Béatrice Lukomski-Joly


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Pandémie : Le choix pour l'instant ou pour notre éternité ?

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau  Linda larson

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La société et le monde sont aujourd’hui fortement remués par les événements de la pandémie et nous voyons en chacun se mouvoir l’aspect individuel de l’âme qui sait, croit ou ne croit pas, ne sait plus où aller. Pour la première fois, la pensée est attaquée comme jamais en la soumettant à l’approbation de chacun dans ce qu’il est. Elle le fait acteur de ces choix ; l’homme n’est plus celui qui subit, du moins en apparence, il s’est approprié le droit de juger, de condamner, d’orienter, sans guerre matérielle, introduisant le germe de la guerre de tous contre tous.

Le choix appartient à chacun en fonction des connaissances qu’il a, ou pense avoir avec la possibilité de l’erreur que nous devons déceler, et si non décelée en cette vie, décelée en notre prochaine incarnation par l’image vécue en Kamaloka. Si nous ne sommes pas conscients de l’erreur, ce qui est fréquent à cette heure de nos évolutions, nous pouvons compter sur notre purgatoire pour nous la montrer et nous aider à prendre la décision de la corriger. Rien n’est dans le moment mais bien dans une continuité. Ceci appartient à notre liberté dans le libre-arbitre exercé.

Revenons sur la liberté.

Rudolf Steiner a été clair. La liberté est un don fait à l’homme par le Christ dans le sacrifice de Son Être. Merveilleuse offrande dans notre fraternité d’hommes en devenir, cependant déjà actée car active en chacun, pour et en le Fils de l’Homme.

La liberté nous fut offerte. Nous la possédons déjà, nous la voyons dans les actions des uns et des autres dans les différences, et en elle, nous devons choisir le chemin que nous voulons prendre. C’est là sur ce point que Rudolf Steiner nous a donné sa magnifique « Philosophie de la liberté ». Œuvre majeure et unique dans l’histoire du monde. Mais, pour choisir ce chemin, il nous faut agir en connaissance de cause, soit la connaissance spirituelle qu’il nous a confié dans l’immense responsabilité du choix. Rudolf Steiner nous a – tout - offert dans ces révélations à ce propos. Il savait qu’il ferait des initiés pour le Christ, mais aussi son contraire pour ceux qui choisiraient ensuite de le combattre après avoir pris fait de ces connaissances ; nous le voyons en certains êtres qui veulent détruire la Science Spirituelle. Cela appartient à cette zone de choix dans la liberté comprise, ce qui peut être considéré comme terrible et qui l’est, mais aussi, qui définit la responsabilité pour aujourd’hui et les temps futurs dans la compréhension que nous en aurons acquise. Avec elle seule, nous pouvons décider de ce que nous voulons et en elle introduire dans l’humanité nos forces morales qui deviennent Amour dans la volonté de Le faire nôtre et de Le devenir. Actuellement, nous pouvons dire que choisir un chemin vers le Christ OU vers les forces contraires œuvrant contre le Christ n’est pas encore un réel libre-choix si nous n’avons pas saisi la Pensée en la liberté tel Rudolf Steiner nous l’a donnée. C’est à dire que pour avoir cette pleine liberté du choix, il nous faut nous dire en Soi « Je suis Christ » OU « Je choisis d’œuvrer pour les forces du mal. »

Qui à l’heure actuelle peut dire qu’il a sciemment choisi d’œuvrer pour Ahriman ou Soradt ? Personne, sinon probablement dans les hautes sphères sociales, financières et politiques dans l’ombre des décisions prises partout dans le monde. Le choix n’est pas, à cette heure, défini, plusieurs vies nous attendant pour cette décision pleine et entière.

Nous voyons des personnes qui ont décidé volontairement d’œuvrer en Christ, nous, éduqués à l’école de Michaël et de Christian Rose Croix en la Sophia que nous couronnons par nos actes, nos pensées, dans l’Amour qui agit en nos cœurs avant de devenir pleinement corps-âme-esprit, manas, buddhi, atma, dans son rayonnement des uns aux autres.

Si nous actons notre liberté dans ce que nous pensons être le mieux pour nous, nous ne pouvons pas dire que c’est l’intelligence de l’intellect qui œuvre. C’est simplement notre conviction dans une pensée qui relève davantage de l’idée que de la pensée acquise, mais, nous en sommes persuadés. R Steiner nous a bien dit que chaque idée était bonne en soi si nous nous pensions par exemple en l’image d’un arbre que nous contournerions et que nous verrions différent quelque soit la saison, quelque soit sa face offerte ; il n’en est pas moins qu’il est l’arbre entier, belle globalité qu’il nous faut voir. En cela, il nous est donné de comprendre que nul n’est un ennemi pour l’autre, que sa pensée s’insère dans l’ordre du monde et qu’elle doit être regardée pour vraie quand bien même elle ne serait pas la nôtre. Puisqu’elle est vraie, nous ne pouvons pas, alors, dans la somme de connaissances spirituelles dire que l’autre a tort si nous avons compris que le Christ nous a fait don de cette liberté créatrice qui est nous, qui sera créatrice de mondes. Cette liberté dans l’idée qui doit devenir pensée est balbutiante et déjà présente. La liberté comprise et endossée - quelque soit son chemin ou ses trois voies – ne condamne pas, mais condamne un temps si elle est déviée par Ahrimane ou Lucifer lui tendant la main sur terre. Elle ne condamne pas et pourtant, elle combat ce qui deviendrait - ce qui se veut - la pensée soradtienne. Liberté en offrande christique contraire à celle de Lucifer et d’Ahrimane l’ayant saisie sans qu’elle n’ait été le don des forces cosmiques. Ce qui est introduit dans le monde doit se charger d’une compensation et là ressentons-nous encore plus grand le mystère du Golgotha.

L’Amour du Christ enveloppe tout tel un gant bien ajusté épouse chaque doigt et la main, tel la peau protégeant et enrobant le corps physique. Il entoure chaque goutte d’eau, chaque pétale d’une fleur, d’un arbre, chaque être élémentaire, animal, chaque individu dans la plus petite cellule de con corps qui sont elle-aussi enrobées de cet Amour ; rien dans le cosmos et sur terre n’est exempt de cet Amour. Nous pouvons dire que cet Amour recouvre, habille, vit, jusque dans ce qui nous semble être contraire, d’une bactérie, d’un virus, quand bien même le virus ne serait une chimère de l’homme, le Christ est là, là sur terre. Son corps est revêtu de toutes les formes de vie saine ou malsaines. Il agit en elles toutes. Il ne fait pas de différence dans les formes de vie. C’est le Christ cosmique que chacun rencontre en le Christ éthérique.

