Béatrice Lukomski-Joly


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Pensée du jour

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 Le mensonge aime se déguiser, il prend pour déguisement celui de la vérité afin qu'on ne le confonde pas avec sa nature, et le mensonge aime avancer masqué, car il lui est plus aisé de ramper, comme le Serpent, laissant troubles et désordre sur son chemin. Seule, la vérité souffre car le mensonge rit sous sa cape de tristesse inventée. 
à quoi reconnaissez-vous la vérité ? Elle ne change pas un mot à la lettre, sa lettre durant l' éternité.
Ne laissez jamais le mensonge être une loi, et toujours, combattez pour que celui-ci recule.

BLJ

La tombée du monde

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

ILLUSTRATIONS TABLEAUX D'ISABELLE DEMEY

https://www.facebook.com/Demey-Isabelle-293920173973127/

 

Verdoyante colline estompée dans la brume

Glisse inlassable sur de laiteuses dunes,

Et sur son éminence lourde de clair de lune

Hérite de la blanche lumière qu'elle allume.

 

Quand mes arbres éloquents, de leurs bras,

Sonnent, d'amertume, l'agonie et le glas,

C'est le vent d'hiver provenant de trépas

Que combattent mes membres lourds et las.

 

Et ma colline boit, amère et silencieuse,

Tout ce qui la maintient de belles émotions

Quand elle exhale sa mélodie de dévotion

Dans mes bras reposés, m'augurant sérieuse.

 

Les hommes m'ont dit tout leur désaveu

Quand des hauteurs, ils ne sont point charmés,

Inclinés à la vue des villes grisées animées,

Moi, de prodigalité narrative dans le ciel bleu.

 

Avec elle, d'accords infinis, secrète, je vais,

Et chaque jour, je prends de ses beaux yeux

Le doux regard aux confins des adieux

Que j'aime d'infinis voyages éthérés, muets.

 

Les hommes m'ont lassé, ô combien !

De leurs demandes sans vrai but sensible,

Assouvis de futiles raisons que possibles

Espèrent d'élans vertigineux, ô combien !

 

 

Là, soumise au temps et vraiment libre,

J'ai pleuré l'insignifiance vide de cœur

Des mortes saisons qui se pensent ardeur

Et voudraient faire croire à l'utile équilibre.

 

Je me suis laissé ravir par l'onde bleue

Chavirant de son navire pour une escale,

Pleurant l'inconstance qui navigue triviale

Aux hommes d'inconscience, nébuleux.

 

Et la blanche colline au mille vertiges

M'a prise dans ses bras de réconfort,

Pointant du doigt le firmament d'effort

Pour que jamais, elle ne souffre de litige.

 

Le cygne glissait lascif sur l'eau bleutée

Sur les eaux bleues que ma colline aime,

Venant, ailes déployées, saluer ma peine

Qu'il hissa au faîte de sa blancheur miroitée.

 

 

Oublierai-je cette douleur de la tristesse

Qui, tous les soirs à la tombée du monde,

Crée sa nostalgie abandonnée et vagabonde

D'un rêve sans idéal, pour un nom de paresse ?

 

Et la joie des pauvres d'esprit me consterne

À ma terre qui pense autre glorieux chemin

Gravissant ma belle colline à mes clairs matins

Que le futile garde jaloux en sa triste berne.

 

Les hommes n'aiment pas la vérité les aimant,

Préfèrent les chimères qui rien ne donnent,

Et croyant être vrais, ils vont aveugles et sonnent

La trompe des mensonges qui les adulent, savants.

 

Ma verdoyante colline estompée dans la brume,

Glisse inlassable sur de laiteuses dunes,

Et sur son éminence lourde de clair de lune

Pleure sa blanche lumière que pourtant elle allume.

 

http://beatrice-lukomski-joly.copyright01.com/

 

Tous tableaux d'Isabelle Demey 

Ce poème a été écrit spécialement pour Isabelle  sur ses oeuvres.

https://www.pinterest.fr/pin/423268064961369866/?lp=true

 

 

Poésie et vérité 4

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Pensée quotidienne : Il n'y a pire dans le silence que d'entendre les gens penser. C'est un brouhaha perpétuel dans lequel il y a beaucoup de critiques et de ressentiments, et si peu  de pensées  d'amour, de beauté, de bonté. Fort heureusement  nous pouvons ouvrir ou fermer la porte pour ne pas subir  les communs, même dans les amphithéâtres et les salles en velours rouge.

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Poésie et vérité 3

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Pensée de la nuit : Ne me cherchez pas, je suis invisible comme le vent est invisible. Vous ne voyez pas le vent, ce que vous voyez est sa conséquence. Vous ne sentez pas le vent, il n'a pas de parfum. Pas plus que vous ne ressentez sa caresse dans vos cheveux, car sa caresse est la conséquence de son état. Tout comme le vent est la conséquence de son action pour devenir visible, je suis L'invisible être que nul ne connaît s'il n'a pas vu la conséquence de ma destinée dans la cause qui est sa propre conséquence. Je suis donc une action en perpétuel mouvement, même quand il semble que j’œuvre d’immobilité dans le mouvement du vent qui ne se montre pas.

Si donc vous pensez le vent comme conséquence de son action, soit la cause, il va alors de soi que dans le monde tout est la conséquence d'une cause invisible, impalpable, y compris soi.

Méditation de la nuit, à trois heures ce matin, car pour écrire une pensée venue en Soi, il faut accepter de se réveiller et se relever, ou de se maintenir éveillé pour la recevoir. Cela devient l'énergie du jour quand bien même, vous avez peu ou moins dormi.

BLJ

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