se lever la nuit, de jour, pour braver et résister.
Regarde, chaque jour, la Lumière
la pensée ensevelie par l’inertie,
voir tant d’êtres souffrir leurs vies,
blessée comme à nul autre pareil.
Ce chagrin épousant le sort des hommes,
que vous dire mes célestes, mes déités,
de leur immobilité éprise de dureté
figée dans la laideur des âmes.
Te dirai-je mon âme lourde, bel Ami,
le cœur triste, ensangloté*, ma Mie,
pourtant sensible, pourtant endormie ?
Se réveiller sans avoir de nuit dormi.
La voyant gémir son Graal, pourtant vermeil,
sur la souffrance de Demeter,
plaindre et pleurer sur sa terre,
souffrir le monde comme à nul autre pareil.
Aucun poème ne peut être interprété sans avoir demandé au préalable au poète ce qu'il a voulu dire.
Si des poètes et écrivains trépassés, nous interprétions, sans connaître la biographie du poète, sans connaître sa pensée défendue, nous aurions assurément tout faux.
Les commentaires sont fermés, après un grand nombre d'attaques écrites, anonymes ou non, j'ai dû fermer cette section.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Aucun de mes écrits n'est modifiable (plagia) sur la volonté d'un tiers pour des besoins personnels.
Béatrice Lukomski
Livres publiés :
1 / Âmes amères — chez GABRIEL LARDANT Hauteville-Lompnes Ain 1984 - épuisé -