Béatrice Lukomski-Joly


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Une étoile, un hiver ; une rose, un arôme.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Par une nuit de décembre au gel blanc

j’ai rencontré l’Amour flamboyant.

Ciel portait en ses entrailles une étoile,

perçant l’azur sombre que l’entour en son voile

portait brillante, Ô rayons sublimes ! mon âme.

Brillait-elle de mille feux et de cents flammes,

que l’Empyrée vit la robe de l’aube dans la nuit,

baignant sa Nature, les monts et l’infini.

 

Faut-il avoir froid pour rencontrer l’astre

ici venu dans le gel de l’hiver qui tout dévaste ?

Tant d’Amour perça l’azur que les monts prièrent,

se prosternant vers la clarté de l’univers.

Je la vis Elle, la splendide, la Mère en Son soleil

en Sa robe stellaire lapis-lazuli épousée de vermeil,

que l’éclat de la nuit achevée offrait au nombre,

dans Ses mains, attendait une colombe.

 

Aucun oiseau ne se montra dans la nuit

pourtant chantant l’aurore à minuit.

Les roses gelées s’inclinèrent devant sa Face.

Les cristaux de neige brillaient dans l’espace,

tel en plein jour lors de leur ballet dans l’air.

Un Ministère en ce mystère sanctuaire.

Terre resplendissait ; le froid brisa son heure

offrant aux arbres la vertu de la chaleur.

 

Élue dans la fragilité de l’âme imparfaite,

parcourant le chemin ardu de Sa voie en Son Être,

silencieux était le monde de tant de recueillement

qu’inclinée je vécus le chant de l’aurore m’aimant.

Le son de la Vie se mit à sourdre la foi,

ruisselant en mon esprit de larmes de joie.

Tant de volonté portée à notre secours

laissant l’univers orphelin de Son séjour.

 

L’Amour devenu signature de Son écriture

engendrait nos pas en Sa future sépulture.

Et, Vierge de toutes les virginités

en sa propre Trinité partagée de dignité,

je vis les cieux s’animer de la grâce de son trône

portant le sceptre de l’Amour, de sa rose l’arôme,

que déjà elle offrit à Michaël le filet de l’épée

pour le Fils de l’Homme en Son sein porté.

 

Le dôme et le flambeau

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Je suis Rose, simplement une rose,

Rose parmi huit, parmi treize, une rose,

l’unique qui n’est pas nombre,

l’invisible, la rose d’or sublime.

 

Coiffée du dôme de la Jérusalem,

ma si céleste, mon chemin,

mon unique voie, ma seule Cité !

je le porte. Casque et épée.

 

Je suis croix, pélican et cygne,

avec Michaël au ciel, je me signe ;

partageant du destin la lumière

et de l’aurore, la Vérité et Sa vie.

 

Défunte est Mars en décembre,

quand du soleil et de la lune

la brume a regardé la clarté ;

avec Christ, j’ai enfanté Mercure.

 

 

Avec Amour, sanglots et pureté,

Kaspar entre ciel et terre, je suis,

portant le flambeau avec Christian

quand l’ombre sévit dans l’abîme.

 

Détail du tableau de Rembrandt  "L'Homme au casque"

Le Nobel de la paix

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Prions, aimons, fraternisons,

car le nectar de la terre est un fleuve

portant son parfum et son flux

à tous les peuples du monde.

 

Pas une contrée n’existe sans lumière,

baignée de chaleur, malgré les pluies,

pas un homme ne peut dire

que son ciel porte une frontière.

 

Ciel est Un ; terre est partagée ;

ciel est lumière; terre est ombres.

L’homme navigue sans conscience

entre aimer et haïr, entre Père et diable.

 

Nul ne peut obliger l’âme d’un peuple

à être différent de ce qu’il doit être.

Lourde est l’offense quand il meurt,

car tout homme a son Ange,

 

tout peuple, son Archange et son Archée,

que l’invisible voile aux hommes

de mauvaise volonté, de mauvaise foi.

La richesse de l’âme se berce d’amour.

 

Rien n’appartient aux hommes,

aucune frontières, aucune terres,

que la Trinité confie en leurs sagesses ;

et qu’en font-ils ? Des charniers !

 

Prions, aimons, fraternisons,

sans réclamer le Nobel de la paix,

sans rien avoir d’orgueil,

ces incroyables leurres.

 

Prions, aimons, fraternisons,

le sel de la terre, le fruit de la vigne,

la pain façonné, l’abeille et le bourdon

car tout existe d’une seule volonté de Christ :

 

la terre, la frontière, le ciel et le blé,

l’eau et le nuage ; le masculin et le féminin,

la fleur et la ronce, l’oiseau et le serpent,

l’émeraude et le saphir, le diamant et le cristal.

 

La Demeure

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

En mon Oint j’habite et demeure ;

j’y ai établi ma maison depuis Gethsémani ;

depuis Golgotha, je suis avec Lui en chemin,

au pied de Sa croix saisie par tant d’Amour.

 

Dans la joie d’être avec lui, Le suivre,

je souffre avec et pour Lui, re-née pour l’éternité,

bienheureuse dans Son Calvaire qui me plie,

et fais de mes jours Son sentier.

 

Avec sa Mère, notre Mère,

je fais logis et m’abreuve de ses pleurs,

quand Elle sourit, quand Elle me bénit,

éclairant de Sa lumière la vie en l’Offrande.

 

Doux berceau que sont Ses mains tenant le glaive

quand Il le montre au Monde sur mon front,

quand mes yeux s’attristent des impiétés

qu’Il regarde d’Amour nourri.

 

Prions, bénissons, aimons, jour et nuit,

l’Oint venu éclairer de tant de grâces

la prospérité de la foi en Lui déposée

transformant les ténèbres en Sa Lumière.

 

En Lui, je suis Son Nom devenu,

par la joie de Sa Vue, toute chaleur,

toute clarté, chemin unique dans le labeur

que Connaissance en Sa lampe flamboie.

 

Le Christ dans la gloire, artiste Kharlamov Peinture du plafond de la cathédrale de la résurrection du Christ à St Petersburg La Russie, St Petersburg 28 juillet 2016

Règne animal, végétal, minéral et règne humain

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Photo issue du site : https://www.pouvoirdespierres.com/les-elixirs-en-lithotherapie/

Il n'y a que le règne animal quand l'un de ses membres attaque un autre de ses membres qui ne déclenche pas une guerre contre une autre race animale : un chat contre un chien, un tigre contre une antilope.

Est-ce que de surcroît  une âme animale, celle des oiseaux ou toutes autres par exemple, attaquent  l'homme quand l'homme a tué un de ses membres ? Non.

Nous pouvons aussi penser ce fait pour les autres règnes de la terre : végétal et minéral.

Est-ce qu'une rose attaque une anémone voisine de ses racines parce qu'elle  habite et peuple le même sol ? Non. Est-ce que le blé attaque l'orge et le tilleul, le chêne ? Non.

Est-ce qu'un rubis attaque une émeraude, ou un schiste une roche volcanique voisine ? Non.

Est-ce que la nuit attaque le jour et la lune le soleil ? Non.

Seul l'homme fait cela. L'homme déteste un de ses semblables pour ce qu'il est de culture, de pensée, d'identité différentes et il déclenche une guerre contre le monde - un pays contre un autre pays -

Le règne de la Nature est une sagesse en soi que l'homme doit contempler pour enfin comprendre ce qu'il est au monde : une absolue nécéssité d'être la Liberté d'aimer sans combattre la différence.

L'homme n'est pas fécondé de conscience tant qu'il n'observe pas la Nature en ses règnes.

BLJ

 

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