Choisir ou non d’être vacciné ( pour évoquer l’actualité, l’obligation ou le non-choix, la douleur dans la prise de décision si nous voulons ne pas accepter l’obligation étatique ) relève de la conscience que nous avons dans l’instant et non dans l’éternité bien que par notre décision elle s’insère dans l’éternité, la Chronique de l’Akasha conservant chaque fait ( la pensée est un fait) et geste. Mais, Nous sommes des entièretés – être uniques dans l’individualité - qui va depuis notre création jusqu’à la fin des temps, et nous devons en relation penser cet instant T dans l’éternité dans laquelle nous inscrivons notre conscience ou notre non-conscience de l’instant. Même corrigée par le fait des incarnations multiples, l’écriture en Akasha demeure. Si nous avons la connaissance de l’éducation de l’âme par la bénédiction de la maladie, nous actons pour ou contre nous-même selon nos décisions. Que pouvons-nous apprendre par le fait que nous soyons malade OU préservé de la maladie ? Nous avons le droit dans le choix de remettre à plus tard quelque chose que nous devons acquérir lorsque nous savons que tel fait imposé vient à nous si nous en avons connaissance. La liberté pensée ainsi est un choix délibéré quand bien même la covid-maladie ou covid-vaccinal sont des chimères créées par l’homme ( l’homme dieu ) ce que nous devons avoir en conscience dans ce choix. Rien ni personne ne peut décider pour moi. Si chimère créée par l’homme pour le détourner de son but, nous savons que l’ordre du monde est déjà à l’œuvre pour corriger cette erreur. C’est le karma de l’Humanité pris par le Christ souffrant dans son corps éthérique de Fils de l’Homme. Prenons une image d’un homme faisant du vélo, comme nous disons « la tête dans le guidon » ce qui est nous dans l’instant T. Lorsque nous faisons du vélo, nous regardons loin devant nous pour voir si nous avons un obstacle qui nous ferait chuter ; nous baissons la tête en arrivant sur l’obstacle pour le contourner et parfois nous chutons malgré que nous ayons vu l’obstacle parce que nous ne l’avons pas pris en soi comme une chute possible qui pouvait survenir. Nous n’en avons pas mesuré l’importance ni la gravité. Cela peut être du également à une faiblesse physique dans laquelle notre équilibre a été défaillant. Erreur de la pensée dans l’évaluation de la situation ou rencontre d’un fait karmique devant nous enseigner une valeur morale, seules les conséquences nous le disent. Dans les deux cas, la blessure subie dans la chute s’est inscrite dans le karma. C’est ce que nous vivons à chaque moment dans nos vies. Que cela ait été karmique ou non, le fait devient nous et nous le remercions. Car il nous aura enseigné une valeur nouvelle ou renforcer une valeur déjà acquise. Mais, faire du vélo aura relevé de notre seule décision et non pas d’une gouvernance obligée dans laquelle le choix aura été absent.

Concernant l’obligation vaccinale et son passe-sanitaire, nous nous situons dans ce non-choix, et que ceux qui actent le choix de faire ou non sont dans le libre-arbitre que nul ne peut renier, qu’il soit pour ou contre. Tant que l’État ne vient pas sonner à ma porte pour causer une atteinte physique à mon intégrité, je demeure dans le choix quelles que soient nos raisons quand bien même les mesures auront été orientées dans leur maximum vers la manipulation, mais qu’en savons-nous réellement ? Rappelons que nous sommes « la tête dans le guidon » donc dans l’instant T qui nous aveugle dans son immédiateté. Si nous étions des hommes avertis, nous aurions perçu d’avance ce qui allait advenir et par là pouvoir prendre une décision pleine et éclairée avant que l’épidémie arrive. À la place, nous avons été surpris. L’intelligence d’action spirituelle ne se manifeste pas là où nous la guettons. Par exemple, nous savons qu’Ahriman doit s’incarner dans un corps de chair, qu’il a un temps défini d’action dans ce corps, qu’il met en place sa venue et aussi l’accélère selon le réveil des peuples qu’il ne veut pas voir. Ses stratégies sont alors toutes autres que celles que nous avions pensées dans la somme de celles-ci reconnues. Il n’aime pas être reconnu. Nous le savons. Si Rudolf Steiner nous a donné les éléments pour le reconnaître, il a laissé cette part de liberté pleine en l’homme en ne divulguant pas tout de cette incarnation pour qu’elle soit. Réel drame humain nécessaire quand nous savons que Rudolf Steiner a également dit que certains d’entre nous seront happés. Le sommes-nous aujourd’hui ? Là, encore c’est l’instant T qui nous le montre dans nos manières d’appréhender. Ahriman rêve de nous diviser, tous et chacun ; il le fait ; c’est un de ses points forts. Que voyons-nous ? Les personnes non-vaccinées sont pointées du doigt par les personnes vaccinées alors que les personnes non- vaccinées ne pointent pas du doigt les personnes vaccinées dans la relation physique immédiate. Les réseaux sociaux se chargent d’une liberté de parole affirmant le contraire. Nous voyons une mise à l’écart des personnes non-vaccinées par l’homme convaincu que la personne non-vaccinée veut du mal à l’autre. Personnellement, je ne veux pas le mal pour mes frères vaccinés en étant pourtant perçue comme « le mal incarné » dans ce contexte parce que je ne le veux pas pour moi-même. Douloureux ? Affirmation péremptoire qui n’est pas la vérité. Ce que je veux pour moi-même est le respect de mon intégrité physique dont le corps physique est mon temple pour me révéler dans le karma. Cela m’inquiète parce que c’est inquiétant. En cela, quelle serait l’attitude juste dans ce contexte de maladie-vaccination, de QR code ? Elle serait de ne pas influencer l’autre pour préserver la liberté de chacun dans le fait karmique ou devenu karmique. Que chacun fasse ce qui lui semble être bon pour lui-même. La sagesse dans ce contexte commande de ne pas dire si nous avons opté pour la vaccination ou non, car cela engage la soumission à la pensée de l’autre sans que nous l’ayons pu vérifier. Cependant, à une invitation pour festoyer au restaurant ou ailleurs, pour entrer en une association afin d’aider notre prochain, pour travailler, nous sommes obligés de nous dévoiler en disant que nous ne sommes pas vaccinés.

Christ demande que nous Lui ressemblons, que nous Le suivons dans la connaissance que nous avons de Lui, aussi… je choisis de refuser cette intrusion physique dans cette connaissance. Cela m’appartient, mais d’autres ont le droit de concevoir que le faire est agir pour un christianisme plus lointain en leurs vies successives comme tel peuple a une mission selon les temps donnés. Je ne peux pas juger cela.

