Béatrice Lukomski-Joly


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Une destinée est un temple

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Lorsqu'un homme (inconnu ou Guide ou Initié) tait son identité et ne fait que laisser des suggestions sans rien confirmer ni infirmer, qu'allez-vous chercher qui il est, qui il fut ? S'il n'a pas voulu le dire, la raison en est que cela en aurait profané son être, car au lieu de regarder ce qu'il fait, ce sont ses vies passées qui seraient scrutées, et un homme d'aujourd'hui n'est pas ni plus celui d'hier. Cela n'a aucune importance sauf s'il le confirme lui-même pour que nul doute ne s'infiltre. S'il a voulu le silence, nous devons le respecter. Mais nous voyons à la place un acharnement à vouloir savoir sans respecter la volonté d'un tel homme qui est le seul, spirituellement, à pouvoir nous autoriser à chercher dans ses vies passées.

Exemple : pourquoi chercher physiquement en ses vies C.R.C puisque lui-même fait tout pour que nous ignorions où il est, vit, décide ? Quelles traces suivez-vous ? Là, tous les cent ans, ici-bas et ici-haut simultanément, le seul don réel d'ubiquité de l'homme-esprit incarné... 

C'est extraordinaire de chercher à savoir qui fut qui ou quoi sans avoir trouvé ce que le chercheur lui-même est et fut dans ses vies antérieures. Un peu d'humilité serait convenable. Non ? 

N'est-ce pas là du voyeurisme plutôt qu'un réel acte de connaissance ? Un outrage à l'Entité ?

Si rien ne nous est donné, alors passons avec humilité.

A défaut, nous introduirions dans le monde spirituel des mensonges sur lesquels  le sens du commun tombera et prendra pour acquis, validant ainsi une erreur que beaucoup prendront pour vraie.  Le devoir de Connaissance a ses limites que la raison et la sagesse connaissent dans la décence et l’humilité, la morale et sa sœur l'Amour. 

Une destinée est un temple que nous n'avons pas le droit de profaner par la curiosité ou le seul désir de savoir. Le faire est une atteinte à sa liberté, à son libre-arbitre.

Nous devons absolument ne pas subir la tentation de vouloir fouiller en une vie qui ne nous appartient pas.

J'ai entendu tant d'aberrations sur des  vies et des noms supposés, validés, au point que plus rien ne peut les défaire :

1/ " Il ne l'a pas dit, mais nous savons." Ah ! Il ne leur a pas dit, mais ils savent ! Oh ! cher Ahri ..  Quelle perfidie ! 

2/ " Tu n'aurais pas été, par hasard (! ) untel ?", et à l'autre, heureux d'entendre de tels propos, de valider ce qui n'a pas été vérifié. L'autre a seulement vu un crâne rasé qui lui a fait penser que l'autre a forcément été untel. Vives les crânes rasés ! C'est juste M. Orgueil qui a fonctionné  à merveille. Luci et Ahri d'un commun accord. 

3/ " Mais pourquoi ne pas le dire si tu le sais ? Se taire est un manquement à la vie de l'esprit ! " Lucifer vs Ahri à l’œuvre ! le beau combat !

Stupéfiant d'irréalisme. Un sentiment de vérité n'est pas de la clairvoyance. Coucou Luci ! Encore Toi ! 

Apprenons d'abord à nous connaître ! Et, je jure que c'est un acte très difficile. 

BLJ

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Antonio_del_Pollaiolo_-_Ercole_e_l%27Idra_e_Ercole_e_Anteo_-_Google_Art_Project.jpg?uselang=fr

 

ENIGME OU LA MARCHE DU TEMPS

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo http://onditmedievalpasmoyenageux.fr/france-culture-et-les-vitraux-...

 

Je rêve d'un tableau pareil à un vitrail,

N'aime que la sensibilité des rosaces,

Pas à pas, aime la rose des charpentiers,

Votre songe quand perce l'artisan verrier,

Poésie, Ô, tristesse qui, tous, nous enlace !

Gentes, flânerez-vous à nos funérailles ?

 

Ce n'est rien qu'une cathédrale de dentelle,

N'est certes pas une abbatiale, hélas !

Pas même une abbaye forte de moniales

De tant d'âmes en son temple collégial

La nuit des hivers longs des époques d'audace !

Poésie sera le linceul de nos autels.

 

C'est une simple verrière bravant le temps,

De la nuit perdue, la lune noire guidée,

La lumière franchit le cristal ceint d'étain,

Pauvreté du fer contre l'étain des voûtains !

