Partie de rien, si humble.
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire"Cosette"
Partie de rien, une vie simple,
comme tous les gens ordinaires,
vers les gens modestes, je vole
dans la plaine des manques,
partie de rien, si humble.
Dit-on que leur ignorance
ne les sort pas du quotidien,
que pleure mon esprit sur eux,
surgie de rien pour rester simple,
le cœur arrimé à ceux des autres.
Il se dit que les gens simples,
si peu de chance, vivent-ils.
Sont-ils les joyaux de mon âme,
car si semblable, je suis venue,
pour aimer et rien d’autre.
Je suis passée sans être vue,
parce que tellement simple,
car tellement venue de rien,
j’ai imaginé les gens d’exception,
et j’ai pleuré sur leur misère.
J’ai tant aimé l’ordinaire,
cette vie sans faste, l’air de rien,
sans apparat, sans ivresse,
quelques livres en mes poches vides,
que j’ai crié l’ordinaire pour être.
Il se dit que les gens simples,
si peu de chance, vivent-ils.
Sont-ils les joyaux de mon âme,
car si semblable, je suis venue,
pour aimer et rien d’autre.
Qui peut dire sur le chemin
qui arrive premier ou dernier,
de tous ces gens sans allure,
la connaissance absente,
quand la naïveté sert la vie ?
Oh ! Tant de souffrances à ces gens
sont données pour qu’ils grandissent,
leur ciel éclairé, la vie flamboyante,
car les affres ne sont que leçons
qui, peut-être, les feront premiers.
Il se dit que les gens simples,
si peu de chance, vivent-ils.
Sont-ils les joyaux de mon âme,
car si semblable, je suis venue,
pour aimer et rien d’autre.