Béatrice Lukomski-Joly


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Quelques clefs pour mieux comprendre mon écriture

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Une des clefs de mon écriture... dont Pascal Renard écrivait dans la quatrième de couverture des "Poèmes lunaires, poèmes solaires" "Que les uns puissent trouver là de quoi nourrir leur amour des mots. Que les autres puissent y lire des messages volontairement masqués qui leur apparaîtront clairs s’ils en possèdent les clés…"


Avez-vous remarqué que presque tous mes poèmes se lisent d'en haut vers en bas, et ... d'en bas vers en haut ? Non ! car nul ne lit un poème d'en bas vers en haut. Je transforme simplement quelques rares mots à la rédaction, sauf exceptions, pour que la lecture soit aisée. Cela n'a jamais été fait. Je suis la première à en témoigner.

D'autres clefs cachées à l'écriture existent dans la forme notamment ...dont deux languages...l'allemand marié à la langue française avec l'inversion des mots, un verbe en fin de phrase etc sont la clef. Cependant, ils restent accessibles à la compréhension dans leur première lecture.

Bonne lecture ! et surtout travail ...

BLJ

 

LETTRE OU MAIL/ MESSAGERIE INTERNE AUX RESEAUX ?

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Je souhaite parler des e-mails, des messages internes aux réseaux,  faisant figure de lettres.

J'ai découvert très tard ce qu'engendrent ces modes de communication ce qu'une lettre ne peut pas.

Une lettre est achevée. Elle n'est plus rectifiable. Celui qui la reçoit ne peut pas la transformer. La lettre est donc accomplie dans la forme et le fond contrairement aux e-mails et autres messages.

J'ai testé un jour la possibilité de corriger, transformer un mail reçu, ma fille m'ayant informée de la possible perversité du mail et ai découvert à ma grande horreur que cela était possible. Simple exercice pour tester cet outil rusé et cruel, je suis restée dans l'horreur de ce que je découvrais. Nous pouvons donc tout transformer, rectifier à notre guise sans faire cas de l'autre ! Nous pouvons donc faire dire à quelqu'un l'inverse de ce qu'il a écrit où améliorer selon son envie ! Nous pouvons donc piétiner l'autre en montrant ce qui était destiné à une seule et unique personne ! Piétiner l’autre ! Nous pouvons aussi le lire et l'indiquer comme non lu ensuite, ce qui évaudrait à une absence de preuves, sauf qu'il a été lu lorsqu'il vous revient un à deux mois après son envoi.

Par le jeu du transfert où le copié-collé dont beaucoup adulent la forme aujourd'hui, le mail et les messages tant dans les messageries directes que les sms, s'avèrent alors être le summum de l'irrespect, de la manipulation et de la malveillance quand le transfert ou le copié-collé fait usage de la communication, la personne transférant ce qu'elle a reçu commet un outrage à la vie privée, la bienséance, à la morale.

N'êtes-vous pas horrifiés par cette possibilité qui est digne d'une arme de poing, voire d'un fusil avec le seul pouvoir des mots dans la transformation, où la communication de ce qui n'a pas été dit, a été dit, non écrit ou écrit dans le seul but de nuire ? de partager ce qui n'était pas adressé à d'autres ? où de s’auto-complaire pour un Moi qui a peur de se perdre. 

 

Ce qui s'adresse à l'un ne s'adresse pas aux autres.

Ce qui est intime ou privé est intime et privé.

 

Ce qui est écrit ne doit pas être donné ou transformé ( réécrit ) pour servir des intérêts personnels, généralement un faire-valoir pour déstabiliser l'autre à son insu, sans qu'il n'en sache jamais rien. C'est là que se situe le summum de l'irrespect et de la malveillance les plus purs. Ces messages peuvent donc être un serpent qui rampe sous le sable dans le désert avant de sortir sa langue fourchue, piquant de son venin mortel âme passant, ce qu'une lettre ne peut pas.

Certes, phénomène d'époque mais quel phénomène quand il se revêt de cette forme qu'adule le réceptionnaire, en confidences et discussions qui en dit long sur l'évolution du genre humain dans ses défauts et l’évolution de la société !