Pensons que notre liberté de choix engage notre responsabilité individuelle. Chacun n’ignore plus que ce vaccin est un prototype à l’essai, qu’il est testé sur l’homme dans ce qui a été décidé comme une urgence vitale, grande première à laquelle chacun assiste et participe. Nous savons par Rudolf Steiner qu’une épidémie vient quand un sentiment de peur à grande échelle est non maîtrisé, et quand il y a eu irrespect envers le règne animal dans la souffrance animale. Il y a sûrement d’autres causes, chaque époque dévoilant ce que nous devons savoir, nous a appris Rudolf Steiner. Nous pouvons penser qu’il y a là une revanche du règne animal comme si ce règne animal nous disait : à vous maintenant ! Soyez les cobayes, voyez, vivez, notre souffrance ! » Elle semble pour l’instant bien mineure, mais il n’en est pas moins vrai que pour la première fois depuis que les temps modernes testent des substances chimiques sur des animaux maltraités, aux souffrances terribles, nous les remplaçons. Nous devenons eux. Cela est juste. C’est le prix à payer pour tous les traitements testés, prescrits et avalés pour notre mieux être, pour l’alimentation dans nos assiettes, pour nos vêtements et nos chaussures, nos meubles. Je peux, considérant cet aspect, me dire que la vaccination est un juste retour des âmes groupes aux souffrances si immenses subies que l’homme ne peut les concevoir pour ne pas les voir. Si nous sommes conscients de cela, nous pouvons accepter la vaccination comme réparation envers elles. Nous pouvons aussi la refuser car notre tâche spirituelle se situe ailleurs dans la réparation. Les aimer sans faille en Christ en modifiant nos habitudes. La conscience est un tout.

Nous devons tenir compte que le karma peut vouloir un effet confondant la cause. Par exemple : le vaccin peut apporter la maladie que nous ne voulions pas avoir. Le vaccin est alors le facteur karmique pour réparer l’homme. J’ai vu ainsi toute une famille vaccinée par les vaccins obligatoires, ( DTCP, ROR et BCG ) avoir pour trois de ses membres la tuberculose pulmonaire, et l’un de ses membres avoir la coqueluche et la rougeole. Les vaccins dans ce cas étaient la condition incontournable d’obtenir la maladie comme bénédiction karmique. Il a de multiples visages.

Là, où je m’inquiète encore dans cette épidémie/pandémie relève de la prise de position de chacun, jugeant l’autre souvent, orientant chacun dans ce qu’il a pu percevoir. Lorsque certains présidents ont déclaré dès le départ que l’épidémie était une guerre, je ne peux que constater des mois après ces paroles que, oui, elle est bien une guerre et une guerre d’un nouveau genre. Qu’est celle-ci ? Nous savons que les forces du mal se déguisent avant de se révéler. Nous ignorons donc si cette guerre est un déguisement. Car elle peut être aussi une volonté Christique pour nous éveiller avant la naissance physique d’Ahrimane bien qu’incarné amplement en nos habitudes de vie. Ne faut-il pas nous éveiller davantage dans ce que nous avons accepté et avons contribué en cette évolution de la société et du monde ? Les êtres élémentaires de la nature s’en chargent déjà. Nous les voyons partout à l’œuvre.

Phénomène nouveau aujourd’hui, le vaccin engage la privation de liberté par l’obtention d’un pass-vaccinal dit vert ayant éradiqué de la vie sociale toutes formes de liberté volontaires dans l’action des choix en endormant les consciences individuelles pour souhaiter conserver de banals plaisirs comme aller au cinéma, au restaurant. Par là même, une des marques de la bête s’inscrit en l’âme par le QR code, qui n’est pas humain. Le combat engagé pour préserver la liberté est donc un autre enjeu car dans l’étape franchie de ce QR code, arrivent d’autres marques de la bête que la liberté pensée en soi en Christ a le droit absolu de refuser. Nous pouvons donc accepter le vaccin mais pas sous la condition d’un passe-partout dans le droit d’aller et venir. Le problème est qu’ils sont liés, épousés, indissociables, devenus l’expression de l’âme en l’esprit. Ce qui nous amène à penser que le vaccin en soi n’est pas le réel problème, si isolé des décisions qui lui sont reliées, et en dehors de la réalité de la souffrance animale et de nos peurs, car il est le moyen d’assujettir l’homme à des restrictions en terme de privation de liberté d’agir mais fort heureusement pas encore de penser pleinement. Cela est davantage inquiétant. Où se situe notre liberté d’être quand nous n’avons plus le droit d’aller librement et d’œuvrer pour le bien ? Grande première dans l’humanité, il nous est interdit d’agir en association laïque ou religieuse sans le passe-vaccinal. Nous n’avons plus le droit d’œuvrer pour le Christ en communauté. Cela, il faut le mesurer. Je suis force obligée de constater que c’est une atteinte à l’homme. Nous avons aujourd’hui le droit d’assister et d’aimer notre semblable qu’à la condition d’être vacciné. Dans ce aspect, je dois me repenser moi-même dans ce que je veux pour l’autre et moi. Dois-je céder à ce qui est indubitablement un chantage ? Est-ce que nous devons accepter cette « mise en prison » de nos âmes pensantes en acceptant la peur via son vaccin et par lui, contribuer à la volonté d’Ahrimane de nous soumettre afin de mieux nous « délivrer » en changeant à nouveau les règles de soumission dans une illusion de bonheur ?

Le vaccin et le virus ne sont alors que les prétextes pour des conséquences lourdes, déjà discernées, et ce sont elles que nous devons regarder dans le temps : privation de liberté physique, incarcération déguisée, liberté de penser interdite qui arrive et qui est déjà en action par la censure, épouser la cause commune, y être lié et attaché comme nous le sommes déjà dans la toile, pour l’aspect social, et voir pour l’aspect individuel ce qui me rapproche ou m’éloigne du Christ.

Si d'après Rudolf Steiner, la maladie est une bénédiction, par elle, je nettoie ce qui il y a d'impur en moi pour aller vers le Soi Esprit ; si une épidémie est une volonté karmique des Puissances supérieures de réparer la terre, corps du Christ, des impulsions immorales et amorales, et emporte l'humanité vers un processus de mort dans lequel la vie n'aurait pas pu retrouvé sa voie sans ces épidémies passées ; que faut-il penser en soi - aujourd'hui - de la pandémie et du processus du vaccin ?

Que la pandémie est un bien et une bénédiction. Il nous appartient alors de vivre cette pandémie en harmonie dans la volonté des Hiérachies spirituelles. Y mettre un frein nous expose à pire souffrance et à une pandémie majeure dans laquelle l'homme n'aura pas le temps d'y opposer un vaccin.

Toute maladie est un engagement de l'Esprit pour apurer ce qu'il y a d'impur sur terre.

Plus nous opposons de vaccins à toutes les maladies, que reste-t-il sur le plan karmique pour transformer , l'erreur, le mal, en un bien ?

Il y aura également dans un avenir pas si lointain des hommes qui prendront sur eux le poids karmique des personnes qui auront refusé la maladie par la somme de tous les vaccins faits quelque soit la maladie.

Que veut-Christ en moi et moi en Lui ?

