Nous ne savons pas tout, tout ne nous est pas offert ; il nous faut attendre pour comprendre pleinement. Des impressions, des sentiments, une force inspirante, du vivant et cela semble tout.
Ces images, toutes, qu'il m'arrive de regarder quelques fois, aimant la musique d'Armand Amar, sont pour moi, paix, sérénité, vécu, mais au-delà, je ne sais pas, j'ai "oublié" ; juste un sentiment, de l'émerveillement, de l'élévation, des ciels laissant bouches bées, des pas dans le silence sous la voûte étoilée, c'est tout. Rien d'autre. Le souvenir se tait. Seulement un sentiment.
Un jour, et je l'espère pas si lointain, les gens partageront leurs souvenirs sur leurs vies antérieures comme nous partageons aujourd'hui nos souvenirs tristes, douloureux, joyeux ou bienheureux pour dire que tout est esprit. Ceci sans arrière-pensée, car ce sera, c'est, la vérité. Nous dirons et serons d'une grande fierté à pouvoir dire ce que nous sommes, nous fûmes, sans savoir encore ce que nous serons, mais avec la certitude d'aller nos chemins en l'esprit du Christ.
Nous n'aurons plus peur du regard de l'autre, de son oreille qui nous écoute, lorsque nous parlons de l'Esprit en nos vies antérieures et disons ce qui nous est personnel dans le but d'un partage humble et non dans l'orgueil qui assène des leçons, car qui dirait avec fierté :"j'ai fait ceci et encore cela", sans craindre aujourd'hui autrui ?
Demain. Bientôt. Aujourd'hui.
Un jour, et je l'espère proche, nous saurons être Soi dans la pleine clarté de notre lumière sans craindre l'autre. Nous enseignerons alors l'esprit avec humilité, parce que nous saurons qui nous fûmes, qui nous sommes en Christ et pour Christ. Nous nous dévoilerons avant d'enseigner car cela sera l'image du Christ en Soi qui osera dire ses combats sans plus aucune honte, sans plus aucun doute. Juste dire dans l'amour pour aimer.
Et nos souvenirs antérieurs n'auront plus de place pour le regard si acerbe sur autrui parce qu'il se regardera en premier. La poutre deviendra paille, car elle aura été honnête pour la Vérité. Elle n'osera plus jamais accuser aucun être de nos propres failles, parce qu'elles sont failles Nous dirons nos visions claires.
Pour l'instant, les gens n'osent pas dire ce qu'ils ont vu d'eux-mêmes, apeurés de l'oreille et de l'œil de l'autre, craintifs des jugements d'autrui et d'ailleurs qu'ils ignorent et supposent,