Noël, Joseph et Nicodème .
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
Les fronts vont larges tel un monastère,
logeant la mer et sa terre,
l’Éternel et sa sainte Mère.
Épris de leurs mystères,
ils vont solitaires en l’aether
que l’air ne dit pas de leur Magistère.
Voyez-vous, là, au loin, si proche !
le point divin sonnant sa cloche ?
Et le sein … allaitant la Prima donna,
telle une nymphe sonnant le glas ?
L’heureuse étoile de la Mère nous aime,
et dit « Va ! Nicodème !
t’attend Joseph à la croisée du chemin,
et Myriam sous le narthex de lin.
Les dieux ourlés d’un suaire blanc
dansent aux Cieux resplendissants,
hélant le monde, disant aux affamés
toute l’ardeur de la foi qu’il faut garder,
lorsque aimer est au-delà de la vertu
et le jour de l’être quand vient le salut.
Alors… nimbés d’une ronde de fleurs
que Rose ne dit pas ; qu’étoile, point ne meurt,
elle joue, toutes rimes en prière,
la mer laissant à la mère,
venant à peine visible, pourtant de lumière,
tellement présente en Notre Père.
Voyez-vous, là, au loin, si proche !
le point divin sonnant sa cloche ?
Et le sein … allaitant la Prima Donna,
telle une nymphe sonnant le glas ?
L’heureuse étoile de la Mère nous aime,
et dit « Va ! Nicodème !
déjà, t’attend Joseph à la croisée du chemin.
et Myriam sous le narthex de lin.
Alors… les hommes ouvrent les mains
voyant au fond des psaumes du matin,
le saint tabernacle abritant le corps de vie
qu’ils posent au creux de leurs paumes, du pain en sa mie
et sculptent dans la pierre qui est cristal,
reflétant la lumière établie de son vin pâle.
Le cercueil qui n’en est pas un à midi,
l’un dans l’autre avec Joseph et Marie,
car c’est au jour de la naissance proche
que ces deux-là ont pris la pioche...
Témoigner de la résurrection en avance,
car un Saint Sépulcre se prépare dès la naissance.