Que sommes-nous prêts à accepter pour l’Humanité ne doit jamais être perdu de vue.

 

 

Pensée du soir : Qu'est-ce qu'être poète ?

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

tableau de Paul Cézanne " le rêve du poète"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_C%C3%A9zanne

 

La poésie ? le savez-vous, se vit du matin au soir, du soir au matin, tout le jour, toute la nuit, entière, vivante, expressive, éternelle, descendue des mains célestes qui écrivent en nous leur infinie inspiration car de la poésie, nous ne pouvons pas dire qu'elle ne vient de rien pour aller vers rien. Le poète sait cela. Nous ne composons pas sans elle, elle compose avec nous. Elle est envahissante et cependant n'est jamais intruse à nos heures. Elle est l'amie qui accompagne des heures de solitude, car pour être pleinement poète, il faut savoir choisir la solitude comme sa meilleure amie qui espère en nous que le soleil flamboie de toute sa nature. C'est par sa grâce que nous allons ensuite vers les hommes, le regard acéré, la pensée silencieuse, le regard abrupt qui n'en finit pas de montrer les hauteurs de ce que les hommes peuvent devenir.

La poésie est un être vivant, une entité réelle, un esprit dans les hauteurs.

 

 

Gustave Moreau " la mort d'un poète porté par un centaure"

 

Il faut du courage à un poète pour s'insérer dans le monde et ses fautes, car celui-ci nous semble si cruel que l'envie nous prend de le crier comme  orage rugit  entre les falaises des montagnes , que l'envie nous prend de le chanter comme une ivraie arrachée d'un champ.

Notre  meilleure  arme, outre les vers et leurs rimes, est le regard qui se plante dans ceux des autres tel un dard qui rappelle que la peau n'est qu'une fragile carapace, hébergeant des pensées qui ne nous sont pas invisibles. C'est là, la nature propre du poète que de lire au travers des gens voulant taire ce qu'ils sont ; face aux poètes ils sont nus comme d'autres vers plus terrestres qui deviendront pourtant des rimes.

Ne croyez jamais qu'un poète est facile à vivre car il perce à nu avant même que quiconque n'ait prononcé un mot, tout cela dans le silence quand bien même il  parle.

 

 

Présentation de l'auteur

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Béatrice Lukomski-Joly est un poète-écrivain français, née en 1957 dans le département de l'Allier.

Son père, Roman Guy Alexandre Lukomski, dessinateur industriel et interprète quadrilingue, polonais naturalisé français, immigre en Allemagne en 1964 après  un divorce et permet à l'auteure d'aller au-devant de plusieurs cultures, dont la culture germanique dont il se fera le piédestal et le guide-fil. Elle vit en France avec sa mère, Odette, malgré son fort désir de vivre en Allemagne. L'Allemagne est son pays de coeur et la slavitude dont elle est issue seront toute sa vie des points de greffe dans son quotidien.

Elle fait des études d'infirmière après avoir vécu en Angleterre dans le Lake District. Des huit régions et des trois pays vécus, c'est du Haut-Bugey après l'Allemagne qu'elle se souvient essentiellement et qu'elle appelle dans ses écrits "les montagnes bleues". Elle a quatre enfants.

Simultanément et depuis l'enfance, elle écrit, en ayant su lire à l'âge de cinq ans, d'abord des comptines dont elle n'a rien conservé, publie six livres : Âmes amères, Le Génie (théâtre rimé), Poèmes solaires, poèmes lunaires, Le sentier ( Roman ), Lumière et ténèbres (poèmes, nouvelles ) et  La table dressée (conte). D'abord en auto-édition, puis chez un éditeur, elle revient ensuite à l'auto-édition qu'elle préfère pour son expression libre, sans contraintes.

"Le Génie" est illustré par l'aquarelliste-artiste-peintre Pierre Jean Llado. Ce livre appartient aujourd'hui aux livres d'art et de collection.

Ses auteurs favoris sont Victor Hugo, Goethe, Novalis, Schiller, Platon, Rudolf Steiner, Jehan Sire de Joinville. Passionnée d'histoire, notamment d'histoire médiévale, elle apprend le " vieux françois" ou langue d'Oc et d'Oil dont on retrouve la structure dans quelques uns de ses poèmes.

Poète écrivain reconnu dès 1984, Alain Peyrefitte, en qualité d'écrivain, lui rend visite à Provins. Elle rencontre en 1961, âgée de quatre ans, lors des fêtes johanniques, André Malraux, faisant parti du comité d'accueil au nom de la ville d'Orléans. Elle rencontre aussi parmi d'autres Rose d'Aiguy près de Belley pour qui l'écrivaine Gertrude Stein écrivit "La terre est ronde" " Rose is a rose is a rose is a rose to infinite". Pascal Renard compositeur des années 80 et 90, son ami et père de leur fille, veille sur chacun des écrits de l'auteure, conserve l'intégralité des textes et courriers, rédige quatrième de couverture et préface en profond admirateur témoignant d'un art complémentaire au sien bien qu'il s'en défende.

 

 

Propos sur l'acte pictural et la poésie

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

L'âme poétesse, écrivant plus que dessinant, je me suis souvent penchée sur la nature des tableaux, la nature de la teneur d 'un poème, et j'ai souvent vécu une impuissance immense face à l'approche que nous avons de la nature d'un tableau et de l'écriture poétique, en ressentant un immense chagrin face à ces deux géants, notamment de l'écriture poétique, qu'elle soit poésie d'idées, de la pensée, témoignage d'époques ou pure allégorie de la nature. Encore je me questionne et encore je suis de la même peine.

Pourquoi cette peine immense ?

Si je regarde un tableau, admirative, profondément impliquée dans la toile, l'habitant totalement, aimant, de ma nature de poète, le sujet, la technique, la couleur, la palette, la forme, la lumière et ses ombres, les correspondances des complémentaires dans son jeu des correspondances qui font le chef d’œuvre, ayant franchi les marches et les paliers du temps, je suis la toile que je regarde et je le suis sans effort, cet effort qui a pris les heures de l'artiste peintre. A ces moments, je ne suis pas une pensée mais un regard, des yeux qui voient ce qu'artistes ont voulu dire avec les yeux de l'âme, ces yeux qui embrassent le cœur pensant du peintre que la toile pourrait faire croire statique et qui pourtant en rien ne l'est malgré les apparences. La toile a ce paradoxe du silence dans le mouvement sonore qui fut à l'origine de sa création dans le mouvement figé qui était au préalable geste. La toile achevée, rien de cela ne reste. Nous n'en connaissons plus rien. Nous n'avons plus qu'un regard ; nous ne sommes plus qu'un regard, observateur peut-être, assurément voyeur enthousiaste, ou voyeur dépité. Tout est fonction de ce que nous en comprenons, en saisissons. La sensibilité des uns n'est pas celle des autres.

Passants, voyez et passez !

