Pendant qu’elle orne mes cils, de perles et de grains
Que nacre envie au sable, je vole en prières.
Et je l’entends, et je la vois, et je la vis,
Elle, témoignant son rayon d’outre-tombe,
Me berçant, me veillant, des peines l’âme bleuie,
Que du temps d’épreuves nous partageons la tombe.
Je vois ses yeux rougis du deuil terrestre sans duel,
Pourtant heureuse de voir son Ange, et Michaël :
Je ne croyais plus jamais te revoir, dit-elle,
Tu es là, je te vois ; porte mon souffle d’ailes !
Mais le monde est le monde, chacune le sien !
Vivre est une érosion sur le pont posé
Quand le pont spirituel élargit ce bien
Dans nos absences de deux univers reflétés.
Aucun poème ne peut être interprété sans avoir demandé au préalable au poète ce qu'il a voulu dire.
Si des poètes et écrivains trépassés, nous interprétions, sans connaître la biographie du poète, sans connaître sa pensée défendue, nous aurions assurément tout faux.
Les commentaires sont fermés et j'en suis désolée, mais après un grand nombre d'attaques écrites, anonymes ou non, j'ai dû fermer cette section.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Béatrice Lukomski
Livres publiés :
1 / Âmes amères - chez GABRIEL LARDANT Hauteville-Lompnes Ain 1984 - épuisé -