Une épée à double tranchant.
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire
Première illustration : Saint Michel de Liane-Collot d'Herbois
et seconde illustration https://fr.wahooart.com/@@/8DP5TL-Edwin-Austin-Abbey-
La quête du saint-Graal de Edwin-Austin Abbey
Plus je médite et plus je prends conscience que toute pensée, tout sentiment, est semblable à une épée à double tranchant. Aucune pensée ni sentiment n'y échappent. Pas une, pas un. Car elles sont des "pensées d'homme" et non des pensées en Christ.
Dans la méditation, nous découvrons que tout possède un avers et un revers.
Tant que notre Âme n'est pas aboutie en l'Esprit, nous ignorons qui nous sommes.
En cela, ce que nous croyions être, pour le soi individuel ou pour un groupe, un état, un siècle, etc., un « plus jamais ça » devenant un : « à nouveau ça », et encore redevenant un : « plus jamais ça » et ainsi de suite, jusqu'à ce que « le plus jamais ça » ne devienne définitivement un « plus jamais ça » dans le bien et l'amour qui sont devenus enfin conscients, est une illusion.
Elle est pareille à un pendule oscillant entre deux aspects de la pensée : l'un cache l'autre tant que l'équilibre n'est pas devenu Soi-Esprit. Elle est identique au fléau à double tranchant d'une balance de justice.
La conscience est en conséquence la Pensée tenant la garde de l'épée.
La conscience est un fait lorsqu'il n'y a plus jamais d'aller-retour entre les deux fils ou double tranchant de l'épée ou entre des "pensées d'homme" et des "pensées en Christ".
La conscience de ce double tranchant en la pensée et le sentiment est un garde-fou.
Nous avons alors la réelle liberté du choix dans l'Être soi.
C'est la raison pour laquelle Michaël utilisa l'épée et non pas une lance.
BLJ