Les musées sont plein de passants. Ils marchent, s'arrêtent, deux minutes, reprennent la route guidée des toiles exposées. Le silence règne dans les musées comme dans une cathédrale. La peinture est donc de nature religieuse quand bien même elle ne l'est pas dans le motif puisque le silence s'impose de lui-même. Tant pis pour moi qui s'extasie et commente en âme-poète, souvent exagérément, lorsque je suis en présence d'amis intimes, connus de longues dates, qui connaissent mon grain de spontanéité orale et gestuelle face à l'art.

Là est ma première désolation, ne pas pouvoir s'extasier comme un enfant pour cause de rigueur et de convenances. Cette désolation passée et rentrée, je retourne au silence, cet autre silence que nulle autre discrétion ne peut demander à rien d'autre, sinon l'art, celui de la lecture d'un livre, d'un poème comme à l'écoute de la musique.

L'art est donc bien une cathédrale, réceptacle de pierres angulaires aux prières envolées qui reçoit et donne dans le mutisme de son intériorité sacrée. Le regard s'élève. Tout est regard. Et pourtant, regarder un tableau ne demande aucun effort, l’œil voit et c'est tout ! Telle est sa nature. L'oeil n'est pas lyrique, il n'a pas cette fonction.

Mais qu'elle est donc cette autre lamentation qui me saisit souvent ?

Si le tableau ne suppose aucun effort, il n'en est pas de même avec la lecture. Il faut ouvrir le livre, commencer par la première page, continuer à mots lents pensés la seconde page et aller de page en page avec courage et discernement. Lire est un acte de courage. Lire est un acte volontaire ce que n'est pas regarder une peinture. Lire est un mouvement. Regarder un tableau est un acte passif. Passants, voyez et passez ! Hormis les authentiques amoureux d'art, nous voyons les gens regarder et passer. Les bancs sont rares face à un tableau. Tout invite à regarder et passer sans s'arrêter vraiment. Sorte de course d'individus qui n'ont plus le temps de regarder vraiment. Le tableau pleure accroché à sa cimaise en enfilades avec d'autres ne comportant pas le même message. Lire suppose un banc, un divan, une pelouse, des pas qui ne vont nullement sans voir où se posent les pieds, au risque de trébucher si nous lisons en marchant.

Dans regarder un tableau, nous levons la tête, dans lire nous la baissons. Que cherchons-nous ? Un coin de ciel bleu dans tous les cas qu'il soit de couleur ou qu'il soit décrit en un paragraphe. Mais ce ciel bleu n'a pas la même image qu'il soit vu ou lu. Tout est dans la posture entre regarder un tableau et lire un livre. Et là encore n'est pas le même effort.

Il y a le livre facile, passif, roman de gare, espèce actuelle de livres des plus nombreux qui n'incite qu'au divertissement pour fuir le qotidien qui ne veut pas se voir. Puis, il y a le livre ardu, pensant, philosophique, donc actif, de ceux qui ne se produisent plus que rarement aujourd'hui et que le lecteur, dit pensant, travaille parce que la société a raréfié la pensée et qu'il veut croire encore que la pensée existe sans se fourvoyer dans le facilement exprimé qui n'a ni signifiant, ni signifié. Juste un fil fragile qui casserait à la moindre envolée de moineaux sur son passage !

Alors que dire de la lecture des poèmes qui demande un effort de la pensée devenu quasi insurmontable ? Seul un pour cent des populations lit de la poésie mais tout le monde en écrit. Il y a là une finalité quasi incompréhensible. L'effort est tel que lire un poème est pourtant de la même nature que regarder un tableau sans que les yeux qui tout à la fois regardent et lisent fassent le même effort de connaissance.

Hier, on lisait les poètes, on s'arrachait les livres des poètes, aujourd'hui ils n'intéressent plus personne. Tout au plus sont-ils lus par un réseau d'amis proches ou de connaissances mais ils n'alourdissent plus les rayons des libraires et moins encore les rayons des bibliothèques personnelles. 

BLJ

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Publié dans " Lumière et ténèbres"

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Propos sur la dépense de lumières de Victor Hugo, où la dispense de lumières. B Lukomski Joly

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

pastel sec : oeuvre personnelle "Victor Hugo"

 

Préambule : Deux extraits du discours d'ouverture

du Congrès littéraire international de Victor Hugo.

 

« Ce qui fait la grandeur de la mémorable année où nous sommes, c’est que, souverainement, par-dessus les rumeurs et les clameurs, imposant une interruption majestueuse aux hostilités étonnées, elle donne la parole à la civilisation. On peut dire d’elle : c’est une année obéie. Ce qu’elle a voulu faire, elle le fait. Elle remplace l’ancien ordre du jour, la guerre, par un ordre du jour nouveau, le progrès. Elle a raison des résistances. Les menaces grondent, mais l’union des peuples sourit. L’œuvre de l’année 1878 sera indestructible et complète. Rien de provisoire. On sent dans tout ce qui se fait je ne sais quoi de définitif. Cette glorieuse année proclame, par l’exposition de Paris, l’alliance des industries ; par le centenaire de Voltaire, l’alliance des philosophies ; par le congrès ici rassemblé, l’alliance des littératures ; vaste fédération du travail sous toutes les formes ; auguste édifice de la fraternité humaine, qui a pour base les paysans et les ouvriers et pour couronnement les esprits. »

et

« Ah ! la lumière ! la lumière toujours ! la lumière partout ! Le besoin de tout c’est la lumière. La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout ; enseignez, montrez, démontrez ; multipliez les écoles ; les écoles sont les points lumineux de la civilisation. Vous avez soin de vos villes, vous voulez être en sûreté dans vos demeures, vous êtes préoccupés de ce péril, laisser la rue obscure ; songez à ce péril plus grand encore, laisser obscur l’esprit humain. Les intelligences sont des routes ouvertes ; elles ont des allants et venants, elles ont des visiteurs, bien ou mal intentionnés, elles peuvent avoir des passants funestes ; une mauvaise pensée est identique à un voleur de nuit, l’âme a des malfaiteurs ; faites le jour partout ; ne laissez pas dans l’intelligence humaine de ces coins ténébreux où peut se blottir la superstition, où peut se cacher l’erreur, où peut s’embusquer le mensonge. L’ignorance est un crépuscule ; le mal y rôde. Songez à l’éclairage des rues, soit ; mais songez aussi, songez, surtout, à l’éclairage des esprits. Il faut pour cela, certes, une prodigieuse dépense de lumière. C’est à cette dépense de lumière que depuis trois siècles la France s’emploie. Messieurs, laissez-moi dire une parole filiale, qui du reste est dans vos cœurs comme dans le mien : rien ne prévaudra contre la France. La France est d’intérêt public. La France s’élève sur l’horizon de tous les peuples. Ah ! disent-ils, il fait jour, la France est là ! Qu’il puisse y avoir des objections à la France, cela étonne ; il y en a pourtant ; la France a des ennemis. Ce sont les ennemis mêmes de la civilisation, les ennemis du livre, les ennemis de la pensée libre, les ennemis de l’émancipation, de l’examen, de la délivrance ; ceux qui voient dans le dogme un éternel maître et dans le genre humain un éternel mineur. Mais ils perdent leur peine, le passé est passé, les nations ne reviennent pas à leur vomissement, les aveuglements ont une fin, les dimensions de l’ignorance et de l’erreur sont limitées. Prenez-en votre parti, hommes du passé, nous ne vous craignons pas ! allez, faites, nous vous regardons avec curiosité ! essayez vos forces, insultez 89, découronnez Paris, dites anathème à la liberté de conscience, à la liberté de la presse, à la liberté de la tribune, anathème à la loi civile, anathème à la révolution, anathème à la tolérance, anathème à la science, anathème au progrès !

ne vous lassez pas ! 