Jamais, nous ne voyions au passé, avec une lettre reçue, le destinataire faire des photocopies-papier pour les envoyer à la foultitude de ses amis et connaissances. Cela n'était pas même une idée dans l'air et cela aurait eu un coût, non négligeable, en papier, enveloppes, timbres postaux. Une lettre avait un caractère sacré que le mail n'a pas, n'a jamais eu, n’aura jamais. Jamais, nous ne voyions le réceptionnaire d'une lettre réécrire le courrier reçu car il aurait fallu pour cela imiter l'écriture manuelle de l'expéditeur ce qui était, alors, un faux en écriture, un délit passible de prison. Un mail transformé, grâce à ses propriétés enregistrés sur le P.C, est aussi un faux en écriture. Bon ! sauvé ! 

Haro donc sur le mail et les messageries avec ses copié-collés, ses transformations, ses corrections avant transfert  et transferts propres  ! Il en est pareil avec les sms qui peuvent être réécrits et transformés avant transfert à ce que je viens de découvrir, jusqu'aux discussions instantanées privées qui peuvent être copié-collées. Sommes-nous certains que c'est une avancée prodigieuse ? 

Je n'ai jamais utilisé ces possibilités que procure le mail, le mail ayant toujours eu pour moi une vraie valeur épistolaire intime de moi vers quelqu'un, en acte premier ou en réponse adaptée à un mail reçu.

Mais dites ! Lorsqu'il y a un transfert , un copié-collé de mail, qui inclut le mail d'origine dans son jus authentique ? Qui ose dire sa part de noirceur dans ce stratagème déstabilisant ? Pourquoi le copié-collé est-il séquencé sans sa part initiale ? Et, ceux qui actent ainsi osent se dire "naïf" aux yeux du monde ! Vous recevez un transfert de message, sous prétexte d'avoir un avis, dites-vous que vos messages personnels sont aussi envoyés à autrui et que vous n'êtes pas seuls à être bafoués !

Enfin ! Moi ce que j'en dit ne restera qu'une part d'intégrité face à ces vécus récemment découverts, et pas seulement moi, mais aussi pour tous ceux subissant cet outrage à leur pensée, leur libre-arbitre.

Oui, la lettre papier restera à jamais cette honnêteté entière que nul ne peut falsifier.

Quelle solution lorsque nous actons par mails ?  Le conserver et l'imprimer, et imprimer les propriétés, car tous changements sont enregistrés dans les propriétés.

BLJ

 

 

Liberté de soi ou toi est moi.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau du peintre Rassouli

 https://www.facebook.com/Artist.Rassouli         https://en.wikipedia.org/wiki/Freydoon_Rassouli

Le ferment de la liberté est l'autre à travers soi car sans l'autre, je suis quelqu'un de stérile qu'aucune relation sociale ne peut féconder. Il nous faut en conséquence faire un plongeon en l'autre pour commencer à se comprendre soi-même et commencer ainsi le pas  de notre transformation par notre nuit intime trouvant le jour partagé en l'autre.

Si notre nuit se situe à minuit et que le jour en l'autre est à midi, c'est le choc des rencontres exigeant que midi soit le phare de la nuit, soit de notre nuit intérieure. Craindre la rencontre avec l'autre c'est refuser d'aller vers son éclat qu'il soit au matin ou arrivant vers son midi. À midi, nous pouvons nous brûler si nous n'avons pas préparé la rencontre avec cette heure en l'autre ; c'est, là, la raison des reculs dans une relation dans laquelle nous posons un masque sur la différence et sa volonté que nous ne comprenons pas, ayant cru la connaître, nous étant alors illusionné soi-même.

 Si d'une rencontre avec l'autre, nous signons son oubli en refusant de continuer  une relation, et de l'éteindre en supprimant toute rencontre avec l'autre, c'est un saut en arrière qui nous fait perdre le peu que nous aurions pu apprendre ; si au contraire nous restons l'amie de la différence dans la rupture avec l'autre en continuant la relation, c'est que chacun peut aller son chemin, libre, ayant appris de l'essentiel de son heure pour appréhender un nouvel autre qui n'est pas soi mais  le devenant.

