Par une nuit de décembre au gel blanc
j’ai rencontré l’Amour flamboyant.
Ciel portait en ses entrailles une étoile,
perçant l’azur sombre que l’entour en son voile
portait brillante, Ô rayons sublimes ! mon âme.
Brillait-elle de mille feux et de cents flammes,
que l’Empyrée vit la robe de l’aube dans la nuit,
baignant sa Nature, les monts et l’infini.
Faut-il avoir froid pour rencontrer l’astre
ici venu dans le gel de l’hiver qui tout dévaste ?
Tant d’Amour perça l’azur que les monts prièrent,
se prosternant vers la clarté de l’univers.
Je la vis Elle, la splendide, la Mère en Son soleil
en Sa robe stellaire lapis-lazuli épousée de vermeil,
que l’éclat de la nuit achevée offrait au nombre,
dans Ses mains, attendait une colombe.
Aucun oiseau ne se montra dans la nuit
pourtant chantant l’aurore à minuit.
Les roses gelées s’inclinèrent devant sa Face.
Les cristaux de neige brillaient dans l’espace,
tel en plein jour lors de leur ballet dans l’air.
Un Ministère en ce mystère sanctuaire.
Terre resplendissait ; le froid brisa son heure
offrant aux arbres la vertu de la chaleur.
Élue dans la fragilité de l’âme imparfaite,
parcourant le chemin ardu de Sa voie en Son Être,
silencieux était le monde de tant de recueillement
qu’inclinée je vécus le chant de l’aurore m’aimant.
Le son de la Vie se mit à sourdre la foi,
ruisselant en mon esprit de larmes de joie.
Tant de volonté portée à notre secours
laissant l’univers orphelin de Son séjour.
L’Amour devenu signature de Son écriture
engendrait nos pas en Sa future sépulture.
Et, Vierge de toutes les virginités
en sa propre Trinité partagée de dignité,
je vis les cieux s’animer de la grâce de son trône
portant le sceptre de l’Amour, de sa rose l’arôme,
que déjà elle offrit à Michaël le filet de l’épée
pour le Fils de l’Homme en Son sein porté.
Je suis Rose, simplement une rose,
Rose parmi huit, parmi treize, une rose,
l’unique qui n’est pas nombre,
l’invisible, la rose d’or sublime.
Coiffée du dôme de la Jérusalem,
ma si céleste, mon chemin,
mon unique voie, ma seule Cité !
je le porte. Casque et épée.
Je suis croix, pélican et cygne,
avec Michaël au ciel, je me signe ;
partageant du destin la lumière
et de l’aurore, la Vérité et Sa vie.
Défunte est Mars en décembre,
quand du soleil et de la lune
la brume a regardé la clarté ;
avec Christ, j’ai enfanté Mercure.
Avec Amour, sanglots et pureté,
Kaspar entre ciel et terre, je suis,
portant le flambeau avec Christian
quand l’ombre sévit dans l’abîme.
Détail du tableau de Rembrandt "L'Homme au casque"
Prions, aimons, fraternisons,
car le nectar de la terre est un fleuve
portant son parfum et son flux
à tous les peuples du monde.
Pas une contrée n’existe sans lumière,
baignée de chaleur, malgré les pluies,
pas un homme ne peut dire
que son ciel porte une frontière.
Ciel est Un ; terre est partagée ;
ciel est lumière; terre est ombres.
L’homme navigue sans conscience
entre aimer et haïr, entre Père et diable.
Nul ne peut obliger l’âme d’un peuple
à être différent de ce qu’il doit être.
Lourde est l’offense quand il meurt,
car tout homme a son Ange,
tout peuple, son Archange et son Archée,
que l’invisible voile aux hommes
de mauvaise volonté, de mauvaise foi.
La richesse de l’âme se berce d’amour.
Rien n’appartient aux hommes,
aucune frontières, aucune terres,
que la Trinité confie en leurs sagesses ;
et qu’en font-ils ? Des charniers !
Prions, aimons, fraternisons,
sans réclamer le Nobel de la paix,
sans rien avoir d’orgueil,
ces incroyables leurres.
Prions, aimons, fraternisons,
le sel de la terre, le fruit de la vigne,
la pain façonné, l’abeille et le bourdon
car tout existe d’une seule volonté de Christ :
la terre, la frontière, le ciel et le blé,
l’eau et le nuage ; le masculin et le féminin,
la fleur et la ronce, l’oiseau et le serpent,
l’émeraude et le saphir, le diamant et le cristal.
En mon Oint j’habite et demeure ;
j’y ai établi ma maison depuis Gethsémani ;
depuis Golgotha, je suis avec Lui en chemin,
au pied de Sa croix saisie par tant d’Amour.
Dans la joie d’être avec lui, Le suivre,
je souffre avec et pour Lui, re-née pour l’éternité,
bienheureuse dans Son Calvaire qui me plie,
et fais de mes jours Son sentier.
Avec sa Mère, notre Mère,
je fais logis et m’abreuve de ses pleurs,
quand Elle sourit, quand Elle me bénit,
éclairant de Sa lumière la vie en l’Offrande.
Doux berceau que sont Ses mains tenant le glaive
quand Il le montre au Monde sur mon front,
quand mes yeux s’attristent des impiétés
qu’Il regarde d’Amour nourri.
Prions, bénissons, aimons, jour et nuit,
l’Oint venu éclairer de tant de grâces
la prospérité de la foi en Lui déposée
transformant les ténèbres en Sa Lumière.
En Lui, je suis Son Nom devenu,
par la joie de Sa Vue, toute chaleur,
toute clarté, chemin unique dans le labeur
que Connaissance en Sa lampe flamboie.
Le Christ dans la gloire, artiste Kharlamov Peinture du plafond de la cathédrale de la résurrection du Christ à St Petersburg La Russie, St Petersburg 28 juillet 2016
Photo issue du site : https://www.pouvoirdespierres.com/les-elixirs-en-lithotherapie/
Il n'y a que le règne animal quand l'un de ses membres attaque un autre de ses membres qui ne déclenche pas une guerre contre une autre race animale : un chat contre un chien, un tigre contre une antilope.
Est-ce que de surcroît une âme animale, celle des oiseaux ou toutes autres par exemple, attaquent l'homme quand l'homme a tué un de ses membres ? Non.
Nous pouvons aussi penser ce fait pour les autres règnes de la terre : végétal et minéral.
Est-ce qu'une rose attaque une anémone voisine de ses racines parce qu'elle habite et peuple le même sol ? Non. Est-ce que le blé attaque l'orge et le tilleul, le chêne ? Non.
Est-ce qu'un rubis attaque une émeraude, ou un schiste une roche volcanique voisine ? Non.
Est-ce que la nuit attaque le jour et la lune le soleil ? Non.
Seul l'homme fait cela. L'homme déteste un de ses semblables pour ce qu'il est de culture, de pensée, d'identité différentes et il déclenche une guerre contre le monde - un pays contre un autre pays -
Le règne de la Nature est une sagesse en soi que l'homme doit contempler pour enfin comprendre ce qu'il est au monde : une absolue nécéssité d'être la Liberté d'aimer sans combattre la différence.
L'homme n'est pas fécondé de conscience tant qu'il n'observe pas la Nature en ses règnes.
BLJ
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