Je ne veux pas finir par une parole amère. Montons et restons dans la sérénité immuable de la pensée. Nous avons commencé l’affirmation de la concorde et de la paix ; continuons cette affirmation hautaine et tranquille. Je l’ai dit ailleurs, et je le répète, toute la sagesse humaine tient dans ces deux mots :

Conciliation et Réconciliation." 

https://fr.wikisource.org/wiki/Discours_d%27ouverture_du_Congr%C3%A8s_litt%C3%A9raire_international

 

Faut-il, cher Victor, le redire et le re-proclamer,  quand au grand bonheur de la culture, enfin donnée sur « les trente glorieuses », pensées au préalable par les "Trois vôtres "  et avant, dès lors que vous avez agi, nous avons vu lentement son déclin s'annoncer et vider la culture de sa substance, cette coquille devenue à nouveau vide qu'il nous faut avoir le courage de regarder le contenu des simples épreuves d'un certificat d’études des décennies 40 et 50, au contenu actuel d'un BEPC ou d'un baccalauréat qui n'arrivent plus à la hauteur culturelle de leur époque, laissée à nouveau à sa substance la plus minorée qu'âmes rencontrées au clair de nos vies ne se reconnaissent plus de rien, à avoir engendré la société du vide, des parjures, des idéologies, au lieu d'idées ; à l'incarnation du harcèlement au lieu de l'incarnation de la bonté que vous vouliez.

 

                                                                                   Qu'auriez-vous pensé de cette culture d'aujourd'hui, vidée à nouveau de sa vie intense, sans que ne vous ne vous seriez à nouveau insurgé avec hargne contre ce vide, en colère tel vous saviez l'être ? Vous auriez dit que ce qui nous arrive est le fruit rapidement mûri des insolences, des conduites sagement voulues par nos politiques  pour mieux manipuler le genre humain. Vous auriez immédiatement pointé du doigt les calculs savants des hommes de pouvoir qui insufflent la chute de la culture à coups d'épée dans les programmes scolaires, prenant à témoin les programmes donnés dans les écoles, vidant l'Histoire de nos nations car trop liée aux hommes qui ont espéré la Liberté, l'Egalité, la Fraternité, au fronton des sagesses depuis des millénaires, voulues sans avoir été, finalement, engrangées dans l'esprit. J'en appelle à ce que mes enfants ont appris à l'école : rien si je ne leur avais donnés la culture à la maison : histoire, géographie, arts et lettres, architecture, philosophie rien qu'en parlant ou visitant tout ce qui se visite pour faire aimer la culture afin de donner la vie qui du haut de cette culture aujourd'hui en font des têtes à part dans leur génération, des têtes faisant du bruit. Je n'étais pas professeur, ni maître des écoles, seulement un passeur de savoirs avec mes convictions personnelles ! A mieux regarder le contenu des cours d'histoire d'avant, "on" comprend mieux  pourquoi ils ont été occultés des écoles, la figure des révolutions y est trop présente et les révolutions sont le départ d'un vouloir-être socialement libres ! Il fallait donc empêcher cette  forme de pensée. Vous voyez, Victor, si à votre époque, le contenu des études était riche de sens et cependant donnés à des élites, les pauvres étant absents des bancs des écoles; notre époque à nous a mis tout le monde sur le banc des écoles mais sans plus offrir de contenus aux élèves, sans compter que le livre a été remplacé par l'ordinateur, livre virtuel sans intégrales qui laissent pensif et oisif. Faut-il de la haine du genre humain pour que le vide s'installe et de la peur pour pouvoir manipuler la pensée et ne plus rien voir de cohérence ! Pour que tous les fondamentalismes s'installent !

​​​​​​

 

Quand je vois ces visages d'hommes luttant pour une idée fondamentale, soit intégriste, je ne peux que penser à vous, cher Victor et suis en colère car elles engendrent la haine, les partis pris, et pis encore d'autres intégrismes, tous les intégrismes. Vous auriez combattu contre ces état de faits . J'ai mal à votre pensée, cher Victor, moi le plaideur de toute une vie de votre matière à penser qui ne trouve plus son origine ni sa finalité ; plus personne ne vous comprend, comme plus personne ne comprend tous les grands penseurs pour ne plus les lire, vous qui vouliez que nous pensions par acquisition des faits culturels pour penser par nous-même. Savez-vous, Victor, que vos écrits enseignés à l'école ont été amputés par les éditeurs de plus de deux tiers ? ( ! )

Chers élèves, achetez la version abrégée, là est l'essentiel ! C'est à dire l'émotionnel, pas la pensée ! Vous disiez, Victor, "dépense de lumières", je dis aujourd'hui que nous sommes dans la dispense de lumières, celle qui éteignait votre époque, celle qui éteint la notre après avoir un temps flambé de ce flambeau qui était le votre, si vite éteint parce que les hommes d'Etat -tous confondus- ont vite compris que la culture empêchait la dictature du pouvoir sur les peuples ; que la République n'était  noble Dame que dans les esprits éclairés qu'ils estiment inutile dans  sa Démo-Cratie ( pouvoir du peuple pour le peuple ). 

J'ai acheté quelques unes de ces versions abrégées pour voir ce qui est enseigné, et l'envie m'a pris de pleurer. J'ai sangloté.  Victor, "on" vous a réduit à la sentimentalité à défaut du sentiment vrai et pur, pis encore : à la réduction quasi entière de la Pensée. Bref !  notre époque vous a donné le fardeau de la régression alors que votre cri était celui de l'Homme divin. "On" vous a réduit à la bête sexuée qui ne rêvait que de femmes pour mieux valider la marche du retour de l'homme vers la bête. Comment, dites-moi, cher Victor a-t-on pu vous faire cet affront, histoire d'intéresser les élèves calqués dans notre époque décadente que vous ne supporteriez pas davantage ? Qui vous a compris vraiment sinon les gens du peuple de votre époque ?

