Béatrice Lukomski-Joly


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Le merle

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo issue du site https://www.nature-isere.fr/tout-connaitre-sur/les-especes-et-les-milieux-naturels/merle-noir

Depuis que tu es partie, le chant du merle se tait, pourtant se posant sur ta gouttière d’argent, et le pigeonnier pointe sa flèche de lys vers l’azur, enrobée de son toit de zinc hurlant son firmament.

Montrant dans la profondeur de ses ailes moirées la mémoire des joies de mai qu’avec soin il donnait chaque matin, tel un joyeux office, il vient me voir, là, dans le jardin, de moi si loin.

Lui, venant d‘un nuage, brille dans le soleil lorsqu’il se pose sur ma branche brisée, et que de sa mélodie, jusqu’au crépuscule, il me dit d’écouter le cri de ses plumes, ravissant le fruit des fleurs ensemble semées. Jamais merle n’avait déposé en ma demeure la signature de ses griffes avant ce jour, et haut, il vole jusqu’à ma veille endormie.

J’écoute le chant froissé du secret qui vit, lorsque dans le sensible manifesté tu me vois. Le merle vient te raconter et mon chat te perçoit. Moi, je ne vois qu’une aile blanche.

 

( Comme le stipule la catégorie choisie" Mère", ce modeste écrit est en mémoire de ma mère morte du covid-19 avec laquelle j'écoutais tous les jours le merle chanter posé sur son toit. Il n'a pas d'autres significations.) 

 

Education

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Nul ne doit jouer à être cultivé, il faut  être cultivé. C'est la sauvegarde de l'esprit dont un des noms est liberté. 

J'ai ainsi rencontré un jour un homme travaillant de très haut niveau dans le domaine culturel, m'affirmant que la première cathédrale gothique fut celle de Saint Denis. La culture fait la différence entre une cathédrale et une basilique puisque  saint Denis est une basilique ayant obtenu le "statut" de cathédrale que très tradivement et que la première cathédrale gothique fut celle de Sens dans l'Yonne, celle dans laquelle se maria Louis IX - roi de France - avec Marguerite de Provence. 

Notre époque est croustillante d'anecdotes comme celle-ci. La culture et son éducation se perd.

Si nous nous apercevions de ces pertes dans les populations n'ayant pas accès à l'éducation, nous comprendrions aisément sans nous moquer, mais s'apercevoir que le ditgratin cultivé manque de références vérifiées  relève du jeu et non de la vérité.

C'est chez ces personnes que l'on trouve le plus de mécréants, fossoyeurs de la vérité.

BL

La tablette de chocolat

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photos libres de droit du site

https://www.istockphoto.com/fr/photos/tablette-de-chocolat?excludenudity=false&mediatype=photography&phrase=tablette%20de%20chocolat&sort=mostpopular

 

Il était une fois un petit garçon âgé de sept ans qui se prénommait Pierre. Il était si beau qu’on lui aurait donné le bon dieu sans confession comme il se dit. Intelligent, il réussissait à l’école sans effort. Chacun disait de lui qu’il était un ange incarné à cause de sa beauté et de ses silences.

Le petit garçon avait un goût immodéré pour le chocolat noir au point de n’en avoir jamais assez. Sa gourmandise était un de ses principaux défauts mais nul ne pouvait penser qu’il avait des défauts car à son jeune âge et à sa figure angélique, nul n’aurait pensé qu’il savait déjà manipuler autrui et le monde.

Chaque fois que sa mère allait en course afin de ravitailler la famille pour les besoins hebdomadaires, celle-ci achetait plusieurs tablettes de chocolat pour assurer le goûter de ses enfants nombreux. À peine acheté, le chocolat disparaissait du placard, chaque semaine. L’acte était invariable, recopié jusqu’à l’usure.

La mère en avisa son époux qui, sûr de lui, disait que ce ne pouvait être que leurs filles, leurs fils étant si sages, croyait-il. Peut être avait-il un doute sur le second fils, mais non ! Ce ne pouvait être que leurs filles ! ravisés en leurs convictions. Pierre était exclu. De tous les enfants, Pierre était le seul à ne pas pouvoir commettre de vols, disait le père ébloui par ce fils. Pierre savait que le père accusait ses soeurs, mais ne disait rien.

La mère eut un jour un doute puissant. Un seul de ses enfants adorait le chocolat noir. Elle décida de ranger ses courses en présence de son époux et de Pierre qui était assis dans l’escalier, la porte de la cuisine ouverte. Les autres enfants n’étaient pas dans le sillage du complot maternel. Le père riait sous cape, ne croyant pas un instant que Pierre put être le voleur de chocolat. Elle cacha les tablettes dans un autre placard que celui habituel, faisant semblant de ne pas remarquer la présence de Pierre puis vaqua à ses occupations ménagères. Le dîner prêt, tous dînèrent et s’en allèrent ensuite dormir.

