En mon Oint j’habite et demeure ;
j’y ai établi ma maison depuis Gethsémani ;
depuis Golgotha, je suis avec Lui en chemin,
au pied de Sa croix saisie par tant d’Amour.
Dans la joie d’être avec lui, Le suivre,
je souffre avec et pour Lui, re-née pour l’éternité,
bienheureuse dans Son Calvaire qui me plie,
et fais de mes jours Son sentier.
Avec sa Mère, notre Mère,
je fais logis et m’abreuve de ses pleurs,
quand Elle sourit, quand Elle me bénit,
éclairant de Sa lumière la vie en l’Offrande.
Doux berceau que sont Ses mains tenant le glaive
quand Il le montre au Monde sur mon front,
quand mes yeux s’attristent des impiétés
qu’Il regarde d’Amour nourri.
Prions, bénissons, aimons, jour et nuit,
l’Oint venu éclairer de tant de grâces
la prospérité de la foi en Lui déposée
transformant les ténèbres en Sa Lumière.
En Lui, je suis Son Nom devenu,
par la joie de Sa Vue, toute chaleur,
toute clarté, chemin unique dans le labeur
que Connaissance en Sa lampe flamboie.

Le Christ dans la gloire, artiste Kharlamov Peinture du plafond de la cathédrale de la résurrection du Christ à St Petersburg La Russie, St Petersburg 28 juillet 2016
Photo issue du site : https://www.pouvoirdespierres.com/les-elixirs-en-lithotherapie/
Il n'y a que le règne animal quand l'un de ses membres attaque un autre de ses membres qui ne déclenche pas une guerre contre une autre race animale : un chat contre un chien, un tigre contre une antilope.
Est-ce que de surcroît une âme animale, celle des oiseaux ou toutes autres par exemple, attaquent l'homme quand l'homme a tué un de ses membres ? Non.
Nous pouvons aussi penser ce fait pour les autres règnes de la terre : végétal et minéral.
Est-ce qu'une rose attaque une anémone voisine de ses racines parce qu'elle habite et peuple le même sol ? Non. Est-ce que le blé attaque l'orge et le tilleul, le chêne ? Non.
Est-ce qu'un rubis attaque une émeraude, ou un schiste une roche volcanique voisine ? Non.
Est-ce que la nuit attaque le jour et la lune le soleil ? Non.
Seul l'homme fait cela. L'homme déteste un de ses semblables pour ce qu'il est de culture, de pensée, d'identité différentes et il déclenche une guerre contre le monde - un pays contre un autre pays -
Le règne de la Nature est une sagesse en soi que l'homme doit contempler pour enfin comprendre ce qu'il est au monde : une absolue nécéssité d'être la Liberté d'aimer sans combattre la différence.
L'homme n'est pas fécondé de conscience tant qu'il n'observe pas la Nature en ses règnes.
BLJ

