Pureté de la flamme
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
Elle
- Bonjour ! Bonheur ceint mon esprit.
J’ouvre ta porte d’entrée, tu m’entends
appeler ton bienheureux prénom. En toi, je lis.
Moi
- Toi ici ! Pureté de la flamme. Quelle joie de te voir !
j’en pleure de liesse ; ne me quitte pas.
Oh ! cette perte ! Telle une fleur arrachée.
Elle
- Fleur arrachée et pour moi terre devenue infertile,
ma mort fut un désastre, privée de toi, seule.
Ils n’ont pas voulu que je te donne le baiser d’adieu.
Moi
- J’entends encore ton cri fendre mon espace
et dans le parc, je vois s’éteindre nos pas
qu’en hiver prirent nos semelles pleines de tracas.
Elle
- Je t’ai aimée ma fille, mal aimée mais aimée,
si fort aimé que mon ciel t’accompagne
désirant de toute sa force t’aimer davantage.
Moi
- Vois ta maison comme elle est belle,
d’amour, je l’ai purifiée, et baignée de mes larmes,
je l’ai assainie et ointe, te prêtant mon âme.
Elle
- Voyant ce geste, ici, lumineux et clair,
Semblable à la lumière ambrée angélique
que le rayon solaire dépose sur le champ, je t’aime.
Moi
- je les ai vus porter ton message en une rose
consolable en mon âme inconsolable,
et la vêtir d’un arc-en-ciel paré de tant d’amour.
Elle
- ô toi, sage comme la clarté du jour à l’aube,
je vois ici aussi ta lumière anoblie dans le ciel.
Tu n’as rien à regretter. Je t’attends déjà.
Moi
- On a dit de moi toute sorte de mal, voyant cet Amour
que même ceux croyant aimer accablent.
Et l’arc-en-ciel a éloigné ce vaste ciel noir.
Elle
- Je reviendrai pousser ta porte et avec toi m’asseoir,
parler de la Lumière qui nous enveloppe.
J’ai vu l’Amour et l’Amour m’a grandie.Merci.