Au matin, la mère et le père allèrent vérifier sans attendre la présence des tablettes de chocolat. Le père continuait de sourire. Lorsque déplaçant tous les aliments placés devant les tablettes bien cachées aux yeux de tous dans ce placard inhabituel, le père fut dépité, s’apercevant que le chocolat avait disparu. Plus une seule tablette ! La mère regarda le père, disant : tu n’y croyais pas ! Tu ne croyais pas Pierre capable de voler ! Tu es fixé, maintenant ! "

Le petit garçon ne fut pas puni, juste réprimandé légèrement, car sa figure d’ange et ses grands yeux rieurs les faisaient fondre. Ils ne surent pas, ce jour-là, qu’en ne le punissant pas, ils venaient de créer un des plus grands manipulateurs et un voleur né. Devenu grand, Pierre continua de voler avec élégance, prenant soin de ne plus être vu, de ne plus fabriquer de preuves qui pouvaient lui nuire. Il était passé maître d’œuvre dans l’art de tricher, de falsifier, de voler autrui. C’est ainsi qu’avec le temps, un œuf devint un bœuf, qu’une tablette de chocolat devint un héritage tronqué. Il avait pris soin de rédiger le testament, de le faire recopier sans en expliquer les termes à la personne au très grand âge qu’il avait spoliée, exhumant l’enveloppe du placard au moment venu dont il avait eu, seul, la clef. Il avait également des bijoux élégamment récupérés dont il disait avec conviction à qui l'écoutait qu'il n'en savait rien. 

 

https://pixabay.com/fr/photos/chocolat-table-alimentaire-bois-4455840/

Lumière et ténèbres

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https://www.amazon.fr/gp/product/B088LMW7MD/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i0?fbclid=IwAR2pJKJ3zoGydtuMB5NqFIjiUmBQb6JM-VtpHeNci5rH9R7SkVS0yK0tleY

763 pages reprenant toutes les catégories citées.

Amitiés Béatrice

 

 

Bénédicte et le virus

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Photo issue du site

 http://www.vanoise-parcnational.fr/fr/actualites/nuit-en-cimes-decouvrez-lexperience-refuge-au-coeur-de-la-vanoise

Il faisait nuit.

Bénédicte s’attardait dans son lit, lisant un livre qu’elle avait déjà lu huit fois. C’était la neuvième fois qu’elle reprenait ce livre pour toujours mieux l’étudier, le vivre, le ressentir. Il y a, comme cela, des livres qui doivent être lus souvent et dont on ne se lasse jamais, et qui ouvrent d’infinies portes sur la pensée qui s’illumine. Elle lut jusque tard dans la nuit.

Le livre fermé sur ses yeux qui fatiguaient, elle se mit à réfléchir sur les évènements du monde et notamment sur un problème de santé qui faisait la une de tous les médias du monde. Elle se demandait ce qu’il signifiait et ce qu’il pouvait apporter de malheur et aussi de sagesse, et surtout pourquoi nous en étions arrivé là. Alors qu’elle pensait la problématique, elle se dit qu’il fallait mieux se reposer et enfin dormir pour confier à la nuit la question et attendre la réponse. Ne disons-nous pas que la nuit porte conseil et apporte des réponses ?

Un virus se propageait dans le monde à la vitesse de l’éclair, presque,  tout en étant contenu dans certains pays. Il avait, cependant, porté sa croissance dans tous les pays du monde, latent avant que d’être pleinement si il devait être répandu et faire fi de la presque totalité des humains qui habitaient la planète terre. C’est que l’histoire n’était pas banale ; on annonçait, comme ce fut déjà si souvent le cas, le pire des virus ! Ils avaient tous été annoncés comme vecteur de population décimée, mais aucun ne le fit, restant modestes dans leur activité. Les hommes les connaissaient bien mal ! Si mal ! Les gouvernements avaient paré avec des vaccinations obligatoires qui n’avaient convaincu personne hormis quelques personnes terrifiées à l’idée de mourir. Ciel ! Mourir, qu’est-ce donc sinon un interdit pensé par les masses qui n’acceptaient plus cette réalité. Faut-il méconnaître le sens de la mort pour vouloir ne plus vieillir, ne plus jamais être malade, vivre éternellement sur une terre malmenée par tous, enfin.. chacun d’entre nous !

