Luc 13:30
Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers.
Matthieu 19:30
Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
Matthieu 20
…15 Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon ? - 16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.
1/ Esprit de sacrifice ou 2/ esprit karmique de l'orgueil
Soyez 1 comme le Père et le Fils
Ainsi s'achève le sentier
photo Rudolf Steiner sculptant le "représentant de l'Humanité"
Issue de : https://historiek.net/kunsthal-komt-met-tentoonstelling-over-filosoof-rudolf-steiner/44672/
Je ne viens pas pour vous parler de moi,
Moi est moi, et n'a d'importance que pour moi,
Pour l'Esprit a valeur d'éternité,
Pour le Christ-Roi est le cœur de son épée.
Je ne viens pas pour vous parler de moi,
Moi est l'autre, et n'a de valeur que pour Christ-Roi,
Pour l'Amour du monde dans Son éternité,
Pour le Fils de l'Homme qui est nous dans Son été.
Je ne viens pas pour vous parler de moi,
Moi suis vous, je ne peux donc blâmer aucune foi,
Pour la vérité en chacun de nous en éveil,
Pour l'avenir de l'homme qui nous veille.
Vous parler de moi serait follement insensé
Si je voulais me mettre en avant par vanité,
Car de l'orgueil j'ai dépassé le malheur,
Quand vous éteignez ma pensée d'autres valeurs.
Je ne suis pas venue pour vous parler de moi,
Car pour vous n'est pas d'importance, ni de lois.
Pour l'infinitude se plaisant à ruisseler d'esprit,
Moi s'efface et avec joie donne son verbe épris.
DEVIENS !
Je ne viens pas pour vous parler de moi,
Moi est moi, et n'a d'importance que pour moi ;
Je ne viens pas pour vous parler de moi,
Moi est l'autre, et n'a de valeur que pour Christ-Roi ;
Je ne viens pas pour vous parler de moi,
Moi suis vous, je ne peux donc blâmer aucune foi ;
Vous parler de moi serait follement insensé
Si je voulais me mettre en avant par vanité ;
Je ne suis pas venue pour vous parler de moi,
Car pour vous n'est pas d'importance, ni de lois.
L'Esprit a valeur d'éternité,
Le Christ-Roi est le cœur de son épée
Pour l'Amour du monde dans Son éternité,
Le Fils de l'Homme est nous dans Son été.
La vérité en chacun de nous en éveil,
Pour l'avenir de l'homme qui nous veille.
Car de l'orgueil nous dépassons le malheur,
Quand nous éteignons l'idée d'autres valeurs.
L'infinitude se plait à ruisseler d'Esprit,
Moi devient et avec joie donne son Verbe d’Esprit.
https://fr.123rf.com/portfolio/kevron2001/6.html
Quel est cet embarras incompris
qui me lancine l’âme et l’esprit ?
Ce mal-être terrible in-saisi
qui burine mes matins maudits ?
Vingt et un mille jours d’affreux heurts,
deux-cents-cinquante-mille, tant d’heures,
coiffant le chagrin et sa douleur,
chaque jour ranimés en ses pleurs.
Quel est ce sentiment déchirant
arborant mes sanglots défaillants
trempés dans le sépulcre m’aimant
que de nuit je verse, me frappant ?
Plusieurs vies, tant de destins,
tant de jours, de nuits, de matins,
sondant l’impossible venin
qui a obscurci mon jardin.
Quel est cet insondé dimanche
à l’oubliée mémoire franche
voyant la douleur sur ma branche
qui, rien, ne voit lors mes nuits blanches ?
Tant de leçons reçues l’âme vide
qui se disent depuis Atlantide,
ne voyant pas mon chemin livide.
Qu’ai-je ouïe de l’esprit limpide ?
Tableau d'Emma Florence Harrisson
https://en.wikipedia.org/wiki/Florence_Harrison
Souvent hirondelles dansent à mes fenêtres,
Ballets que mes cygnes admirent en maîtres.
Noble cadeau de la vie à mes tristesses sans fin
Lorsqu'elles observent de ma mélancolie, son parfum.
L'une, missionnaire, cogne de son bec à ma vitre
Et soupire de ne me voir lever les yeux de mon pupitre.
