Chaque fois que nous vivons avec intensité un fait, quelque en soit sa nature ; physique ou psychique, sur trois ans, nous participons à un Mystère qui ne nous est pas dévoilé ou si peu.
Et si le Mystère est compréhensible, d'autres fois, il n'existe aucune fierté à l'avoir vécu ; il n'existe qu'une normalité — c'est important à dire — dans le vivre,
et le "vivre" est au-delà du vécu. Le "vivre" est un verbe en action comme le "pouvoir", le "vouloir", etc. Ils sont mouvements, alors qu'utiliser leur participe, qu'il soit présent, passé, relève du figé. Ils ne sont plus. Le mouvement s'est arrêté.
Quant au participe futur ? quel étrange temps :
OMNES MORITURI SUMUS : Nous sommes tous destinés à mourir.
Réjouissons-nous.
Aucun poème ne peut être interprété sans avoir demandé au préalable au poète ce qu'il a voulu dire.
Si des poètes et écrivains trépassés, nous interprétions, sans connaître la biographie du poète, sans connaître sa pensée défendue, nous aurions assurément tout faux.
Les commentaires sont fermés, après un grand nombre d'attaques écrites, anonymes ou non, j'ai dû fermer cette section.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Aucun de mes écrits n'est modifiable (plagia) sur la volonté d'un tiers pour des besoins personnels.
Béatrice Lukomski
Livres publiés :
1 / Âmes amères — chez GABRIEL LARDANT Hauteville-Lompnes Ain 1984 - épuisé -