Béatrice Lukomski-Joly


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Les fleurs, le sénevé et les élémentaires

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Toutes photos personnelles

Tous tableaux art abstrait faits par Lukas Dubois-Joly ( 5 ans ) sous ma guidance

Enseignement de la couleur, des ombres et des lumières par imitation

 

Lorsque les fleurs au printemps naissent au monde,

revenant d’un long séjour endormi,

c’est la nature, toute, recréant sa féerie

avec les abeilles et les papillons qui vagabondent.

 

Lors les accueillant d’amour, de lumière et de joie,

louant nos regards de tant de secrets d’esprit,

elles épousent nos âmes endolories

qu’elles pèsent sans mots dire, jouant du hautbois.

 

Dansant dans l’air lors d’un souffle pour leur adagio

que la vie sait divin, elles se donnent en récital,

et de leurs petits êtres blottis en leurs pétales,

elles nous saluent de leur univers si haut.

 

Là, où tant de soleil se dévoile, là, coiffées de vie,

si vives portées de tant de charme séraphique,

elles racontent leurs rêves angéliques

quand langées d’amour, elles fleurissent ravies.

 

Parfois implorant le geste qui les aime de sa gloire,

et encore le verbe qui les bénie au matin,

elles nous offrent leur fécond parfum

quand nous les avons vêtues de nos espoirs.

 

Sans croire que, seul, les plie lors les frôlant, l’air

sans penser, jamais, qu’elles seraient vides d’aether,

elles attendent, nos pensées fécondes avec le pivert,

pour leur seul élan de vie dans l’univers.

 

Aimées d’elles, elles nous montrent leur saut absolu

qu’il leur faut marier à nos humanités et son fils,

quand dès le matin au point du jour, elles bruissent,

frémissant de nos regards flânant avec elles, émus.

 

Là, non immobiles, mais silencieuses et tendres,

pourtant jouant leur musique colorée de leurs voiles

et n’ayant pour père que le monde des étoiles,

elles vont d’un calice à un autre avec les Salamandres.

 

Batifolent sous nos yeux Sylphes et Ondines

que nos âmes ne voient pas élevées de sénevé

chantant tout le jour dès la nuit achevée,

et les Gnomes s’amusent de nos ignorances.

Se lèvent alors tous les nobles sentiments

quand nous les reconnaissons animées,

et de leurs compassions enflammées,

elles invitent, ensoleillées, tous nos serments.

 

 

Schiller et Goethe

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Illustration représentant Schiller et Goethe

dans http://www.hberlioz.com/Germany/weimar-goetheschillerf.htm

 

Au soleil de l'inachevé été,

À l'orée des forêts profondes,

Le temps sonde sa générosité,

Et d'un bel idéal rêve le monde.

 

Nous sommes deux, dans la campagne,

Brûlant sous le soleil nos vies,

Quand assurés nous faisons la cocagne,

Nous levant au grain de nos envies.

 

Que l'Ilm nous scrute en plein austral

Prenant du zénith notre passion,

Nous élisons de ferveur amicale

Notre passion créant nos nidations.

 

Vacillons-nous dans le plain-soleil

Que le verbe dodeline son espoir ;

Des poètes sont nés en plein vermeil

Sur la berge de l'éternel ciboire.

 

Alors, priant nos aèdes de venir,

À notre secours aider à la poésie,

Nous oyons le ciel défroisser son avenir

Pour l'ultime baiser à notre fantaisie.

 

Nous sommes là d'estime étincelante

Écrivant ensemble la joie

Que nos âmes en balade brûlante

Accueille de destin à nos sous-bois.

 

Se déchire le voile de nos mémoires,

Haut levé au faîte de nos rimes

Que la poésie accueille de gloire.

Eux, nos fidèles, loin des abîmes !

 

Sondant leurs ardentes foulées,

Qu'ils ont ensemble mariées,

Chaque jour, d'amitié étoilée,

Nous allons parmi leurs déités, déployées.

 

À minuit, après avoir vu le soleil,

Nos fronts s'inclinent, et à nos lèvres,

Déposent-ils un baiser, que saigne

Le doux nectar que nous buvons et poésie se lève.

 

Alors, sur les bords de la rivière

Qui enchante encore le destin,

Nous allons en esprit écouter leur bruyère

Et enfin fendre leur empyrée de nos mains.

Johann-Christoph-Friedrich von Schiller,

à mes poètes amis en notre éternité.

On cultive une rose, pas une mauvaise herbe !

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photos personnelles

Nous entendons souvent cette adage de Jean Cocteau, disant "Ce que l'on te reproche, cultive-le. C'est toi.". Si vous reprenez à votre compte cet adage, dans le but de vous défendre, c'est que vous mettez vos défauts en avant au détriment de vos qualités, et que vous n'avez pas compris la portée de cet adage.

