Béatrice Lukomski-Joly


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Transpercés de flèches et sa forme miroir

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Gravure anonyme XIXe siècle. © Leemage via AFP

Issue du site : 

https://www.lepoint.fr/culture/pecheresse-femme-puissante-ou-compagne-de-jesus-qui-etait-marie-madeleine-19-12-2023-2547586_3.php

 

Transpercée de flèches, va l’âme meurtrie,

aimant l’ordre que le calice de la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

Il prie en chacun de nos pas qu’il forge de Son Verbe.

 

Écorché va le corps de sentiments

ayant vu l’ombre travailler pour la lumière,

en la combattant d’opprobres, d’avilissement,

de mensonges et d’hypocrisie en Sa prière.

 

Abreuvé est Son monde portant la rose

quand un seul pétale révèle la coupe fleurie,

déposant l’élixir de l’Amour de la fleur éclose

sur l’âme dorée dans Sa métamorphose.

 

Joyeux est l’astre éclairant toutes choses,

car Il chante l’amère leçon des hommes,

prise en soi pour tous, étoilé en Son Sein et se pose,

dessinant Sa promesse en Sa foi qu’Il rayonne.

 

Et, regardant le nombre de Ses disciples,

aussi de Ses témoins et des foules de jadis,

Il voit œuvrer Son nombre revenu d’un long périple,

et avec eux, traverse l’enfer pour Sa justice.

 

Ici, André, là, Jean, ici, Jude, là, Pierre,

ici, Nicodème, là, Mathias, ici, Simon,

tous revenus ici-bas, pour nous, d’hier,

et là, Marie de Magdala, de tous, le carillon.

 

Rayonnants, sont-ils, prenant du monde, la faute,

et le sceptre-juge dans le cœur, ils bercent Sa voix.

L’âme douée de fleurs ourlées d’or, ils adorent,

et, leur Pentecôte, et la résurrection du Roi.

 

Eux, dont nul doute n’habita le sacrement,

vont parmi nous, caressant nos robes,

de peur de nous froisser de les savoir présents.

Les blessez-vous qu’ils sourient, nous aimant.

 

Égratignés et lacérés de Nos lourds méfaits,

ils pardonnent, offrant, au Père très haut,

leurs larmes, pour Nous versées, pour tout bienfait.

Dans le monde, vont-ils, qu’ils en sont nos hérauts.

 

Transpercée de flèches, vont leurs âmes meurtries,

aimant l’ordre du calice que la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

ils prient en tous nos pas qu’en Lui, ils créent Verbe.

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Transpercée de flèches, vont leurs âmes meurtries,

aimant l’ordre du calice que la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

ils prient en tous nos pas qu’en Lui, ils créent Verbe.

 

Égratignés et lacérés de Nos lourds méfaits,

ils pardonnent, offrant, au Père très haut,

leurs larmes, pour Nous versées, pour tout bienfait.

Dans le monde, vont-ils, qu’ils en sont nos hérauts.

 

Eux, dont nul doute n’habita le sacrement,

vont parmi nous, caressant nos robes,

de peur de nous froisser de les savoir présents.

Les blessez-vous qu’ils sourient, nous aimant.

 

Rayonnants, sont-ils, prenant du monde, la faute,

et le sceptre-juge dans le cœur, ils bercent Sa voix.

L’âme douée de fleurs ourlées d’or, ils adorent,

et, leur Pentecôte, et la résurrection du Roi.

 

Ici, André, là, Jean, ici, Jude, là, Pierre,

ici, Nicodème, là, Mathias, ici, Simon,

tous revenus ici-bas, pour nous, d’hier,

et là, Marie de Magdala, de tous, le carillon.

 

Et, regardant le nombre de Ses disciples,

aussi de Ses témoins et des foules de jadis,

Il voit œuvrer Son nombre venu d’un long périple,

et avec eux, traverse l’enfer pour Sa justice.

 

Joyeux est l’astre éclairant toutes choses,

car Il chante l’amère leçon des hommes,

prise en soi pour tous, étoilé en Son Sein et se pose,

dessinant Sa promesse en Sa foi qu’Il rayonne.

 

Abreuvé est Son monde portant la rose

quand un seul pétale révèle la coupe fleurie,

déposant l’élixir de l’Amour de la fleur éclose

sur l’âme dorée dans Sa métamorphose.

 

Écorché va le corps de sentiments

ayant vu l’ombre travailler pour la lumière,

en la combattant d’opprobres, d’avilissement,

de mensonges et d’hypocrisie en Sa prière.

 

Transpercée de flèches, va l’âme meurtrie,

aimant l’ordre que le calice de la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

Il prie en chacun de nos pas qu’il forge de Son Verbe.

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"La Cène" de Léonard de Vinci - Milan -

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_C%C3%A8ne_%28L%C3%A9onard_de_Vinci%29

Michel Joseph

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Rudolph Steiner "L'initiation" de l’ésotérisme à l'exotérisme

avec : Bernard Lahitte, Mia Boutemy, Michel Joseph

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