Béatrice Lukomski-Joly


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La Demeure

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

En mon Oint j’habite et demeure ;

j’y ai établi ma maison depuis Gethsémani ;

depuis Golgotha, je suis avec Lui en chemin,

au pied de Sa croix saisie par tant d’Amour.

 

Dans la joie d’être avec lui, Le suivre,

je souffre avec et pour Lui, re-née pour l’éternité,

bienheureuse dans Son Calvaire qui me plie,

et fais de mes jours Son sentier.

 

Avec sa Mère, notre Mère,

je fais logis et m’abreuve de ses pleurs,

quand Elle sourit, quand Elle me bénit,

éclairant de Sa lumière la vie en l’Offrande.

 

Doux berceau que sont Ses mains tenant le glaive

quand Il le montre au Monde sur mon front,

quand mes yeux s’attristent des impiétés

qu’Il regarde d’Amour nourri.

 

Prions, bénissons, aimons, jour et nuit,

l’Oint venu éclairer de tant de grâces

la prospérité de la foi en Lui déposée

transformant les ténèbres en Sa Lumière.

 

En Lui, je suis Son Nom devenu,

par la joie de Sa Vue, toute chaleur,

toute clarté, chemin unique dans le labeur

que Connaissance en Sa lampe flamboie.

 

Le Christ dans la gloire, artiste Kharlamov Peinture du plafond de la cathédrale de la résurrection du Christ à St Petersburg La Russie, St Petersburg 28 juillet 2016

Le sacrement

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Illustration de ?

 

Tu es venu dans mon jardin ; je me languissais ;

De Toi, j'attendais la majesté du chemin

Qui, dans l'air, aime le secret du souffle divin.

Tu es venu, les mains pleines ; je T'espérais.

 

Tu vins sans prévenir, le sceptre dédié,

Juste parce que c'est Toi, lumineux et clair,

Tu vis ma peine ; c'était hier ; ô, mon éclair !

Cueillant mes pleurs, Tu ornas, d'un lys, mon foyer.

 

Je T'attendais, sans vraiment T'attendre, T'aimant ;

Ma pensée et mes soupirs furent Ton élan;

Et Tu montras le voile déchiré, le goéland

Nourrissant ses petits dans la nuit, d'un diamant.

 

Sept roses dansaient dans la lumière du jour ;

Tu étendis Tes mains ; Tu ravivas mon cœur,

Et de mes deuils silencieux, Tu pris la peur

Pour polir la courbe de mon ruisseau à l'entour.

 

Je T'attendais, sans T'attendre vraiment, T'espérant ;

Tu éclairas, d'une flamme vive, mon labour,

Et sans rien dire, Tu me berças de tant d'Amour,

Qu'encore l'onde ceint ma tête d'un sacrement.

 

Tu es venu, je T'ai reçu. Je T'ai épousé.

Agenouillée dans le cœur, debout sur le sentier,

Tu me donnas la main ; je Te pris pour Te louer.

Tu es venu dans mon jardin fleuri de rosiers.

 

Je n'ai connu de plus profondes épousailles

Qu'en cette roseraie allumée de mille feux,

Et aux vastes rayons sur Ton autel soyeux,

Je vis l'Amour venir, qu'encore j'en tressaille.

 

L'académisme en dessin et en peinture

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

J'ai toujours dit : il y a en dessin l'œil académique et l'œil que nous voyons de l'expression de l'âme qui n'est pas académique. ( académique = école de dessin et de peinture). L'académisme ne m'intéresse pas du tout. Car il ne reproduit rien du vivant. Il est une illusion, un mensonge en soi entretenu et non la vérité de la personne. L'académisme refuse la réalité et privilégie le mensonge dans le dessin et sa couleur. Je suis contre l'académisme. Seul le vivant m'intéresse. C'est pourquoi on ne peut pas s'auto-complaire car que savons-nous de l'autre pour pouvoir le déterminer en des règles établis et mortes à jamais en son chemin ?

BLJ

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