Le vent est mort, le temps s’affole, la vie souffre.
Dans un pâle bouquet, s’étouffe d’un sanglot,
La voyant fanée de rides en son chaos,
Clamant son sombre déclin, relatant son gouffre.
Puis, soudainement, repoussant l’acre ciguë,
Elle se retient, face au levant, et se vide.
Elle vient, telle une flamboyante espérance,
Dire son flambeau quand elle n’est plus d’ici,
Et frileuse, abandonne son paletot gris,
Qui a tant vu, qu’il lui faut laisser son errance.
L’haleine pardonnée, par une grâce occulte,
Rend au caveau et à son jour, le fort tumulte.
Aucun poème ne peut être interprété sans avoir demandé au préalable au poète ce qu'il a voulu dire.
Si des poètes et écrivains trépassés, nous interprétions, sans connaître la biographie du poète, sans connaître sa pensée défendue, nous aurions assurément tout faux.
Les commentaires sont fermés , après un grand nombre d'attaques écrites, anonymes ou non, j'ai dû fermer cette section.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Aucun de mes écrits n'est modifiable (plagia) sur la volonté d'un tiers pour des besoins personnels.
Béatrice Lukomski
Livres publiés :
1 / Âmes amères - chez GABRIEL LARDANT Hauteville-Lompnes Ain 1984 - épuisé -