 

                                         Comme vous, tellement abreuvée à votre mamelle de pensée et des combats pour une humanité de liberté aimante et libre, je suis aussi allée voir dans les prisons les actes des hommes et des surveillants. Comme vous, j'ai constaté les mêmes faits qui n'ont jamais cessés de perdurer à engendrer au sortir des cachots : de la misère, misère telle, qu'hommes ne peuvent plus se réveiller, car il faut de l'intelligence et de la force pour ne pas sombrer des injures, des harcèlements, des mises à bas pour avoir commis un acte. Emprisonner pour un délit mineur qui aurait pu voir sa réparation autrement que par le noir de ses cellules et de ses mitards qui n'ont rien d'humain car le genre humain pense, toujours, cher Victor, que l'homme condamné est un paria à tuer. Tuer ! maître mot de toutes les têtes ! Des intégristes aux têtes vides aux têtes moralement bien pensantes, comme si nous étions des dieux de jugement, des dieux tout court, des juges tout court ! L'intégriste veut venger  une image, et le bien-pensant veut venger une image contraire à l'image initiale. Nous arrivons au même résultat : l'absence d'humanité !

               J'ai lu, Victor, plus de dix fois,votre récit "Claude Gueux ", " Le dernier jour d'un condamné", vos pamphlets, vos ouvertures, vos « Misérables », vos romans qui parlent de tous les misérables, non pas seulement  de ceux qui souffrent mais de tous les misérables mécréants qui salissent l'homme comme les Thénardier, les Javert, si nombreux encore de nos jours.

J'ai lu l'intégralité de votre poésie charmante, triste, combattante, témoignage, rebelle, anarchiste.

Je sais qui vous êtes... et nous sommes devenus amis, amis indéfectibles, Cinquante six ans d'amitié profonde, vous et moi, ce n'est pas rien ! J'avais six ans lorsque mon feu père a mis entre mes mains mon premier livre, le premier tome des « Misérables » me disant que j'étais de la même veine de pensée car déjà à cet âge je plaidais la sagesse et luttais contre l'injustice. À cinq ans je savais lire ; je ne sais par quelle magie je sus lire à cet âge, mais je me souviens encore de la maîtresse de maternelle, passant des heures avec moi car elle avait reconnu un don puissant d'apprentissage de la lecture et de la récitation. C'est à mes six ans que nous sommes devenus amis, vous et moi , vous me guidant pas à pas vers les tolérances et toutes les rébellions contre l'injustice parce qu'à quatre ans je m'étais interposée entre une bande de mouflets de mon âge qui attaquait une enfant obèse ! Être de la même veine de pensée ne signifie pas pour autant  être géant-écrivain mais juste dire la pensée pour tout mobile d'action au quotidien, sans violence, la sérénité affichée !

 

                                                                                   

J'ai été couchée de ce misérabilisme, vu hier, par l'homme intégriste au visage de misère qui a osé perdre pied car sa pensée fut enlisée dans des idées religieuses qui n'en sont pas.

Comme vous, Victor, j'ai lu le Coran, la Bible, La Thor-ah, tous les écrits initiatiques, tous les philosophes, tous les écrivains et poètes , authentiques penseurs mais qu'auriez-vous pensé, mon cher ami, des livres abîmés dans le vide qui plus rien ne partagent et qui sont foison aujourd'hui ? Ce vide qui appelle le plein et qui n'est pas le plein souhaité. La nature a horreur du vide. Et de ses vides s'emplissent la joie de Méphistophélès devant l'inculture et le vide qu'alourdissent certaines coquilles de sa pensée bien à lui dans l'écriture car on ne doit pas faire n'importe quoi avec l'écriture ! ni avec la culture !

 

                                                                                     Comment peut-on prendre Dieu à témoin et le faire acteur de toutes les haines, de toutes les idées ? C'est faire un magnifique pied de nez insolent à l'absence de Sa toute puissance pour nos libertés tendues vers L'Être Libre pleinement. Si seulement Dieu était tout puissant, nos libertés n'existeraient pas, ne nous auraient pas été données par sa Grâce. Nous vouloir libre relève bien de son retrait volontaire et non pas de Sa non existence, ni de Sa mort. La liberté est un cadeau acquis et à acquérir... Laissons un peu Dieu de côté pour lui redonner sa vraie valeur, celle de créateur du beau, du bon, de l'amour ; ce que vous vouliez.  Ce que les hommes en ont fait ensuite ne relève pas de sa création ni de sa volonté.

 

               

 

 Avez-vous, mon cher Victor, souvent provoqué que jamais vous n'avez provoqué l'action du mal, bien au contraire, Victor ! Oh Victor ! Vous avez toujours appelé la pensée comme élément d'une humanité à parfaire, pour la liberté du sur-humain que Nietzsche a plaidé sans en comprendre réellement le sens, proclamant que Dieu est mort mais sans comprendre que le dieu dont il parlait était le dieu en soi qu'il nous faut rédempter, acclamer, aimer, non le Dieu créateur de toute humanité récupérée par la pensée des hommes qui ne savent pas penser, en amalgamant tout, car penser est une exigence de labeur dans la constance, en n'oubliant jamais que nous pouvons nous tromper et errer. Vous vouliez que le monde pense et vous aviez presque réussi. C'était un début d'acquis après "Les trois glorieuses". On vous disait rêveur ; vous étiez prophète. On vous disait malotru ; vous étiez un dieu qui aime l'autre pour ce qu'il est.

 

                  J'ai applaudi, quand en 1981, un homme d’État, Ministre de la Justice, Robert Badinter, a enfin aboli en notre Nation partagée, la peine de mort ; Enfin ! J'ai même pleuré d'émotion pensée, Victor. 

Loi verrouillée qu'il nous faut rester humble devant cette beauté  qui, pourtant donne à entendre la voix des loups souhaitant son retour ! Et... ils se disent Hugoliens ! Vous y croyez, vous, Victor ?  Ces gens qui se réclament de vous et réclament le retour de la peine de mort ! Vous n'y voyez pas là un sacré pied de nez à votre pensée ? Nul ne peut se revendiquer de vous s'il revendique le retour à la peine de mort, à l'euthanasie, au retour  vers la misère, à l'inélégance de l'inculture ! Non ! Ils n'ont pas dû vraiment vous lire, même ayant l'intégrale de vos oeuvres dans leurs rayons bien poussiéreux ! Non ! ils ne vous ont pas compris.

Victor Hugo et les enfants pauvres            

Faut-il, cher Victor, voir ce qui se passe en une Nation quand les drames d'autres nations sont recalés aux oubliettes, tout juste réclamer un peu de colère devant les écrans que vous n'avez pas connus et qui relatent ce qu'il se passe dans le monde sans que quiconque ne soit vraiment responsabilisé et acteur contre toutes les barbaries ! Hurler à l'infamie sur son sol et ne pas le faire pour d'autres sols relèvent de l'égoïsme, non ! Vous étiez Français, vous battant pour la France. Je le suis. Vous vous battiez pour le monde dans la réintégration de l'homme qui avance en bien pour le bien ; j'en suis. Je vous écris, cher Victor.

