Béatrice Lukomski-Joly


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Vivre encore

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo libre de droits

Vivre encore quelques temps sur terre parce qu’elle est ma gouvernante, ma maîtresse, mon oracle, elle, si belle, si glorieuse, malgré ses blessures nombreuses, son sang baignant mes pieds de sa sève, même morte, aussi de défauts, de richesses et de faiblesses, car elle mon guide.

Même si le diable s’incarne, se brûlant les pieds sur le sol divin, car point il ne peut supporter marcher sur l’argile et le loess, car point il ne peut courir les prés et les monts, toujours je me blottirai là loin de ses griffes, car, là, il ne peut aller. Montrerait-il le ciel couvert de sa suie pour effacer la lumière qui est nôtre, que la suie est la vision de la laideur qu’il montre.

Je me coucherai dans l’herbe à son heure venue, déjà arrivée, pour que les étoiles en mon âme brillent et aient pitié de nous, lors de mes larmes pour le monde.

Vivre encore sur terre, même triste, même joyeuse, pour être, et servir le Graal en sa demeure.

 

Je veux. Petit poème en prose.

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Je veux des roses, autant que mes bras peuvent en contenir, autant que mon cœur peut en épouser ; puis d’un bouquet aussi large qu’il y a d’hommes sur terre, en révéler sept sur mes bras, ma poitrine, ma tête coiffée d’un voile.

Je veux des branches autant que mes doigts peuvent les aimer puis de trois choisies aussi belles qu’il y a de gens de foi encore , portés sur les épaules comme en l’an de nos douleurs.

Je veux boire de l’eau à la fontaine, autant qu’elle aura rempli de jarres à mes noces que vin n’aura pas transformée pour tant de vies bues jusqu’à la lie et la révéler source aux hommes d’esprit faible.

Je veux manger le grain sur les épis et proches des épines, aussi la fleur d’aubépine, accompagnée des lors des oiseaux pour unique pain germé et levé afin que les hommes croissent en sagesse, et plus jamais ne trier l’ivraie d’entre les grains qui sera devenue rose.

Je veux de toutes les pierres sculpter les tombeaux, et de leurs pierres rouler l’évidence au jour des jugements derniers pour que les hommes soient nus de toute fausseté et découvrir qu’ils ont appris à aimer.

Je veux être du soleil l’ami, le frère, l’époux, la sœur, et l’épouse, pour qu’en tous il croisse, le rayon devenu vie, le baiser déposé sur nos bouches créant avec le verbe la splendeur de l’humanité.

 

https://blog.grainedephotographe.com/la-serie-feerique-nabi-par-le-photographe-lee-jeong-lok/

Une saint Jean flamboyante

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Virgile a laissé sa robe blanche,

entre deux cieux l’a remise aux gueux,

aussi à Dante qui se réveille,

flamboyants parce qu’ils sont.

 

Entre deux vers poétiques rimés

se tendent la main, le sourire chaleureux,

l’un donne, l’autre reçoit.

Ainsi se vérifie la vérité.

 

Allant vers la saint Jean rayonnant

en plein juin irisé de soleil,

Hélène a soif, Johan aussi,

place du Châtel pensent à Perceval.

 

Ils sont trois comme toute trinité

en ce jour de fête sacrée.

Donner à boire à celui qui a soif ;

relever la tête et voir le soleil.

 

Virgile n’est plus Virgile,

Dante ne l’est davantage

non loin de la maison romane

portant son saint esprit en son sein.

 

Jean-Baptiste attend, veillant

le poète venu impromptu

l’embrasser en souvenir de sa naissance

un lointain jour resté présent.

 

Le roi Arthur s’est tu, observant

ces nouveau-nés joyeux

assis sur la pierre sans âge

qu’il ouïe la question.

 

Les Écoles passeront lointaines

si elles ne sont pas fécondées

de lumière en ce jour sacré

que le recevoir a redonné au don.

 

18 juin 2022

 

https://www.auction.fr/_fr/lot/francois-lafon-paris-1846-vers-1920-dante-et-virgile-sur-les-rives-du-14652777

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Lafon_(peintre)

L'étincelle de l'Amour

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Je me suis souvent demandé et me demande encore comment l'homme ( l'être humain ) confond l'amour en n'aimant que ce qui le touche personnellement et se positionne dans la haine ou le désavoeu de tout ce qu'ils n'apprécient pas (des gens comme des idées ou des concepts, etc. ), et par là refusent l'Amour qui tout englobe, tout enrobe et en tout agit. En cela je l'écris avec ou sans "a" majuscule.

Exemples :

1 / aimer son enfant semble juste et aimer une personne différente de soi s'avère être une impossibilité. 

2 / une  idée différente qui n'est pas la nôtre devient : "je n'aime pas celui qui le dit".

Pourquoi l'étincelle de l'Amour n'enflamme -t-il pas l'amour du peu pour le plus grand ?

N'est-il pas temps que cette étincelle nous éclaire et enflamme le monde de la plus grande noblesse de coeur en l'esprit que nous sommes ?

BLJ

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