Le mensonge est l'arme du faible, des personnes sans personnalité, des âmes qui n'ont pas cherché à savoir qui est autrui, qui ne veulent pas savoir qui est l'autre et préfèrent enterrer la vérité sous un épais manteau de boue plutôt que de faire resplendir la lumière. Il est un pain amer dont la moisissure ternit la bouche qui le profère. Il est semblable au ver qui ronge le fruit. L'homme qui en use est le ver qui a rongé le fruit, ignorant, cependant, qu'il laisse tomber en terre le pépin en devenir d'arbre : la vérité.
Il est la peur de se perdre, et tout en craignant de se perdre, l'individu, qui se sert de sa noirceur, s'est déjà perdu et l'ignore. Il est celui qui donne la main à la haine qui l'habite, son parent, car qui aime la vérité ne peut pas se pervertir au nom de sa propre sauvegarde. La peur est la manifestation des rampants cachés dans le sable ou la roche, prêts à piquer et piquent de leur venin.
La peur n'est pas une excuse et ne le sera jamais.
Malheureux sont les hommes habillés du mensonge, et de sa mère la haine, quand bien même, ils rient, se croyant sauvés par leurs propos néfastes. Ils sont des errants dans un désert sans oasis, se croyant pourtant désaltérés à sa source noire.
BLJ
Aucun poème ne peut être interprété sans avoir demandé au préalable au poète ce qu'il a voulu dire.
Si des poètes et écrivains trépassés, nous interprétions, sans connaître la biographie du poète, sans connaître sa pensée défendue, nous aurions assurément tout faux.
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Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Aucun de mes écrits n'est modifiable (plagia) sur la volonté d'un tiers pour des besoins personnels.
Béatrice Lukomski
Livres publiés :
1 / Âmes amères — chez GABRIEL LARDANT Hauteville-Lompnes Ain 1984 - épuisé -