C'est donc l'erreur commise dans la liberté de soi qui une fois observée, scrutée, qui devient le ferment d'une relation future aboutie. L'autre est mon miroir. Si le miroir est à midi, nous sommes aveuglés et notre regard  brûle de son heure d'évolution si nous n'avons pas l'envie de soigner la brûlure pour en voir ce qu'elle reflète en soi ; si le miroir est à minuit, reculer semblerait juste si nous n'avons pas l'envie de l'emmener vers son midi.

C'est transformer la Lilith en soi pour aller vers la Sophia.

BLJ

 

Mails ou lettres

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo libre de droits site pixabay

 

Je souhaite évoquer et comparer une lettre reçue et son revers qui est le mail faisant figure de lettre.

J'ai découvert très tard ce qu'engendre le mail, ce qu'une lettre ne peut pas.

Une lettre est achevée. Elle n'est plus rectifiable. Celui qui la reçoit ne peut pas la transformer. La lettre est donc accomplie dans la forme et le fond.

J'ai testé un jour, sur le conseil d'un ami qui voulait me prévenir de la possibilité de corriger, transformer un mail reçu, et de leur perversion, et ai découvert à ma grande horreur que cela était possible. Simple exercice pour tester cet outil rusé et cruel, je suis restée dans l'horreur de ce que je découvrais. Nous pouvons donc tout transformer, rectifier à notre guise sans faire cas de l'autre ! Nous pouvons donc faire dire à quelqu'un l'inverse de ce qu'il a écrit ! Nous pouvons donc piétiner l'autre en montrant ce qui était destiné à une seule et unique personne !

Par le jeu du transfert où le copié-collé dont beaucoup adulent la forme aujourd'hui, le mail s'avère alors être le summum de l'irrespect et de la malveillance quand le transfert ou le copié-collé fait usage de la communication, la personne transférant ce qu'elle a reçu commet un outrage à la vie privée, la bienséance, à la morale.

N'êtes-vous pas horrifiés par cette possibilité qui est digne d'une arme de poing, voire d'un fusil avec le seul pouvoir des mots dans la transformation ou la communication de ce qui n'a pas été dit, a été dit, non écrit ou écrit dans le seul but de nuire ?

Ce qui s'adresse à l'un ne s'adresse pas aux autres.

Ce qui est intime est intime.

Ce qui est écrit ne doit pas être donné ou transformé ( réécrit ) pour servir des intérêts personnels, généralement un faire-valoir pour déstabiliser l'autre à son insu, sans qu'il n'en sache jamais rien. C'est là que se situe le summum de l'irrespect et de la malveillance les plus purs. Le mail peut donc être un serpent qui rampe sous le sable dans le désert avant de sortir sa langue fourchue, piquant de son venin mortel âme passant ce qu'un lettre ne peut pas.

Certes, phénomène d'époque mais quel phénomène quand il se revêt de cette forme qu'adule le réceptionnaire, en confidences et discussions qui en dit long sur l'évolution du genre humain dans ses défauts !

Jamais, nous ne voyions au passé, avec une lettre reçue, le destinataire faire des photocopies papier pour les envoyer à la foultitude de ses amis et connaissances. Cela n'était pas même une idée dans l'air et cela aurait eu un coût, non négligeable, en papier, enveloppes, timbres postaux. Une lettre avait un caractère sacré que le mail n'a pas, n'a jamais eu.

Haro donc sur le mail avec ses copié-collé et transfert! Il en est pareil avec le sms qui peut être réécrit et transformé avant transfert à ce que je viens de découvrir, il en est de même avec les discussions instantanées qui peuvent être copié-collées.

Je n'ai jamais utilisé ces possibilités que procure le mail, le mail ayant toujours eu pour moi une vraie valeur épistolaire intime de moi vers quelqu'un, en acte premier ou en réponse adaptée à un mail reçu.

Mais dites ! Lorsqu'il y a un transfert , un copié-collé de mail, qui inclut le mail d'origine dans son jus authentique ? Qui ose dire sa part de noirceur dans ce stratège déstabilisant ? Pourquoi le copié-collé est-il séquencé sans sa part initiale ?