Et je me questionne ! Comment cultiver ce que l'on nous reproche, quand ce qui est reproché n'est que défauts ? Non sens ! Si on vous dit : " tu es égoïste ! " cela signifie que, selon cet adage, vous l'êtes vraiment, et que vous devez cultiver votre égoïsme ! Si l'on vous dit : " tu es envahissant", le raisonnement reste le même,  alors fuyez et jamais ne revenez en arrière, car si vous êtes vraiment envahissant, la tentation de revenir sera immense brisant votre décision, et si vous ne l'êtes pas, votre silence sera d'or, brisant également la parole de celui qui la proféra.

L'Amour ne se joue pas sur des roses fanées mais sur des roses écloses et flamboyantes comme l'aurore.

Si on vous dit : " Tu es méchant-e- ! ", pouvez-vous cultiver votre méchanceté puisqu'elle est vous, selon cet adage !  Dites plutôt si la méchanceté était vraiment à l'origine d'une parole : " Que dis-tu là ? Peux-tu répéter ? " puis  dites que vous partez ne supportant pas la méchanceté. Le simple fait de partir  est un signe de santé car il prouve votre refus d'entrer dans un conflit et laisse à l'autre sa réalité quand bien même dans sa vie, il continue de vous accabler. Vous ne l'entendez plus et laissez à l'autre son défaut.

Si un défaut  est reproché, c'est que quelqu'un a constaté ce défaut, suite à un acte ou une parole, il nous vaut mieux dans ce contexte, réfléchir à ce que nous pourrions faire pour nous en défaire et non pas le "cultiver" ! Demandez pardon mais qui demande pardon puisque il - elle - pense que le défaut dans sa relation, c'est vous et que vous ? Ne pas entendre raison signe toujours un départ car il vaut mieux la solitude même la plus extrême que le conflit. La solitude est souvent signe d'une plus grande sagesse que le frottement qui ne trouve pas son chemin.

 

On cultive une rose, pas une mauvaise  herbe !

 

 

Si nous pensons que celui qui émet ce jugement s'adresse à soi-même au lieu de s'adresser à vous, il n'est alors plus question de dire "Ce que l'on te reproche, cultive-le. C'est toi !" mais de le remplacer par : "Ce que l'on te reproche est le défaut de celui qu il l'a proféré, n'en tiens pas compte !" car comment voudrait-on cultiver un défaut cinglant que nous aurions ? Ce serait rester dans la médiocrité.

À moins que Cocteau n'ait  voulu pointer, ironiquement, son propre défaut magistral  sans que cela ne soit compris ! mais, nous savons que Cocteau écrivait selon la structure de l'écriture automatique qu'il défendait, laquelle écriture ne peut pas être pensée puisqu'elle est automatique au moment de l'écriture. ce qui prouve que l'écriture automatique est mensonge.

Nous reprocherait-on d'être bon, que ce reproche n'aurait aucun sens, car nul n'accuse une qualité, et si tel était le cas, c'est la seule figure que nous devons, alors, cultiver. 

N'en déplaise à Cocteau qui écrivait sous l'emprise de l'opium !

 

BLJ

FIDELITE

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

peinture du peintre russe Viktor Nizovtsev

 http://www.mcbridegallery.com/nizovtsev.html

 

Demain, quand le jour ne sera plus crépuscule,

Que le soleil aura dit son dernier mot à la libellule,

Je partirai les mains chargées de roses rouges, invisibles,

Je dirai les mots que j'ai aimés des amours sensibles.

 

J'irai un chemin que jamais les pierres n'ont vieilli,

Regardant le lointain tel un ciel sans nuage envahi.

Je ramasserai les verbes comme autant de fleurs

Qui ont garni mes jours, fussent-ils beaux ou douleurs.

 

Demain, quand la clarté ensoleillera mon jardin

Après un vaste brouillard sur les berges d'Odin,

Je clamerai l'ultime saison sans vaciller d'un point,

Le calme toujours arrimé à mes jours tissés par l'Oint.

 

J'irai, sans clémence, contrer le destin des noirs dessins

Qui n'auront pas eu gain des malheurs dans leur festin,

Et je dirai au temps ma fidélité au temple de lumière

Que le ciel abrite dans mes promenades solaires.

 

Et pourtant : I Believe "Je Crois" Dee Dee Bridgewater

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 Chant des Journées Mondiales de la Jeunesse 1997

Track n°12 from the CD : "Symphonia - L'émotion classique" I Believe "Je Crois" (Chant des Journées Mondiales de la Jeunesse) (Eric Levi - Arr. Yvan Cassar) PolyGram Editions ℗ 1997 Deutsche Grammophon GmbH, Hamburg Avec l'aimable autorisation de Polydor, un label PolyGram

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