On cherchait comment se défaire de cette mort tout en espérant ne plus jamais voir dame nature agir, mais c’était oublier qu’elle pensait seule, la terre, et que aucun scientifiques n’auraient son dernier mot à prononcer contre elle. La terre a sa volonté comme nous portons notre sentiment exténué. D’ailleurs, elle le montrait partout ou elle pouvait se plaire à remettre les hommes à leur place, les voyant dégainer la prière comme ultime arme sans y avoir jamais pensé avant l’heure des drames. Et terre savait que ces prières-là étaient du pur égoïsme et n’écoutait plus les hommes gémir dans leur demande de vivre. Elle œuvrait. Elle œuvrait pour elle-même et pour les hommes.

Entendez !

Bénédicte regardait tout cela avec obligeance et soumission, car terre décide seule en Son Corps sublime, en maîtresse des destinées, des karmas inévitables, et elle le savait.

Alors qu’elle avait regardé les autres virus se déliter, non inquiète, elle avait comme à son habitude porté la question dans la nuit qui lui avait répondu qu’il ne fallait pas s’en inquiéter et avait œuvré comme il lui convenait sensé de faire. Mais ce virus, celui-là, ce petit nouveau, ce nouveau-né dans la sphère des méchants qui pouvaient terrasser chacun d’entre nous, qui était-il ?

Elle regarda sa pendule qui lui indiquait qu’il était temps de dormir et de confier la question aux êtres de la nuit qui l’aimaient et l’attendaient. Elle éteignit la lumière et s’endormit, la tête à peine posée sur le traversin aussi mou qu’une plume d’oiseau que son oreille gauche caressait.

La nuit active en sa conscience dit au lever du soleil :

« Il n’y a de virus que je n’ai donné aux hommes que pour qu’ils comprennent, enfin. Les hommes l’accablent et disent fautif le laboratoire d’où il s’est échappé. Mais sans notre volonté, aucun ne serait sorti de ce laboratoire. Il faut toujours un homme pour que notre décision soit. C’est dans le lieu averti qu’il naît, là où les conditions sont réunies. La maltraitance est une de ces conditions causées par des hommes infâmes qui ne savent pas ce qu’ils font. C’est parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font que nous pouvons agir. Ainsi est la loi céleste, non celle des hommes ! »

Alors, Bénédicte vit des foules marchant dans le vide, concentrés sur les technologies, leurs portables à la main, ne se voyant plus, leur ordinateurs sur leurs bureaux, fourvoyés par la réalité virtuelle, œuvrant sur leurs murs sans se soucier de qui voit quoi, de la pensée et du sentiment vécu de l'autre côté du mur. Les murs étaient terribles, horribles à regarder, quelqu’en soient les contenus. Ils étaient habités de démons comme au temps ancien des portes esséniennes. Ils étaient le témoignage de l'immoralité croissante qui s'incarnait désormais dans la rue avec son lot d'injures et d'incivilités, de racisme exprimé, de haine croissante que le monde devait à ses objets d'innovation dite fabuleuse, car derrière, tout s'activait des furies, des incubes, des succubes. Bénédicte les avait souvent rencontrés lors traversant le bas astral, mais s'apercevait que jamais ils n'avaient été aussi nombreux, collant à la terre et aux hommes comme nul n'aurait pu se l'imaginer. Les hommes cherchaient réponse, là, où elle ne pouvait être vue, car ils n'étaient pas prêts à abandonner leurs habitudes nouvelles de communication.

C’était donc cela sa neuvième lecture, une prévenance pour le jour, une déjà réponse que la nuit avait transformée en une autre image adaptée à l’époque actuelle !

C’était donc encore cela la cause de ce nouveau virus ! La technologie ! Les portables ! Cela semblait simple, concentré sur un petit objet qui n’avait pas sa place dans la main de l’homme, perdu à sa vie comme jamais  ! Oui, cela semblait simple comme réponse et pourtant, c'était la réponse.

La nuit dit encore :

- Qu’as-tu vu de la toile quand fut l’heure donnée de dire, et que nul ne comprit ? et que t'avons-nous montré de ton mur ?

- Que la toile tissée sur terre, autour de la terre est devenue une réalité dans le monde spirituel et que ce ne sont plus les hommes incarnés qui y sont englués, mais les âmes désincarnées, cherchant leur mémoire là où elle n’existe pas, que ce soit dans le bien ou le mal, car tout y est mal. Le pire est de voir que même les pensées les plus nobles ont perdu leur mobilité ; elles sont enfermées. La lumière n’y brille pas.

- Redis-le aux hommes ! Prends garde aux portes !  Vide ce mur avant que ces pierres ne t'enterrent et au-delà t'englue sans que tu ne puisses t'en sortir !

Bénédicte savait que quoi qu’elle dise, jamais elle ne serait crue, car la Lumière l’ayant fécondée, adombrée, n’avait pas été davantage reçue en ses mots qui ne sont pas de la  terre, bien qu'elle les portât en son Être.

 

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