrifice
Que l’évolution soit !
Recueillant l’Amour versé en mes membres,
lumineuse suis-je quand nous sommes,
accompagnant la mort du détachement
me revenant en offrande de la chaleur du monde,
par ma volonté spirituelle,
le devenir de la lumière du monde.
Assaillant les hommes sans compassion
quand du mal terrible, ils me soumettent
et me flagellent l’Esprit que nul ne ressent,
je jette sur les âmes habitées du vide
ma colère divine assiégeant l’homme.
Reconnaissante aux êtres m’aimant
quand du bien en conscience ils me louent,
de la clarté en la pensée, je vis,
et en mon cœur je me repose parfois
quand la souffrance m’est si immense
que accablée, je vis le froid de mes fauves.
Âme féline ayant conservé le souffle de la vie,
que crée le Verbe chaque instant en ma mémoire
mon éternité attend l’heure céleste me faisant Ego
par le Logos en Sa substance répandue,
Son Essence d’Amour que je regarde de loin
aimée de Lui, non dans la conscience des hommes.
Vais-je sereine aux heures prenant mes défuntes créatures,
cueillant le fruit des vies vécues sur terre,
je m’abandonne en leur respiration les quittant,
remettant à la tunique de l’univers leur air chaud
habitant la beauté de Sa lumière flamboyante
qu’il soit jour ou nuit, crépuscule ou aube,
que nul ne peut saisir de ses mains.
Et la conscience de l’âme en l’Esprit
s’établit en mon Âme-Groupe portant avec clarté
toute ma douleur non fécondée du regard humain,
que chacun de mes Êtres sert de ses douleurs
quand ils vivent assujettis à ma mémoire.
Remerciant le membre nous laissant,
seul sur notre terre, divine en son Graal que je vois,
sans en comprendre toute la merveille en Lui vivant,
nous laissant dans l’agir de l’Amour, comme perdus
que prenez-vous en soi de mon immense sagesse ?
Et quand de leurs foyers, ils furent l’hôte et le compagnon,
le guide et le chemin, guérissant leurs et nos plaies,
ils se couchent sur leurs corps malades,
apaisant et redonnant l’énergie de la vie
afin qu’ils comprennent.
Il y a dans l’aether une solennité établie
car d’âme animale ayant vécu dans l’ombre humaine,
je regarde la transformation en son processus
qui de sa noblesse étreint les cœurs m’ayant servie,
et dans le physique, là, laissés, rendant à la terre
sa poussière devenue étincelle d’or,
m’emplit de son inouïe chaleur
telle une flamme devenant mon flambeau.
Moi, recevant le contenu de leurs joies et de leurs peines
vécues chaque minute, sauvages ou apprivoisés,
dis au Christ le calvaire vécu d’avoir été méconnue,
qu’Il prend avec moi, remettant en ma vertu,
le pouvoir de juger et de peser les âmes,
selon qu’elles m’ont aimée et animée d’amour
ou fait subir de supplices innommables.
Photo issue de l'I.A du site Freepik
ODILON REDON
http://www.musba-bordeaux.fr/sites/musba-bordeaux.fr/files/odilon_redon-dossier_pedagogique.pdf
Jamais ne croyez que haine se combat avec la haine,
Ni que les armes sont à la haine la réponse espérée.
Ne croyez pas que la mort soit fin de tout en soirée
Cueillant son fruit quand lumière reste souveraine.
Donnez du pain aux bouches amères nous méprisant
Car il nourrit l'âme sacrifiée sur son autel ressuscité.
Dispensez pitié et douceur aux âmes trépassées,
Concédez compassion aux âmes noires L'offensant.
Ne pourchassez pas l'Âme noircie dans la terreur,
Elle attend notre consentement dans sa profession,
Qui n'a de foi que dans l'anéantissement de la passion,
Perfide, tente l'appel pour ruiner du cœur sa chaleur.
Vous qui étiez fils du Christ avant qu'incrédulité
Ne s'empare de Sa noble parole, soyez la lumière.
Demeurez le bras levé avec Sa pensée sanctuaire
Car il n'est plus grand Roi au monde que Sa majesté.
Pleurez si cœur vous veille. Larmes lavent l'impur.
Veillez si membres vous portent. Gestes accueillent.
Agissez si volonté est seuil. Pensée, la vie cueille.
Soyez attitudes si vous aimez. Héritage épure.
Point ne charger le monde d'inutiles lamentations,
Sans que lamentations ne deviennent votre courage,
Le monde en est si chargées, devenu son otage.
Soyez le mouvement en accueillant sa fondation.
Soyez la rose blanche ou rouge qui meut le monde
Sans consentir à l'infernal, ni à son cruel dessein,
Cet accord de sa partition qui, tout,ruine en son sein.
Regardez le en conscience, il prend habit immonde.
Lever regards et priez Père, Fils et Saint Esprit,
Mendiez connaissance sur les ailes de la colombe,
Étudiez à la bougie la Trinité, loin des tombes.
Osez dire « Christ en moi » quand son contraire lui nuit.
Soyez de tous les courages aux heures glauques
Qui adviennent et n'avons pas encore vues des ténèbres ;
Souvenez-vous de votre baptême qui fut votre vertèbre.
Osez l'Oint que l'abîme veut troubler de sa voix rauque.
Ne vous laissez pas leurrer à l'heure des faux miracles
Quand orages se soumettront aux vœux du noir Titan.
Souvenez-vous de la Lumière tous ces jours cécitants
Car pas un de nous n'oublie de prier quand mort racle.
Demeurez bons. Jamais ne pliez face à la barbarie.
Protégez votre Liberté en actions et en paroles.
Soyez le fruit duquel on reconnaît l'arbre à sa corolle.
Prenez robe blanche que le ciel bleu aime en Marie.
S'il me faut du courage pour ces quelques vers francs,
Ce n'est pas tant au courage que je le dois mais à l'Aurore
Qui m'a faite mouvement lors des nuits endeuillées,
Dans mes membres douloureux à l'extrême, souffrants.
Dessin de jacques Lévy, astrosophe.
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