 

 

                                            Nous ne pouvons bien agir que dans ce que nous connaissons, maîtrisons, là où nous sommes,  et cependant le journalisme mondial  d'aujourd'hui nous met en contact avec d'autres vérités que nous ne pouvons plus ignorer.

Je voudrais voir les gens se lever contre toutes les barbaries où qu'elles soient dans le monde et quelqu'elles soient, la barbarie de la suprématie de l'argent et de l'armement en premier.

                                                                                   Est-ce à penser que vous auriez, vous aussi, participé aux caricatures de nos faits de société ?  Je me le demande souvent. S'il est d'évidence que vous auriez oeuvré contre l'intégrisme, auriez-vous pour autant provoqué des années durant, les esprits échauffés partisans de l'intégrisme ? Vous qui haïssiez tant les guerres, les armes, pour voir  la paix et l'amour de l'humanité ! Auriez-vous brandi les bannières de l'humour noir ? Voilà bien  un humour que vous ne connaissiez pas, car l'humour noir et sarcastique est création de notre époque ? Mais, vous acceptiez que l'on vous caricature à toutes les sauces car c'était vous voir partout pour se demander " Pourquoi lui ?". Vous aviez, vous, usé de la culture en bannière, et de ce qui était plus noir encore à l'époque : l'argot malfamé. Là, était votre arme à vous. Et c'est vous qui lui avez rendu ses lettres de noblesse mais nul ne le sait car  "on" aime occulter ce qui dérange de vous. " L'argot c'est le verbe forçat." disiez-vous. Cela vaut surement quelques caricatures tant vous aviez choqué et renversé le beau parlé ! Mais, qui le sait aujourd'hui ? Oui, vous étiez bien un provocateur pour voir le monde  s'animer d'amour. J'ai pris l'amour en Soi et l'ai fait actes. Comment aurais-je pu faire autrement ? Vous rencontrer à l'âge de six ans est une force qui va. 

                                                                                   Encre colorée de Victor Hugo " le champignon"

 

Oui, Victor, la culture est bien morte au monde ! Nous construisons à nouveau des prisons et de leur nombre, débordant de tout, l'amalgame fait entre le petit délinquant, le criminel commun, le pourvoyeur de mort au nom des drogues, d'idéologies et les malades psychiatriques, nous demandant bien ce qu'ils font en prison plutôt que d'être soignés dans des centres spécifiques mi-prisons mi- centre de soin, fabriquant ainsi plus de coquilles vides que le monde ne peut accepter ! faisant la part belle à Méphistophélès et ses adeptes ! Nos amis Goethe et Schiller vous aimaient comme moi je vous aime, tous reliés et liés pour cette immense tâche de l'humain en l'homme qui advient.

Des hommes fragilisés par la société actuelle, contre laquelle vous vous seriez insurgée, est née l'antithèse de votre plaidoirie qui vous valut l'exil. Des prisons pleines naissent des intégristes qui n'avaient au départ fait que voler un pain, ce qui est, en notre siècle, est  un téléphone portable, un rendez-vous SPIP manqué, une conduite sans permis. Non pas, mon cher Victor, que je veuille faire l'apologie de ces délits, mais montrer ma volonté à combattre l'incohérence à mélanger les genres de crimes dans les prisons de notre siècle qui auraient dû tirer les leçons des amalgames et doter l'homme d'absence de misère ! Savez-vous, Victor, que les hommes volent à nouveau un pain et un morceau de viande parce que la faim est revenue ? Je les ai vus, Victor. Ils comparaissent. Ils sont incarcérés et là, accomplissent le pas vers l'innomable pour un pain volé comme point de départ. Donnons de la culture, mais donnons d'abord du pain ! les hommes ont faim, Victor, faim et soif de tout !

                                                                                J'ai vu, cher Victor, de ces jeunes incarcérés pour des délits mineurs en récidive, s'endurcir,  parce que, relâchés, la peine purgée, le tout-pris-en-charge pour l'évitement de la récidive, les laisse incarcérés à vie parce que jamais relâchés, jamais ! Il leur est rappelé le nombre de leurs délits sans jamais favoriser la réinsertion, vain mot pour rassurer les foules dans des profils de tous bords, un harcèlement sans nom, lequel harcèlement est  condamnable par la loi.

Qui peut comprendre comprenne ce que je ne comprends plus.

J'ai vu, cher Victor, de ces Javert, qui sont, aujourd'hu,i des acteurs sociaux, des agents mandatés de justice comme des curateurs pilleurs de pauvres. J'ai vu des Thénardiers dans les familles d'accueil qui le font pour le gain plus que par amour de l'enfant et qui mettent à la rue le jour de la majorité fatidique ces enfants non sortis de leur enfance à la rue. Je pourrais vous donner tant d'exemples et on ose encore vous prendre en exemple même dans ces milieux pour mieux masquer  l'inhumanité en leur yeux que leurs bouches ne contredisent pas. Ils s'appellent Ducont, Feruse, Condalves, le coeur vide, la pensée lacérée de mensonges. Je les ai vus à l'oeuvre, ricanant sur les marches des tribunaux, aussi dans les maisons. Oui, je les ai vus se moquer du genre humain, l'idée du genre humain à la main comme arme contraire pour leurs actes délictueux que justice valide. Vous auriez bondi et perforé vos chaises de paille.

                                                                               Redonnons de la culture dès le plus jeune âge, redorons le blason de la pensée pour qu'intégrismes ne puissent jamais être de ce monde, mais l'homme est un loup pour l'homme et cela, bien que pressenti, et bien que vous ayez cru jusqu'au bout, que l'homme puisse être "rédemptable", vous n'avez pas vu comment la société s'est fourvoyée dans la vidange de la culture qui, tout ,donne et qui grandit l'homme.

                                                                               Victor, tout est devenu plus complexe... car Méphistophélès s'est incarné en la pensée de chacun dans ses modes de vie sociétales, de la virtualité douloureuse aux inerties des satellites en mouvements. En voulant tout protéger, les hommes n'ont fait qu'aggraver l'inhumanisme parce qu'ils n'ont pas pensé le Dieu en l'Homme que vous arguiez comme seul vrai chemin, jusque sur le promontoire du sénat.

                                                                               Nous verrons pire encore si nous n'emplissons pas les têtes de pensées saines, de culture de toutes les nations, de musiques dignes de ce nom, de chants et de rires, de pain dans nos assiettes car nous en sommes à nouveau là !  

Vraiment, cher Victor, très cher Victor, vous a-t-on compris pour que les hommes parlent encore de vous sans oser réclamer leur dû d'Humanité aux Etats et aux Nations, jusque entre eux, simplement  ?

 

 

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