Béatrice Lukomski-Joly

"Tant de belles choses"

"Rendez-vous dans une autre vie"

"Mon amie la rose"

- Françoise Hardy - portrait au pastel sec par Béatrice Lukomski Joly

Myosotis sur Pixabay : photo libre de droits

Petite fleur posée au sol me regarde d’un aum.

Elle le sait, pas moi ; moi, je l’ignore.

Pourtant, je sais qu’elle est là, à côté, et dort.

Voir sans voir est le délit de l’homme.

Puis, petite fleur s’éveille, rouge et rose,

Fière et timide, nuage dans l’aether bleu,

Blanche comme neige, éclat heureux,

Portant son souffle dans ses feuilles écloses.

Souffle puissant venu, tel une belle aile d’ange,

Danse dans la couleur, et donne de l’aube à sa lueur,

Afin de donner la vie aux matins cuivrés,

Et d’un bond redonne sa naissance sans pleurs.

C’est une petite fleur née d’un été aride

N’aimant que le soleil sans aimer le vent,

Qui, d’un doigt habillé de ciel l’aimant,

Dit son vœu de voler avec les perséides.

Alors, avec petite fleur bleue dans l’air,

J’ai pris pour pelisse l’étendue verte,

Et étendue devant mon regard inerte

Petit souffle a grandi, d’elle, fier.

à Jeanne visible dans l'aether

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" La prière de l'âme" de Louis-Jean Janmot

Devenue prêtre en l’Esprit, bénie du don de Pâques,

Je suis la Sainte Grâce en le Verbe offert,

Revêtant les habits sacerdotaux en Pensée

Que le ciel descend sur mes épaules. Je prie.

Et elle va dans le cœur du jour, loin de sa nuit,

Prenant sa mort dans le calice posé sur sa tête,

Et elle laisse sur sa croix la figure du serpent

Qui n’a plus rien à désirer d’elle, par moi.

J’orne ses cheveux de sept roses rouges ailées,

Ses mains d’épines tombées de sa branche,

Pour le soleil rayonnant fleurissant la terre,

Psalmodiant sa destinée en le pardon donné.

Et elle entend ma voix dans la voie de midi

Le feu d’un cierge allumé, l’eau sur mon autel,

Brillant de ma foi en son cœur étincelant,

Et elle porte la plaie de la lance du vendredi.

Sept prières, douze chapelets, un vase blanc,

Qu’Anges accueillent en mes demandes,

Tournent autour de son âme ensoleillée

Que je bénie de trois doigts légers, la portant.

Et elle entend mes messes, au-delà de son être,

Déposées en la lumière du Christ l’accueillant,

Pour la gloire de la vie sur l’heure de la mort,

Venant à petits pas réclamer le fruit d’une vie.

Et je suis prêtre, enfin consacrée de volonté,

En le Christ éthérique reçu, en moi venu,

Unit nos mains en Sa lumière et en Sa joie,

De bénir Ses disciples qui en nous Le proclament.

Hiérarchies se prosternent face à tant de foi,

Croyez le, même si vous doutez, prêtre je suis.

Et mes mains refont la Sainte Cène en son monde

Pour que rien ne se perde de la mémoire qui est.

 dimanche de Pâques 12 avril 2020 à 02h30 du matin

Est-ce que la compassion et l'empathie sont des sentiments terrestres exclusifs aux âmes incarnées , et ne pouvons-nous pas également vivre ces sentiments et cet état envers les âmes excarnées en étant incarné ? 

Imaginez un instant que vous n'ignorez plus que l'âme défunte  n'a vécu qu'un passage et est réellement esprit, qu'elle vit en conséquence sur un autre plan de l'ordre de l'invisible,

Imaginez qu'il y ait vraiment un espace dit purgatoire, ou kamaloka, ou temps d'épreuves post-mortem, (peu importe le nom qu'on lui donne ) dans le but de purifier les fautes  commises lors d'une vie terrestre, avant d'aller plus avant dans le monde spirituel et de  renaître ( se réincarner ) ensuite pour apprendre de nouvelles leçons morales, dans lequel vous êtes le juge de vous même,

il n'y a aucun illogisme en cela, n'est-ce pas ?

Imaginez que vous ayez construit un pont entre le visible et l'invisible, le défunt ou excarné et vous incarné,  et que vous puissiez communiquer avec le monde invisible ( sans faire tourner les tables ! là n'est pas le but. il faut apprendre par soi-même, la méditation, la pensée qui n'est pas qu'un monde d'idées mais bien un monde d'Amour. ) et que vous puissiez voir la souffrance d'expiation de celui que vous aimiez sur terre, que vous aimez et suivez dans le monde spirituel, n'auriez-vous pas ce sentiment puissant d'empathie et de compassion comme vous l'aviez sur terre si vous l'aviez sur terre ? Imaginez ! pensez le ! 

Dans tous les cas, c'est l'Amour qui croît et se fait Acteur... car vous pouvez en accord avec l'être aimé, son Ange et le Maître du karma, décider ensemble de ce que vous pouvez prendre sur vous pour  alléger la faute de l'autre tout en faisant grandir nos humanités communes partagées. Il faut  pour cela qu'il y ait eu pardon accordé lorsque la personne aimée était incarnée. C'est un saut dans le devenir et la compréhension du monde spirituel.

Imaginez que vous puissiez le faire, quelle douleur de l'autre prendriez-vous sur vous ... ?

Est-ce que les temps sont mûrs pour aller et dire plus loin dans cette vérité ? je n'en suis pas certaine vu le contexte encore atténué de l'Amour conscient.

Namasté

BL

Deux êtres, l'un incarné, l'autre excarné.

Rudolf Steiner nous disait qu'il nous fallait bâtir un pont entre les excarnés ( défunts ) et nous pour  lier les deux mondes , invisible et visible, l'un et l'autre étroitement mêlés.

Cependant, le manque de l'autre demeure car les deux mondes sont séparés tout en étant interpénétrés du pont invisible au pont visible et que le manque avec sa souffrance sont identiques.

Tout est souffrance. En "bas" comme "en haut" et "en haut" comme "en bas".

BL