Les Anges et les grands oiseaux blancs
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
art Waldorf
J'aime écouter la lente chute du soir,
Et naître avec lui sous de légères ombelles,
Parfumer son lit vert du bois de ses branches,
Danser une valse, avant de rêver la nuit blanche.
Quand étoiles scintillantes vivent éternelles,
J'épouse les anges dans le levant du soir.
Les anges ont chaud dans les ailes des oiseaux,
Et leurs plumes or, et leurs longs voiles, sont doux,
Quand anges blancs fêtent les fleurs, et les roseaux.
À l'heure vespérale des mots endormis,
Encore à l'heure claire des vêpres sans mot,
La création du monde, et ses claires beautés,
Aux heures sans secondes, avec Galatée,
J'aime fleurer le fol parfum qui ne dit mot,
Aux épousées des anges du ciel bleu, leurs amies.
Les anges ont chaud dans les ailes des oiseaux,
Et leurs plumes d'or, et leurs longs voiles, sont doux,
Quand anges bleus fêtent les fleurs, et les roseaux.
J'aime guetter le doux envol des cygnes nocturnes,
Vivre la caresse du vent, taquiner leurs plumes,
Penser que je pourrais être leur yeux qui passent,
Près de mes rivières bleues que le long soir embrasse.
J'aime les anges blancs que la lumière allume.
Les anges aiment les nuages taciturnes.
Les anges passent, car ils éclairent les étoiles.
Les anges ont chaud dans le rameau de l'oiseau blanc,
Quand ils écoutent le chant liturgique du voile.