Au-dessus des nuages, des pluies, des saules élégants,
Elles virevoltent, papillonnent, psalmodient, céans,
L'air des dimanches que messe avec pudeur
Me raconte dans mes os meurtris du labeur.
Me donnent-elles le courage, quand vacillante,
Amicales à mon âme sacrifiée, elles chantent,
Que leur fidèle présence m'est un doux serment.
« Souviens-toi ! » disent-elles à l'heure du tourment.
Petit bec cogne encore et encore à ma vitre vagabonde,
Réclamant ma vaillance jusqu'à ce que je réponde.
Et que vois-je ? Hirondelles à mon regard damassé,
Plantant l'aiguille du courage en mon corps lassé.
Vont-elles exhorter les cygnes quand, priant d'amour
Un lit de plumes tisse enfin mon sourire à l'entour,
Et que derrière écueils acérés et vastes soupirs,
Elles filent de laurier la vie et la nimbe d'un demi-soupir.
Heureuses sont-elles de toujours me troubler d'ellipses
Quand ma plénitude déserte, quand ma joie s'éclipse,
Quand rêverie me faiblit, quand spleen m'endolorit,
Ce qu'à Weimar j'ai laissé de beautés et d'harmonie
Oh ! M'offrez-vous douces fleurs et blonds épis de la vie
Que j'invite encore tout le prestige des lys sur l'Ilm
Que mes cygnes aux rives de ma rivière ondulante
Chantent avec elles l'incroyable guérison sibilante !
Et cygnes s'étourdissent à danser avec les gorges-bleus
Par-delà les étoiles, par-delà les nues bleues
Prenant de mes hirondelles l'habit sombre des jours
Qui n'ont pas trouvé en mes belles-de-jour, l'amour.
Oh que je voudrais être leur envol léger à ma lèvre
Qui de rien ne se soucie quand l'épi de seigle se lève,
Quand mes chats à ma fenêtre guettent leur vol épris
Que jamais, elles ne craignent pour rester mes amies.
Souvent hirondelles, à ma fenêtre, se lèvent
Dansant chorégraphies que mes cygnes rêvent.
tableau Louis Janmot , Lyon ,
https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Janmot
https://www.leprogres.fr/sortir/2016/05/08/le-musee-des-beaux-arts-de-lyon-d-un-continent-a-l-autre
Des poètes, je suis la semence du siècle pour l'avenir,
Quand trépassé, je serais reconnu du Verbe le verbe
Car du verbe j'aurais intimé l'essence de l'appartenir,
Qui aura compris le sens et le fond dans sa superbe ?
Quand du fond des émois que l'astralité aura parfait
Au cœur des affres et des leçons apprises chaque jour,
Je serai la moralité confortée à toute épreuve qui se sait,
Réconforté dans le sein des Dieux pour l'amour.
Direz-vous que vous m'avez ignoré sans baisser le regard
Avouant que vous n'avez pas saisi le verbe proclamé,
Moi, l'aimé des sphères célestes qui sans orgueil et sans dard,
Le proclame aux lectures que j'ai voulu dans l'aimer ?
Oserez-vous dire que je vous ai lassés de la Rose et de l'amer
Quand enfin le sens jaillira, feue ma vie, dans l'étreinte terrestre,
Et que je vous aurais fatigués dans la musique des dulcimers
A vous vouloir dans la pensée qui se pense dans l'alpestre ?
Qui a osé dire, me voyant de nature humble et naïve,
Que point de capacité je n'ai à écrire la versification,
Qu'à la bêtise j'ai sifflé l’olifant dans le sein des offensives
Et qu'à: "Il y quelque chose, peut être !" J'ai ouï l'accusation.
Si l'acception herméneutique de ma poésie dépasse l'entendement
Pour un siècle devenu fade, avec moult rétentions du penser,
Que puis-je face à l'ignorance, moi le vaurien du sentiment,
Si vous aimez de la poésie la facilité se vautrant dans l'affaissé ?
Je suis de ce siècle le poète du Verbe, le poète des ponts,
Des édifices, le bâtisseur et je suis ignoré bellement !
Sacrifié aux pensées matérialistes quand bien même elles sont,
Habillées de tentatives spiritualistes, elles me vilipendent aisément.
Paru dans "poèmes solaires, poèmes lunaires "
Tableau de Louis Janmot du "poème de l'âme" - poète et artiste peintre Lyonnais
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