Quand le mépris des fantômes est éloquent, c'est la tristesse qui s'engage.
Les fantômes sont les "absents" vivants - non les morts - exigeant de nous tant de choses, voire tout, sans jamais s'investir, ni partager quoi que ce soit de la vie, jusqu'à exiger que l'on se déplace sans même jamais répondre à une invitation par exemple, manquant de tous les respects ; nous piétinant, espérant que l'on offre, voire épuise la vie...
Absents voulant dire aller dans un sens unique... J'en connais un bon nombre forts en ce sens.
Ils sont des morts-vivants, des sangsues ou des vampires ! Pire que des sangsues, des vautours , mieux ! les deux !
BLJ
Il n'y a pire expression que la peinture dite moderne. Car la suite de tâches colorées qu'elle nous laisse voir est la réalité de l'âme, ce qu'elle nous donne à voir de l'intériorité cachée de l'individu. Noir et orange par exemple traduisent l'absence d'amour et d'empathie pour autrui, c'est l'orgueil menant en enfer qui nous est donné de voir.
La méconnaisance de ce fait est cependant intéressante, car l'individu se dévoile tel qu'il est et s'offre au regard de ses contemporains qui saisissent de lui la beauté ou la laideur.
BLJ
J'ai toujours dit : il y a en dessin l'œil académique et l'œil que nous voyons de l'expression de l'âme qui n'est pas académique. ( académique = école de dessin et de peinture). L'académisme ne m'intéresse pas du tout. Car il ne reproduit rien du vivant. Il est une illusion, un mensonge en soi entretenu et non la vérité de la personne. L'académisme refuse la réalité et privilégie le mensonge dans le dessin et sa couleur. Je suis contre l'académisme. Seul le vivant m'intéresse. C'est pourquoi on ne peut pas s'auto-complaire car que savons-nous de l'autre pour pouvoir le déterminer en des règles établis et mortes à jamais en son chemin ?
BLJ
Dans tout ce que nous faisons, il nous faut avoir un œil critique sur ce que nous faisons et ne jamais s'auto-complaire. S'auto-complaire et c'est fini. Il n'y a plus de progrès quelque soit le domaine qu'il soit : artistique, de soins, artisanal, intellectuel, des qualités de l'âme, de la vigilance de l'Esprit.
S'auto-complaire est donc un désespoir de l'âme qui ne parvient pas à être dans l'amélioration de soi.
BLJ
Matin au bord du ruisseau de TC Steele 1893
https://www.wikiart.org/en/t-c-steele
Prenons soin de la rose qui, discrète,, aime entendre la musique du silence afin de mieux fleurir quand les épines qu'elle regarde n'appartiennent plus à sa tige que la tige fanée voisine convoite pour mieux fleurir dans le dessein des nuages ayant assombri son horizon.
Dans l'habit clair de sa demeure où vit la clarté de l'air, foulant au pied sa terre, que deviendra-t-elle si la musique des sphères ne parvenait plus à nos oreilles quand tombent ses pétales sur lesquels s'assoie un corbeau noir ?
Lorsqu'elle chantera la beauté de son nom, donnant son prénom, quelle sagesse en sa sève donnera l'agir qui se voudra prompt à l'heure de sa floraison car, quand rose au jardin de lumière s'esquive, elle pleure ses petits qui sont de superbes boutons en devenir. L'air est sa cape blanche que caresse le rayon du soleil ayant la forme d'une épée brillante.
Laissons la forme revêtir la beauté du silence, car du silence nait la cueillette des épines que la sombre nuit noire ne peut saisir.
La rose a besoin de calme, et lentement s'épanouit, quand la nuit la crée bleue, le symbole rougeoyant sur son épaule qu'est le calice en son pistil. Abeilles ne butinent que si le fruit de la fleur est mûr au crépuscule pour son levant.
Chante la Rose Calice.
BLJ