Sans ennui, ils ont écrit l'histoire jaspée,

Valeur éternelle que rien n'éteindra plus des ans.

 

Vous taillez un lierre sur un morceau de mur,

Vous sculptez une gargouille dans la toile sur une tour,

Gaussez-vous d'un rire contre Quasimodo*,

Fiers d' Esméralda* que défend Hugo

De tant de sources vives pour les fous du jour !

Vous dansez pour Phébus* qui dévoile son armure.

 

L'orgueil n'avait que la pupille de Frolo*,

N'a jamais aimé son héroïne défunte,

Pas que je sache des pages lues par milliers

De "L'homme qui rit"* aux "Misérables"* souliers,

Limite sans apogée d'un âge d'étreinte !

Gentes ! Fantine* est repartie au tombeau.

 

Vous dormez sous le porche, proche du transept,

Avez cru en vos sainteté sans couronnes,

Censurés par le clergé noir lors nos Noëls;

Mon âme a pleuré, peinée, avec Michaël.

Aurore, Ô mon âme absolue et polychrome,

Flamboyante, brûlant tel le feu des adeptes.

 

Vous taillez un lierre sur une sombre grotte,

Vous sculptez une gargouille dans la toile sur une tour,

Cachez dans la rondeur de l'abside, le saint,

Derrière les vitraux vous masquez le dédain,

L'effronterie étourdie qui rien ne secourt.

Souverain ! l'êtes-vous ? Et triste, Valjean* sanglote.

 

Compagnon ne taillera plus jamais la pierre,

Vous ne la sonderez plus avec le compas,

Protège les poètes et les ménestrels,

Bâté des pas de géant qu'a fait l'Eternel,

Vos songes nantis sur le parvis du trépas,

Colères floues, pour toujours, être  relié à la terre.

 

Contre les joues des nations humbles qui pleurent,

Les notables gravent le malheur pour la terre,

Membres meurtris, ils héritent de l'excellence,

Laissant aux cathédrales le gain de l'absence,

Admettre enfin que Dieu n'est que votre Ange salutaire

Que vos mépris cachent aux pensées et à leur valeur.

 

Vous cheminez vers le vide, heureux du silence,

Êtes glacés quand houle frappe nos oreilles

Attaquées par le bruit que font les assemblées,

Par le chaos des gains au banc des accusés,

Les gouvernements sourds aux voeux du soleil !

Artiste quand l'âme parle de somnolence !

 

Alors, vient, à grandes foulées, la noirceur

Que le ciel bleu accorde aux multitudes sombres.

Vous dormez encore, l'inconscience vaste,

Êtes fardés de nonchalance quand néfaste,

L'attaquant, de l'ouest saisit les rênes d'ombre.

C'est prononcé pour être entendu à cette heure.

 

 

* "L'homme qui rit" et "Les Misérables"  oeuvres de Victor Hugo

 

La source et la gourde

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Paintings by Polish painter Mariusz Lewandowski (born 1960, Działdowo). @mariusz_lewandowskiart

Si quelqu’un a soif et nous rencontre en chemin porteur à la ceinture d’une gourde nous demandant de l’eau à boire ou se laver les pieds endoloris et que l’homme porteur de la gourde lui répond : « Elle est à sept lieues de toi et douze pas de mes pas. Trop long est le chemin, je ne peux pas t’aider ; tu n’es pas mûr pour ce chemin. » Et la lui refuse.

L’homme ayant demandé l’eau de la gourde repart sans avoir bu, la soif le tenaillant.

Le porteur de la gourde ayant refusé de désaltérer l’homme venu fait douze pas sur sept lieues, seul, enseveli en son orgueil. Car telle était sa mission dans la rencontre : permettre à l’autre de se désaltérer à la source qui n’avait pas désaltéré son propre cœur.

Qui a manqué quoi ?

La source malgré l’effort demandé dans la question posée de la soif ardente ?

Le sens de la parole tue et désertée ?

Les deux car l’eau puisée à la source engendre la volonté de faire douze pas sur sept lieues sans que nous ne restions figés à la même place, inerte et sans actes.

Le premier a trouvé la source ailleurs lors d’une autre rencontre et s’y désaltère.

Le porteur de la gourde œuvre et avance toujours seul, stérile et vide de cœur, malgré qu’il ait appris que celui qui avait soif ait trouvé la source sans lui.

