Béatrice Lukomski-Joly


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La nostalgie

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

La nostalgie vient du fait que nous n'avons pas mesuré l'importance d'un évènement vécu au moment où nous le vivions. La nostalgie apparaît pour nous aider  à comprende ce à quoi nous n'avons pas prêté attention afin de réaliser que le moment présent comporte son avenir.

BLJ

A propos du pouvoir de l'engagement

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Goethe a dit :

« Tant que nous ne nous engageons pas, le doute règne, la possibilité de se rétracter demeure et l’inefficacité prévaut toujours.

En ce qui concerne tous les actes d’initiatives et de créativité, il est une vérité élémentaire dont l’ignorance a des incidences innombrables et fait avorter des projets splendides. Dès le moment où on s’engage pleinement, la providence se met également en marche.

Pour nous aider, se mettent en œuvre toutes sortes de choses qui, sinon, n’auraient jamais eu lieu. Tout un enchaînement d’événements, de situations et de décisions crée en notre faveur toutes sortes d’incidents imprévus, des rencontres et des aides matérielles, que nous n’aurions jamais rêvé de rencontrer sur notre chemin.

Tout ce que tu peux faire ou rêver de faire, tu peux l’entreprendre. L’audace renferme en soi génie, pouvoir et magie.

Débute maintenant ! » Goethe

J'ai longtemps médité et mise cette parole en application et m'est apparu l'évidence que cela est vrai si cela est inscrit dans la destinée, car la providence décide seule de ce qui doit être ou ne pas être. Elle ne se met pas en marche sur la seule volonté de faire, d'entreprendre. Elle met sa propre volonté en marche selon son devenir. Le but à atteindre ne se situe pas obligatoirement dans la nécéssité du présent d'un individu ou collectif. Cela ne signifie pas que dans l'absence de providence d'une vie, il faille abandonner tous projets, mais croire que ce que nous créons a un but que nous ignorons, parce que nous l'avons  simplement fait. Nous nous sommes engagés. Que Goethe me pardonne de le contredire pour la première fois.  BLJ

 

La proie

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Par Cassius Marcellus Coolidge — Cette image provient de la bibliothèque numérique de la New York Public Library, sous l’identifiant 822816: digitalgallery.nypl.org → digitalcollections.nypl.org, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9929886

 

Je suis Julien Tenace ;

Ne vous méprenez pas ! mort-bois !

Je suis un chien qui aboie,

Dès que je vois une nasse.

 

Je suis un grand chien féroce

Marchant vite à quatre pattes

Et mordant en bon psychopathe

Depuis que j’ai changé de noces.

 

Je suis julien ; je suis un chien

Jouant au chat et à la souris,

Quand mes canines de barbarie

Mordent la mort, oh combien !

 

Ainsi va-t-il, oreilles tendues,

Queue agitée, griffes dehors,

Quand il épie sa proie en condor

Que les mœurs espèrent ambiguë.

 

L'autre, ce miroir...

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Ce que nous n'aimons pas en l'autre ... c'est nous.

Il est le miroir de ce que nous sommes et  est le reflet de ce que nous fûmes.

Aussi, pourquoi ne pas aimer l'autre dans cette raison puisque ce qui est du passé est achevé et a donné son fruit ? Nous ne devrions même plus nous y arrêter, puisque ce n'est plus nous et que cela appartient à l'autre.

Quant à ce qui est présent, plutôt que de bafouer ce que nous n'aimons pas dans l'autre et est nous, combattons notre lacune et celle de l'autre disparaîtra à nos yeux.

BLJ

Ma Terre

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo "Pinterest" auteur inconnu.

 

Comme cent bateaux ivres,

Voguant de houle en hiver,

Couchés sur le flanc des livres,

Âmes vont lascives dans l’univers.

 

Quand meurt la soif de savoir,

Et qu’hommes soumis passent,

C’est la Source et son encensoir

Qui implorent le réveil des gens las.

 

Et les océans vacillent,

Le vent gémit,

Les arbres agonisent,

Et la terre réagit.

 

Comme trois vagabonds épuisés,

Glanant leur création aux Nues,

Le tonnerre articule sa Déité

Et va de son serment, avec ses robes Elues.

 

Servant l’éternelle demeure

En son corps piétiné, martyrisé,

Brûlé, humilié, pour tant de heurts,

Ils chantent encore l’espoir boisé.

 

Et, de leur amour, clament

Leur zèle à Dieu qu’ils contemplent,

Se sachant en nombre contre ce drame

Qu’ils bravent pour qu’Il soit au temple.

 

Telles d’indéfectibles volontés,

Ils comptent les flots et les marées,

Les feux et les hommes sensés,

Arrimés à leurs sages pensées,

 

Car, du haut du silence des multitudes,

Ils scrutent l’ampleur des larmes,

Aidant leurs océans, qu’hommes, d’habitudes,

Ont cessé de voir de tant d’alarmes.

 

Ils n’ont pas dit le dernier mot

Pour le Verbe qui n’est pas le dernier,

Et qui pour sa passion sur tant de maux,

Agite le flambeau pour ses rosiers.

 

Et, la terre susurre,

Sonnant ses trompettes,

Inscrivant ses blessures

Contre l’infamie et ses dettes.

 

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