Le diadème des offrandes
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
Ange de Giotto
La journée est grande et joie ; une étoile brille.
Dans l'épreuve, anges agenouillent leur bonheur,
Abaissant leurs faces, et leurs yeux s'écarquillent,
Leurs ailes disant l'immense Amour et leur heur.
Lorsque les priant, lorsque les aimant joyeux,
Ils reçoivent le diadème des offrandes,
C'est l'infini Être, revenu radieux,
Qui clame l'immense euphorie tisserande.
Puisque mon corps et ma pensée aussi s'inclinent,
Pour une âme marquée du doute, embrasant son ciel,
Enfin ! c'est la musique des sphères cristalline,
Jouant son chant pour le don de son miel.
Puisque la joie s'éveillera au crépuscule,
Trois anges recueillis, dans leur sublime clarté,
Regardent l'Amour vivre de noble majuscule,
Et la douceur anime ses mains de bonté.
A-t-on vu âme, de céleste béatitude,
Revenir au doux bercail qu'azur s'éblouit,
Et l'harmonie joue sur son clavier sa plénitude,
Pendant qu'anges laissent la liberté à la nuit,
Pour que le jour éclose enfin sa transcendance,
Sa nulle autre tel le candélabre allumé,
C'est de quiétude que va la flamme qui danse
Sur le piano éclairé des vœux ranimés.
de Carl Timoleon von Neff