Vous parlerai-je une fois prochaine des copies d'écran dont beaucoup adule, quand bien même ils sont faits à l'égard d'amis ou dits amis, et qui sont faits dans le but de nuire à l'ami ? Une autre fois ! une autre fois ! 

Enfin ! Moi ce que j'en dit ne restera qu'une part d'intégrité face à ces vécus récemment découverts qui m'ont profondément blessée, et pas seulement moi, mais aussi pour tous ceux subissant cet outrage à leur pensée.

Oui, la lettre restera à jamais cette honnêteté entière que nul ne peut déshabiller.

BL

 

On cultive une rose, pas une mauvaise herbe !

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photos personnelles

Nous entendons souvent cette adage de Jean Cocteau, disant "Ce que l'on te reproche, cultive-le. C'est toi.". Si vous reprenez à votre compte cet adage, dans le but de vous défendre, c'est que vous mettez vos défauts en avant au détriment de vos qualités, et que vous n'avez pas compris la portée de cet adage.

Et je me questionne ! Comment cultiver ce que l'on nous reproche, quand ce qui est reproché n'est que défauts ? Non sens ! Si on vous dit : " tu es égoïste ! " cela signifie que, selon cet adage, vous l'êtes vraiment, et que vous devez cultiver votre égoïsme ! Si l'on vous dit : " tu es envahissant", le raisonnement reste le même,  alors fuyez et jamais ne revenez en arrière, car si vous êtes vraiment envahissant, la tentation de revenir sera immense brisant votre décision, et si vous ne l'êtes pas, votre silence sera d'or, brisant également la parole de celui qui la proféra.

L'Amour ne se joue pas sur des roses fanées mais sur des roses écloses et flamboyantes comme l'aurore.

Si on vous dit : " Tu es méchant-e- ! ", pouvez-vous cultiver votre méchanceté puisqu'elle est vous, selon cet adage !  Dites plutôt si la méchanceté était vraiment à l'origine d'une parole : " Que dis-tu là ? Peux-tu répéter ? " puis  dites que vous partez ne supportant pas la méchanceté. Le simple fait de partir  est un signe de santé car il prouve votre refus d'entrer dans un conflit et laisse à l'autre sa réalité quand bien même dans sa vie, il continue de vous accabler. Vous ne l'entendez plus et laissez à l'autre son défaut.

Si un défaut  est reproché, c'est que quelqu'un a constaté ce défaut, suite à un acte ou une parole, il nous vaut mieux dans ce contexte, réfléchir à ce que nous pourrions faire pour nous en défaire et non pas le "cultiver" ! Demandez pardon mais qui demande pardon puisque il - elle - pense que le défaut dans sa relation, c'est vous et que vous ? Ne pas entendre raison signe toujours un départ car il vaut mieux la solitude même la plus extrême que le conflit. La solitude est souvent signe d'une plus grande sagesse que le frottement qui ne trouve pas son chemin.

 

On cultive une rose, pas une mauvaise  herbe !

 

 

Si nous pensons que celui qui émet ce jugement s'adresse à soi-même au lieu de s'adresser à vous, il n'est alors plus question de dire "Ce que l'on te reproche, cultive-le. C'est toi !" mais de le remplacer par : "Ce que l'on te reproche est le défaut de celui qu il l'a proféré, n'en tiens pas compte !" car comment voudrait-on cultiver un défaut cinglant que nous aurions ? Ce serait rester dans la médiocrité.

À moins que Cocteau n'ait  voulu pointer, ironiquement, son propre défaut magistral  sans que cela ne soit compris ! mais, nous savons que Cocteau écrivait selon la structure de l'écriture automatique qu'il défendait, laquelle écriture ne peut pas être pensée puisqu'elle est automatique au moment de l'écriture. ce qui prouve que l'écriture automatique est mensonge.

Nous reprocherait-on d'être bon, que ce reproche n'aurait aucun sens, car nul n'accuse une qualité, et si tel était le cas, c'est la seule figure que nous devons, alors, cultiver. 

N'en déplaise à Cocteau qui écrivait sous l'emprise de l'opium !

 

BLJ

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