Il dit alors : « Non, vraiment, tu n’étais pas mûr. Cela aurait été dangereux pour toi. Je t’ai protégé du pire. » manifestant ainsi sa colère rentrée de s’être démis de sa mission, que l’autre ait trouvé le chemin sans lui , et aussi de continuer à cultiver l’orgueil plutôt que la rose.

L’eau de la gourde du second non partagée n'est  plus que source tarie.

L’eau de la gourde devenue source dont le premier est le vrai porteur, demandée en quête de connaissances, désaltère une vie entière. Elle est l’éternité, devenue l'amie et l'humble serviteur des Guides.

Ne refusez jamais la source à qui la demande car la source n'est jamais un danger. Elle est vie et liberté, témoignage et courage. Ne choisissez jamais qui peut la recevoir. Ceci n'est nullement en votre pouvoir de décision et de jugement. Que recevrez-vous pour avoir refusé la source . Une pierre ou de l'eau ?

BLJ

La gourde et la source.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photos libres de droits issues de : https://pxhere.com/fr/photo/956385

Si quelqu’un a soif et nous rencontre en chemin, porteur à la ceinture d’une gourde, nous demandant de l’eau à boire ou se laver les pieds endoloris, et que l’homme porteur de la gourde lui répond : « Va à la source, l’eau y est plus pure bien que l’eau de ma gourde provienne de cette même source à laquelle je t’invite d’aller. Va à cette source, elle est à sept lieues et douze pas de mes pas. Va ! »

L’homme ayant demandé l’eau de la gourde refuse d’aller à la source, préférant l’eau de la gourde.

Le porteur de la gourde nous l’offre avec joie bien que nous ayons refusé de faire douze pas sur sept lieues. Car telle est sa mission dans la rencontre. Il a la source entre ses mains et en son cœur.

Qui avons-nous manqué ?

La source plus pure malgré l’effort demandé ?

Le sens de sa parole malgré qu’il nous l’ait donné ?

Ainsi est le sens de la vérification de ce que les guides nous ont transmis.

Ce n’est pas pour que nous doutions de lui : je vous dis la vérité.

Mais bien pour que la même eau puisée à la même source engendre la volonté de faire douze pas sur sept lieues  sans que nous ne restions figés à la même place inerte et sans actes.

Ainsi en est-il aussi de l’homme ayant bu à la source des guides ayant vérifié la beauté et l’autorité de l’eau.

L’eau de la gourde ne désaltère qu’un instant. Elle est l’éphémère.

L’eau de la source désaltère une vie entière. Elle est l’éternité, devenue  l'amie et l'humble serviteur des Guides.

BLJ

 

Paintings by Polish painter Mariusz Lewandowski (born 1960, Działdowo). @mariusz_lewandowskiart

Souvenir

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Photo libre de droits

 

Alors que l’oiseau se cache du froid,

Et que la nuit étend son voile noir,

Qu’entre Saturne et Vulcain, il est minuit,

Je vole dans l’espace, le temps et son fruit.

 

Le gel alourdit les branches du jardin,

Pendant que la vie pense refleurir le Jourdain,

S’en allant pour mon baptême renouvelé

Que les éons embrassent de joie ciselée.

 

L’aile en vol de la colombe prend mon bras

Sous le soleil répandant son éclat,

Et me baignant d’un filet d’eau jaillissant,

Je sens encore ce témoin me révélant.

 

Allant depuis Pétra vers la rive des Mages

Riant dans le désert, les pieds sans dommage,

La noce gravide au cœur, la fleur irisée,

Je me souviens des jours près des amandiers.

 

Le printemps annonçait la renaissance,

Pour que vole l’oiseau sur cette naissance,

Et je regardais les rameaux nimber sa tête

D’une couronne descendue des Nues.

 

Douze nuits éveillées pour un seul jour

Bleu tel l’azur, doré de lumière et d’amour,

Je vis l’abondance fleurir sur les bois

Qu’épines ont chéri, lancinantes et de joie.

 

Un jour unique, un temps sage dans la douleur,

Témoignait de la vie qui se répandait d’heures

Sans que quiconque ne voit l’endormi instant,

L’âme assoupie, et pourtant d’éveil éclatant.

 

Je me souviens encore de ces figuiers éveillés

Offrant leurs fruits aux pétales des amandiers,

Pour que l’Amour soit d’une vie nouvelle

Lorsque assoupis, nous allions providentiels.

 

Et si le jardin s’endort pendant que l’oiseau vole

Ce n’est qu’une saison avant d’être d’envol,

Lors des luttes pour l’esprit volontaire

Qui tout adore, même invisible dans l’aether.

 

 

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