Rouge comme la passion, veloutée et or tel l’amour,
Elle volait dans l’ether à dos de Cygne
préparant son jour de gloire alentour
et d’un baiser de lys se confirma d’un signe.
La pensai-je seule, dansant sur l’écorce d’un arbre,
que six autres vinrent drapées d’anges
enlaçant l’amour, sculptant l’autel de marbre,
qu’un éclair fendit d’une éclipse et de louanges.
Nuit est jour, dit la Rose à l’heure grandiose,
pendant que le lys chantait cette heure sombre.
La flamme à la fleur éclose offrit le geste virtuose
lors les épines sarclant le front pour le nombre.
Depuis, le Cygne tisse de ses roses le voile du lys
qui recouvre chaque tête dans l’invisible,
que la sagesse garde comme l’Adam au Calice,
pour que rien de la Rose ne perde de ses Evangiles.
Aucun poème ne peut être interprété sans avoir demandé au préalable au poète ce qu'il a voulu dire.
Si des poètes et écrivains trépassés, nous interprétions, sans connaître la biographie du poète, sans connaître sa pensée défendue, nous aurions assurément tout faux.
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Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Aucun de mes écrits n'est modifiable (plagia) sur la volonté d'un tiers pour des besoins personnels.
Béatrice Lukomski
Livres publiés :
1 / Âmes amères — chez GABRIEL LARDANT Hauteville-Lompnes Ain 1984 - épuisé -