Les hommes d'imposture
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
Il existe des hommes d’imposture
s’habillant du costume arthurien,
semblant illuminés d’Esprit à leurs lectures,
mais brillants de cent feux luciférien.
https://en.anthro.wiki/Lucifer
Parlant de l’Amour du Verbe
dont ils n’ont pas connu la substance ;
parlant encore de l’ombre funèbre
avec forte et folle persistance,
ils confondent le Verbe avec Méphistophélès,
et abusent le monde au nom de leur petitesse.
Peinture du peintre polonais Jan Matejko Stanczyk
https://pologneimmortelle.wordpress.com/2020/09/21/fresque-du-stanczek/
Bafouant la dignité et la justesse,
laissant leurs déguisements opaques,
ils vont, nous offrant la tristesse,
heureux du mensonge en leur cloaque.
Un jour, charmant, le suivant hideux,
ils enténèbrent la volonté des Dieux
qu’ils n’ont pas compris d’Hermès glorieux
ou de Zoroastre au verbe si pieux.
Ils affirment n’avoir point peur de la vie
et de la vie ont peur chaque instant,
refoulant l’Amour au monde né, et Son crucifix,
et sur la tombe, reculent de peur de voir Son Temps,
la beauté et l’allégeance au Fils offrande,
piétinant la foi qu’ils attestent depuis l’Irlande.
Les hommes d’imposture enterrent la fraternité,
reléguant la Gnose à leur plein vide,
à leurs souvenirs qui n’ont rien fécondé,
offrant l’ironie et la ruse tel en Atlantide.
Voient-ils une rose fleurir au cimetière
que le vert buis abrite et adore,
qu’ils la piétinent en fuyant la noble pierre,
préférant adorer le veau d’or.
Faust et Méphistophélès jouant aux échecs de Moritz Reitzsch peintre allemand
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moritz_Retzsch