Si les gens savaient combien sont bruyantes et cacaphoniques leurs âmes en lutte contre les autres, ils voueraient un culte au silence pour ne voir personne s'éloigner. Le monde est bruyant, non pas à cause des éléments extérieurs mais à cause des pensées dévastatrices. Ce n'est pas les aimer que de leur laisser ignorer leur dysharmonie. Oh tout ce bruit ! C'est avec douceur que la note se corrige. C'est dans le silence musical ou de l'âme que la dysharmonie s'embellit.
C'est dans l'expression individuelle des réseaux sociaux qu'elle est la plus bruyante, car toutes s'entrechoquent.
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Chaque parcelle de soi transformée en amour est un havre de repos et de paix dans la félicité travaillée, car nous savons que dans le silence profond intérieur, nous n'avons pas répondu à tout ce qui est provocation, laissant le flux de l'âme à la rivière-esprit qui les prend en son règne. C'est une harmonie parfaite dans la mélodie partagée.
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Nous voyons des personnes déposer une graine sous les pieds d'un autre ; elle sait que cette graine est infertile et curieusement le dit, tout en voulant voir malgré tout si la fleur naîtra de la graine infertile, et en effet, elle donne une fleur qui se déssèche. La curiosité est d'entendre ce semeur dire que c'est la faute de la fleur et non de sa semaille en la graine choisie.
Il en est ainsi de toute personne et de tous poètes se voulant au dessus du genre humain, écrasant l'autre d'une semelle la graine infertile pour qu'elle ne tente pas même de fleurir en une fleur désséchée. le mauvais semeur pense toujours être au-dessus du genre humain et il appelle Dieu la seule part qu'il aimerait avoir en lui et pense être lui.
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Lorsque ce qui fut l'amour devient haine, c'est que l'amour n'a pas existé, c'est que l'amitié fut un leurre dans un appât déposé que l'autre méconnait. Ainsi sont les amitiés que je vois autour de moi devenues haine du jour au lendemain.
Nul n'a le droit au nom de sa propre intégrité de haïr, rabaisser, critiquer, ce qu'il a aimé un jour, car c'est manquer d'intégrité envers soi- même que de se contredire, passant de l'amour à la haine. Le contraire serait juste, c'est à dire passer de la haine à l'amour.
Si tel est le cas dans la critique et les violences verbales , c'est que l'individu n'a jamais aimé l'autre et n'a fait que mentir pour un intêret quelconque que seul lui connait. L'intérêt dans les amitiés et les relations est un fardeau que l'individu intéréssé porteur de ce fardeau ne peut faire endurer aux autres. Il lui appartient.
Face à ces personnes, il faut garder le silence et le péréniser, car le silence est un garde-fou et protège cet autre contre lui-même. C'est l'aimer quand bien même il hait.
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Quand se rétablit le matin
après la lenteur de la nuit,
que son repos nappe le buis,
la paix s’établit en nos seins.
Son épais silence est une onde
que le murmure prophétie,
s’inclinant vers son eurythmie
aux désinvoltures qu’il sonde.
Il est doux comme le velours,
léger comme la soie tissée,
comparable à la voie lactée,
en son lys blanc venu du jour.
Naissant de loin et de lui-même,
il est le son que cœur entend
quand la paix habite le vent
pour nos esprits ravis qui l’aiment.
En son silence, je m’éveille
répondant à sa mélodie
que seul le cœur plein d’harmonie
développe lors de nos veilles.
Témoignant de son bel abri,
Il invite au recueillement,
nos ailes l’aimant tel l’amant
venu caresser nos habits.
